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L'ancien président uruguayen Mujica critique les gouvernements du Parti national
Montevideo, 11 juil (Prensa Latina) L'ancien président uruguayen José Mujica a souligné aujourd'hui que chaque fois que le Parti national gouverne le pays, "il y a un ajustement et une réduction des salaires".
Pour appuyer ses propos, il a mentionné le ministre des finances Juan Eduardo Azzani sous l'administration "blanche" de 1959 à 1963 et le président Luis Lacalle Herrera (1990-1995), père de l'actuel président Lacalle Pou, et maintenant "ça recommence".
Il a déclaré que cela semblait "un signe de l'histoire", lors de son émission hebdomadaire habituelle sur la station de radio M-24, concernant l'accord conclu il y a quelques jours par le syndicat Pit-Cnt, les chambres de commerce et le gouvernement pour appliquer une augmentation salariale de 3 % seulement à partir de janvier 2021. La "réduction des salaires et des pensions" a des causes "évidentes" telles que la pandémie de coronavirus, la crise du tourisme, la paralysie des activités commerciales et l'envoi massif de travailleurs à l'assurance chômage, entre autres, a-t-il dit.
Mais il a déclaré que "les faits sont les faits" et que selon ses vastes prévisions, des fonctionnaires aux travailleurs du secteur privé, en passant par les retraités et les pensionnés, une multitude de petites et moyennes entreprises vont souffrir et souffrent déjà.
Nous allons vers un pays soudainement plus pauvre et, évidemment, au fond du pot, les plus pauvres souffriront beaucoup plus", a déclaré l'actuel sénateur du " Front large ".
Après l'accord mentionné, le président de la Pit-Cnt, Fernando Pereira, qui a mis en avant la défense du travail avec une rémunération insuffisante, et déjà le syndicat des transports interdépartementaux ont dénoncé des réductions de prestations et annoncé un prochain arrêt de travail.
Entre-temps, une étude du cabinet de conseil Radar a indiqué que le "manque d'offres d'emploi" est la principale préoccupation de la population de la capitale, suivie par le "revenu des ménages", puis par la "criminalité et l'insécurité" et enfin par la pandémie de Covid-19.
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