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Allocution du président constitutionnel de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro Moros, Commandant en chef de la Force armée nationale bolivarienne.

Message annuel 2022


Présentation du Rapport annuel et des comptes 2021

l'Assemblée nationale Palais législatif fédéral, Caracas Samedi, 15 janvier 2022

Président de l'Assemblée nationale, Jorge Rodríguez

Bonjour à tous. Conformément aux dispositions de l'article 237 de la Constitution de la République bolivarienne du Venezuela, l'Assemblée nationale du Venezuela a invité le président constitutionnel de la République du Venezuela, Nicolás Maduro Moros, à présenter un rapport à tout le peuple du Venezuela. Comme le stipule l'article 237 de la Constitution, il peut parler des questions économiques, politiques et sociales s’attention à la population et de la projection de la vie républicaine pour les années à venir, en particulier cette année propice 2022.

Président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro : Monsieur Jorge Rodríguez, président de l'Assemblée nationale ; Madame Iris Varela, première vice-présidente ; Madame Vanessa Montero, deuxième vice-présidente ; Madame Rosalba Gil, secrétaire ; Inti Hinojosa, secrétaire adjointe du Bureau de l'Assemblée nationale de la République bolivarienne du Venezuela.

Monsieur Maikel Moreno, magistrat et président de la Cour Suprême de Justice; Monsieur Elvis Hidrobo Amoroso, président du Conseil Moral Républicain et contrôleur général de la République ; Professeur Pedro Calzadilla, président du Conseil National Electoral et autres recteurs ici présents ; Messieurs les ambassadeurs, Messieurs les chargés d'affaires des pays du monde représentés au Venezuela, comme toujours nos salutations fraternelles et notre accolade de bienvenue aux ambassadeurs, chargés d'affaires présents ;aux vice-présidents du gouvernement, vice-présidente exécutive Delcy Eloína Rodríguez

Gómez ;    ministres,    collègues,    collègues    ministres    présents    ;
gouverneurs de tous les états du pays ici présents; Madame le maire de Caracas, chef du gouvernement de Caracas, Nahum Fernández.

Nos salutations très spéciales à l'État-major supérieur des Forces armées nationales bolivariennes, toujours en lutte, toujours prêtes, toujours en lutte.

Mes salutations en tant que Commandant en chef à l'ensemble des Forces armées nationales bolivariennes.

Je viens une nouvelle fois remplir mon engagement devant le pouvoir législatif de la Nation, le 15 janvier 2022. Quand on voit comment les années passent, on prend toujours conscience de l'importance de ce que nous avons fait, mais surtout on prend conscience au fur et à mesure que les années passent, et en acquérant toute l'expérience que donne la lutte, on prend conscience de l'importance de bien faire les choses, de profiter du temps. Je veux souhaiter à tous ceux qui nous écoutent, au peuple vénézuélien qui nous écoute à la radio, qui nous regarde à la télévision, sur les chaînes nationales de radio et de télévision, et à travers les réseaux sociaux, je veux leur souhaiter une année 2022 heureuse et bénie, de travail, de prospérité, de croissance, d'unité nationale ; de travail, de prospérite, de croissance et d'unité entre tous les Vénézuéliens.

Mesdames et Messieurs les députés, me voici une fois de plus devant vous, devant le pouvoir magnifique et merveilleux de la patrie : le pouvoir législatif du Venezuela, ici présent, vivant, conscient.

Salutations à vous toutes et à vous tous. Je voudrais saluer tout spécialement plusieurs invités ici présents, parmi lesquels le docteur Isabel Iturria, présidente de l'hôpital de cardiologie pour enfants d'Amérique latine, qui a connu cette année 2021 une récupération extraordinaire, miraculeuse ; le docteur Isabel Iturria ; la patiente de 5 ans, Gabriela Alexandra Zavala, Gabrielita, belle, rétablie, heureuse. Gabriela est ici avec son papa.

Mariangelys Nazaret Rivas Navarro, 7 ans, de La Guaira, le petit problème qu'elle avait dans ses artères a été corrigé ; elle est heureuse.

Je demande des bénédictions pour vous, les enfants et les familles du Venezuela.
J’ai également invité de manière très spéciale la famille bénéficiaire du logement numéro 3 millions 900 mill , bienvenue. Evert Gerardo Escol-cha ; Yamilet, mes salutations Yamilet, ils sont venus avec leurs en-fants: Bianca et Evert, félicitations.


