/image%2F1031403%2F20180510%2Fob_e8c081_movimiento-comunista-internacional-1.jpg)
Madrid, le 22 avril (Prensa Latina) Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) a renforcé aujourd'hui son leadership pour les élections générales de dimanche prochain, bien que sans la majorité nécessaire pour gouverner seul, a révélé plusieurs sondages.
Face à l'interdiction légale de les diffuser à partir de demain, les médias ont publié lundi les derniers sondages pour le législatif du 28 avril, études qui, cependant, n'ont pas réussi à dégager la dimension de ce triomphe des sociaux-démocrates.
Ils n'ont pas non plus réussi à élucider le mystère sur la manière dont le chef du PSOE, Pedro Sánchez, rassemblera les 176 sièges (majorité absolue) pour être assermenté comme président du gouvernement au Congrès des députés.
Toutes les enquêtes publiées par la presse s'accordent à l'unanimité sur le fait que les socialistes seront la force la plus votée, avec entre 28 et 31,5 % des voix, un pourcentage équivalent à 115 et 139 des 350 sièges à la Chambre basse.
Si ce soutien est obtenu, le PSOE améliorerait ses résultats en 2016, avec 85 représentants au Congrès, tandis que le Parti populaire (PP), parti conservateur, se classerait deuxième avec entre 71 et 101 sièges, contre 137 trois ans auparavant.
En troisième lieu serait placé le groupe libéral Citoyens, auquel les études démoscopiques accordent entre 44 et 56 membres à la Chambre basse, avec lequel ils dépasseraient les 32 députés obtenus dans le législatif de juin 2016.
La quatrième position dans la chambre des Cortes (parlement bicaméral) serait contestée par la coalition de gauche Unidas Podemos, avec un éventail de 21 à 41 sièges, et le parti d'extrême droite Vox.
Vox, la première formation de cette idéologie qui entrerait au Parlement espagnol en quatre décennies, s'est vu attribuer jusqu'à 32 sièges par les sondages les plus optimistes et 13 par les moins optimistes.
Avec ces données, le scénario le plus probable du gouvernement serait la somme du PSOE avec Unidas Podemos et d'autres partis minoritaires, la même formule qui a amené Sanchez au pouvoir le 1er juin dernier, par une motion de censure parlementaire contre le PP.
L'autre bloc hypothétique pourrait être formé par les trois forces de droite (PP, Cs et Vox), bien qu'à en juger par une grande partie des enquêtes, cette option resterait pour 16 députés en dessous de la majorité absolue, même avec une montée en flèche de Vox.
Tous les sondages publiés à ce jour reflètent la fragmentation actuelle du système politique dans ce pays européen, après quatre décennies d'alternance au pouvoir entre le PSOE et le PP, qui est connu sous le nom de bipartisme espagnol.
rgh/edu