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Nations Unies, 22 octobre (Prensa Latina) La persécution financière provoquée par le blocus imposé à Cuba par les États-Unis a augmenté au cours de l’année écoulée et a eu un impact négatif sur le système bancaire, a dénoncé hier la mission de l’île à l’ONU.


Entre avril 2018 et mars 2019, le système bancaire cubain a été affecté par 140 entités étrangères de ce type, est-il précisé dans un communiqué de la légation diplomatique.

Au cours de cette période, la tendance des institutions financières et bancaires étrangères à refuser d’effectuer des opérations avec des banques cubaines a été notoire, ainsi que pour la clôture des comptes et des clés d’échange d’informations établies par la Société pour les Communications Interbancaires et Financières.

En outre, selon le texte, 12 établissements bancaires étrangers se sont ajoutés à la politique de refus de services, faisant référence au blocus américain.

« Cela a porté atteinte au fonctionnement normal et opérationnel des institutions bancaires cubaines, qui sont obligées de travailler dans un climat de tension, d’incertitude et d’adversité permanente, afin de garantir le mouvement sûr de leurs flux financiers », est-il expliqué.

Les pertes financières et monétaires d’avril 2018 à mars 2019 ont été estimées à 725,8 millions de dollars, soit une augmentation de 35 % par rapport à la période précédente.

De même, les restrictions à l’utilisation du dollar étasunien dans les transactions commerciales et financières extérieures de Cuba demeurent, ce qui entraîne des pertes importantes en raison des variations des taux de change entre la monnaie des États-Unis et celle des pays tiers dans lesquels sont effectués des recouvrements et des paiements.

Entre avril 2018 et mars 2019, huit banques étrangères, sept en Europe et une en Asie, ont demandé à Cuba de clôturer ses comptes.

Dans le même temps, 15 entités -dont neuf asiatiques, trois européennes, deux latino-américaines et une de l’Océanie- ont refusé d’effectuer des transferts de fonds à destination ou en provenance de Cuba et de fournir d’autres services bancaires.

De plus, deux banques européennes ont retenu des fonds d’entités cubaines et 16 institutions bancaires, 15 banques asiatiques et une banque européenne, ont refusé de notifier et/ou de traiter des opérations de cartes de crédit concernant Cuba.

Par ailleurs, 63 entités ont effectué des retours bancaires, dont 37 d’Europe, 13 d’Asie, 8 d’Amérique Latine, 3 d’Amérique du Nord, une d’Afrique et une d’Océanie.

À cela s’ajoutent des difficultés liées à l’envoi et à la réception de documents bancaires par l’intermédiaire d’agences de messagerie, dont DHL Express-Habana.

Cette entité a envoyé à une banque cubaine la liste des pays auxquels le service de colis est limité en raison des restrictions imposées par le Bureau étasunien de Contrôle des Avoirs Étrangers, détaille le communiqué.

The People Network, du Royaume-Uni, a également informé une banque de l’île qu’elle ne pouvait continuer à offrir ses services en raison de la liste des entités cubaines restreintes publiée par le Département d’État.

Le blocus imposé à Cuba par les États-Unis est considéré comme le système de sanctions unilatérales le plus injuste, le plus sévère et le plus long qui soit appliqué contre un pays.

peo/Jha/ifb

source :  http://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=882949:le-blocus-des-etats-unis-contre-cuba-aggrave-la-persecution-financiere&opcion=pl-ver-noticia&catid=89&Itemid=101

Tag(s) : #Blocus, #Cuba

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