J'ai aussi comme invités spéciaux à cet événement les chefs d'orchestre qui ont réussi à battre le record du monde, le record Guinness du plus grand orchestre du monde, Monsieur l'Ambassadeur de Russie, avec unz œuvre de Tchaïkovski.

Voici Eduardo Méndez, directeur exécutif du système d'orchestre d'enfants et de jeunes Simón Bolívar du Venezuela, et les chefs d'orchestre Urielis Valentina Arrollo, Andrés David Ascanio, Naileth Castro, María Gabriela Hernández et Diego Alfonso Luzardo. Bienvenue, bienvenue, record Guinness.

Et maintenant, nous devons nous préparer à dépasser les 10 000, à nous battre nous-mêmes. Que pensez-vous de cette idée ? Approuvée ? Oui, alors on y va. Ah ! Merci, les garçons et les filles de l'orchestre.

Pour leurs réalisations cette année, j'ai voulu également inviter de manière spéciale trois travailleurs, les responsables de la nouvelle direction des travailleurs de Petróleos de Venezuela, trois travailleurs, Jacqueline Josefina Perico, ingénieur pétrolier, directrice de la ceinture pétrolière de l'Orénoque ; regardez cette jeune femme.

José de Jesús Arteaga, directeur général de l'usine Petrocedeño, et Ninoska Auxiliadora La Concha Molina, ingénieur de système, directrice générale de l'usine orientale de Pequiven.

La classe ouvrière professionnelle du Venezuela, soyez les bienvenus.

Je voulais également inviter, comme une authentique représentation de ces entrepreneurs qui aujourd'hui émergent et renaissent pour le Venezuela dans ce processus d’élan national, deux entrepreneurs, Zen Bokba Arieskla Jiménez, entrepreneur d’un food truck de boissons gazeuses, bienvenue ; bienvenue Arieskla, entrepreneur vénézuélienne de boissons gazeuses. Et Pedro Nava, d’un food-truck-restaurant, préparation des aliments, 600 shawarmas par jour, chapeau ! Bienvenue à tous les entrepreneurs.

Et de la génération en or, ne pouvaient pas manquer nos médaillés olympiques et paralympiques, fierté nationale, Julio Mayora, médaillé d'argent.
Keydomar Vallenilla, médaillé d'argent olympique.

Linda Pérez, médaillée d'or paralympique.

Lisbeli Vera, multi médaillée d'or.

Fabiola Díaz, médaillée d'or en judo.

Willis García, médaillé d'or en judo.

Des applaudissements nourris pour ces invités spéciaux.

Nous avons également d’autres invités ici ; je voulais inviter de manière spéciale une représentation des tambours de San Juan Bautista, déclarés patrimoine mondial par l'UNESCO, voici María Elena Franco de Carabobo, et ,de La Guaira, Alexis Felipillo Laya, de la Laya de La Guaira; San Juan Bautista, que les tambours resonnent, que les tambours resonnent : Et aussi présente, la fille qui a été le miraculée, qui, après des décennies, a été la preuve pour les autorités de l'Église de Rome, pour donner le titre de Saint à José Gregorio Hernández ; voici la fille miraculée, des plaines vénézuéliennes, Yaxuri Solórzano Ortega, avec sa maman, une accolade, ma salutation, un baiser ; la voilà avec son liquiliqui blanc, eh bien, ce liquiliqui te va très bien, Yaxuri, tu es de plus en plus grande. Ah ! Avec José Gregorio toujours ! Bienvenue, je voulais que tu sois avec nous aujourd'hui.

Et aussi au nom de l'intelligentsia du pays, des secteurs qui travaillent avec la pensée, avec l'écriture, avec la critique, avec l'autocritique, avec l'histoire vivante, le professeur Vladimir Acosta, qui a été l'écrivain honoré au Salon international du livre du Venezuela, Vladimir, l'homme qui écrit à deux mains.

