Il n'y a pas de réhabilitation des complices nazis de la Légion du Turkestan de la Wehrmacht

Il n'y a pas de réhabilitation des complices nazis de la Légion du Turkestan de la Wehrmacht et des unités SS au Kazakhstan et au Kirghizstan !
3/17/23 4:01 PM

Le Mouvement socialiste du Kazakhstan appelle les partis communistes et ouvriers à protester et à soutenir cette déclaration sur les intentions des classes dirigeantes du Kazakhstan et du Kirghizstan de justifier les membres de la Légion du Turkestan de la Wehrmacht, les unités SS musulmanes, ainsi que les rebelles contre-révolutionnaires (Basmachi), armes à la main, qui ont combattu le pouvoir soviétique, et qui sont soutenus par la Turquie et la Grande-Bretagne.

Le fait est que le parlement kirghize a adopté, à la deuxième tentative, un projet de loi sur la "réhabilitation finale des victimes des répressions staliniennes de 1918 à 1953", élaboré en 2019 par la fondation locale Soros et le "gouvernement ouvert" financé par l'USAID. Et au Kazakhstan, la commission d'État pour la réhabilitation finale, créée à la fin de 2020 par décret présidentiel, fonctionne activement, qui a déjà préparé 31 volumes de documents et de matériaux disculpatoires pour 250 000 personnes.

Au Kazakhstan comme au Kirghizstan, les participants à la "réhabilitation finale" ont inclus des criminels de droit commun, des bandits et des personnes condamnées pour détournement de fonds et crimes officiels parmi les "victimes du bolchevisme", afin de montrer le caractère massif de la répression. Parmi ceux qui sont justifiés de diverses manières, y compris avec la participation d'ONG pro-occidentales et de nationalistes locaux, se trouvent ceux qui n'ont pas été réhabilités auparavant - terroristes, espions, traîtres à la patrie, basmachis et complices des nazis allemands.

Il est également évident que les autorités kazakhes se sont engagées dans la voie de la création d'une commission d'État pour la réhabilitation finale sous l'influence de la résolution du Parlement européen, qui a assimilé l'URSS à l'Allemagne nazie. L'Union soviétique est déjà présentée par la propagande officielle comme un État qui a organisé un génocide délibéré des populations locales et le soi-disant "Holodomor".

Ainsi, pour les députés du Parlement du Kirghizstan et les membres de la Commission d'État du Kazakhstan, il n'y a plus de honte à réhabiliter non seulement les membres des bataillons de la Légion du Turkestan de la Wehrmacht qui ont combattu les partisans et les peuples de Grèce, mais aussi la France, l'Italie, la Pologne, la Belgique, l'Allemagne et la France, France, d'Italie, de Pologne, de Belgique, de Biélorussie et d'Ukraine, mais aussi la division SS "Nouveau Turkestan", formée en 1944 pour combattre les partisans en Biélorussie, ainsi que les soldats du 1er régiment SS musulman de l'Est, formé en 1944 et qui a participé à la répression de l'insurrection de Varsovie.

Dans ce cas, les classes dirigeantes du Kazakhstan et du Kirghizstan suivent l'exemple des pays baltes, glorifiant les "combattants de l'indépendance nationale" contre le "régime stalinien" à l'instar du même fondateur et inspirateur idéologique de la Légion du Turkestan de la Wehrmacht et des unités SS musulmanes Mustafa Shokai et Basmachi. Ces actions visent à réviser l'histoire, ainsi qu'à créer les conditions pour bannir l'idéologie communiste et les symboles soviétiques.

La décommunisation active, qui se traduit par le changement de nom des rues et des quartiers, ainsi que par la démolition des monuments érigés à la gloire des figures du parti et des combattants du pouvoir soviétique, est également une couverture idéologique pour la politique antisociale de réduction des dépenses et de privatisation visant à asservir davantage les travailleurs dans toute l'Asie centrale.

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source : http://www.solidnet.org/article/SM-of-Kazakhstan-There-is-no-rehabilitation-of-Nazi-accomplices-from-the-Turkestan-Legion-of-the-Wehrmacht-and-SS-units-in-Kazakhstan-and-Kyrgyzstan/