Quatre, cinq livres, député, quatre, cinq livres par an, sur tous les sujets de l'histoire universelle, de l'histoire nationale, de l'Amérique latine, des États-Unis ; sur la philosophie ; mon salut spécial, j'ai voulu que tout le monde vienne pour que nous puissions partager ce moment de l'histoire, de la Mémoire et des Comptes, comme le veut la Constitution bolivarienne de 1999, une Constitution sage, qui a su conjuguer les temps, et a su conjuguer les pouvoirs.
L'année 2021 a été une année de grandes réalisations, mais surtout une année de grande conscience dans les combats livrés pour notre pays, chacun de nous depuis l'espace, depuis le territoire, depuis la tranchée qui lui correspondait ; chacun de nous dans les fonctions et les responsabilités qui nous correspondaient.

L'année 2021, comme nous l'avons dit il y a un an devant cette Assemblée nationale, a été l'année de la consolidation de la paix politique, de la consolidation du dialogue national, de la consolidation de la stabilité interne du pays, de la consolidation du fonctionnement des pouvoirs publics et des institutions du Venezuela au-delà des difficultés ; ce fut une grande année pour la politique, ce fut une grande année pour vaincre la conspiration prolongée et permanente qui a cherché et cherche encore aujourd'hui une dualité déstabilisante du pouvoir ; Une dualité de pouvoir a été planifiée depuis le Nord pour détruire, de l'extérieur, le fonctionnement de la démocratie, ses pouvoirs publics et ses institutions ; elle a été planifiée depuis le Nord et exécutée et voulu être imposée depuis la Colombie par l'oligarchie, la narco-oligarchie colombienne, qui, au cours de ces années, a tenté d'imposer un président parallèle, une Assemblée nationale parallèle, un pouvoir moral parallèle et un Procureur parallèle, une Cour suprême de justice parallèle.

Et nous voilà avec le pouvoir de notre conscience. Le pouvoir constitutionnel en pleine force, l'année 2021 a été l'année de la défaite finale et écrasante du plan de pouvoir parallèle de l'extérieur.

La désarticulation complète, par divers mécanismes, nous avons démêlé, mettant les choses à leur place. Le plan de pouvoir parallèle était en train de s'effilocher. Tout ce qui était prévu depuis la Colombie, avec le financement, l'impulsion et le soutien de l'empire américain, a été détricoté. Aujourd'hui, nous pouvons dire que l'installation de l'Assemblée nationale, comme cela avait été prévu en 2020, à l'occasion des élections du 6 décembre 2020, pour élire cette nouvelle Assemblée nationale par vote populaire ; aujourd'hui, nous pouvons dire que ce que nous avions prévu, ce que nous avions annoncé il y a un an devant cette Assemblée, s'est effectivement produit, et que l'Assemblée nationale est devenue l'axe, l'épicentre de la réinstitutionnalisation et du renforcement des pouvoirs publics et de la démocratie vénézuélienne. C'est la première grande réalisation de l'année 2021.
Vous êtes devenus l'épicentre politique et législatif, l'épicentre du débat d'idées, l'épicentre de la liberté, l'épicentre du fonctionnement de la nécessaire réinstitutionnalisation des pouvoirs publics au Venezuela.

Aujourd'hui, au niveaux national et international, personne ne doute que les cinq Pouvoirs publiques sont en pleine vigueur et fonctionnent pleinement au Venezuela. En tout cas, toujours du point de vue de l'autocritique de chaque Pouvoir pour améliorer leur fonctionnement, pour les rendre plus efficaces dans leurs fonctions.

Mais il ne fait aucun doute qu'au Venezuela, les cinq Pouvoirs publics règnent de manière constitutionnelle.

Le plan du pouvoir parallèle de la narco-oligarchie de Bogota, de la narco-oligarchie colombienne, a échoué ! Échec absolu.

Victoire de la patrie ! Victoire de la Constitution ! Victoire du peuple vénézuélien pour le bien de tous.

Nous avons un nouveau Pouvoir électoral. Un Pouvoir Electoral qui, suivant la tradition du Conseil National Electoral, la tradition positive, proactive, technologique, a su convoquer, organiser et réaliser de façon parfaite et avec succès les méga-élections du 21 novembre pour les gouvernorats, les mairies, les conseils législatifs et les conseils municipaux.

Avant cela, l'Assemblée nationale a ouvert un large processus de dialogue large. En 2021, le dialogue politique a une nouvelle fois triomphé. L'Assemblée nationale a créé une Commission permanente pour le dialogue politique, la pacification et la réunification, présidée par le député Jorge Rodríguez lui-même et comprenant d'autres députés dont des députés de l'opposition. Le député Martínez était l'un de ses vice-présidents.

Ce large dialogue a permis des processus de consultation et de recherche de consensus pour l'élection du nouveau Bureau du Conseil national électoral. Des processus de dialogue qui ont permis de prouver l'efficacité et la force du débat. La Commission du Conseil national électoral, présidée par l'amiral Alessandrello a joué un rôle de premier plan, je tiens à applaudir ce chef militaire.

Aujourd'hui député, il est dans la réserve active. Félicitations Alessandrello. L'ensemble de la société civile, l'ensemble de la société universitaire, tous les secteurs de la société ont posé leur candidature
pour aspirer à un poste de recteur du Conseil national électoral. A la fin, il y a eu un débat, un dialogue permanent, avec de grands et bons résultats.

Mais surtout, le professeur Pedro Calzadilla, comme vous le savez très bien, le professeur Pedro Calzadilla est un chercheur en histoire du Venezuela depuis au moins quatre décennies, un spécialiste de l'histoire du Venezuela, de l'Amérique latine et des Caraïbes, qui n'avait jamais occupé une telle fonction publique auparavant, s'est présenté et a été élu par cette Assemblée nationale, et je crois qu'il a joué un rôle éminent et qu’il mérite la reconnaissance de notre pays, en tant que président du Conseil national électoral.

Les élections ont été convoquées pour le 21 novembre.

Si nous pouvons dire que l'année 2021 a été une année de victoire institutionnelle, au cours de laquelle le plan impérialiste et narco-colombien de pouvoir parallèle au Venezuela a été brisé, nous pouvons dire qu'avec la convocation de la 29e élection de ces 22 années, les méga-élections de gouverneurs et de maires, la force imbattable du système électoral automatisé du Venezuela a été démontrée et prouvée une fois de plus. Impressionnantes en effet, des élections qui ont laissé une carte politique assez équilibrée, pourrait-on dire, maintenant complétées par les élections à Barinas, dimanche dernier, le 9 janvier.

La carte des 24 postes fondamentaux au niveau régional a été complétée, les 23 gouvernorats plus la mairie de Caracas, qui est l'une des 24 méga institutions. Les forces bolivariennes et révolutionnaires ont remporté 20 de ces 24 institutions et les diverses forces d'opposition vénézuéliennes ont remporté 4 sièges importants.

Voici certains de vos gouverneurs, je les ai reçus avec affection et respect dans le bureau présidentiel numéro un de Miraflores, là dans le bureau où se trouve l'épée originale du Libérateur Simón Bolívar, l'épée de Lima, et où se trouve le sabre original avec lequel le Libertador a mené la bataille de Carabobo. Là, je les ai reçus avec respect, avec affection. Morel Rodríguez, gouverneur de l'État de Nueva Esparta, Morel Rodríguez était là.

Leader légendaire de la social-démocratie néo-spartiate. Il y avait Alberto Galíndez, gouverneur de l'état de Cojedes, la porte d'entrée de Los Llanos.

Il y avait Manuel Rosales, gouverneur de l'état de Zulia.
Et il y a deux jours, j'ai eu le plaisir de serrer la main, de saluer personnellement et de parler longuement avec le gouverneur élu de Barinas, Sergio Garrido, également présent et bienvenu.

Voici également les gouverneurs bolivariens, des gouverneurs importants, dont je peux voir d'ici le camarade Ángel Marcano, gouverneur de l’état de Bolívar ; Primitivo Cedeño, gouverneur de l’ état de Portuguesa ; Karina Carpio, gouverneur de l’état d'Aragua ; Eduardo Piñate, gouverneur de l’état d'Apure ; le camarade journaliste Luis José Marcano, gouverneur de l’état d’Anzoátegui ; Miguel Rodríguez, gouverneur de l’état d'Amazonas.

Là-bas, je vois Héctor Rodríguez Castro, gouverneur de l’état de Miranda.

côté de lui, qui est à côté de toi, Héctor ? C’est Ernesto Luna, qui n'enlève jamais son masque. Ernesto Luna, ce jeune leader de l’état de Monagas.

Là-bas, il y a Jehyson Guzmán, gouverneur de l’état de Mérida.

Et qui est à côté de toi, Jehyson ? Le grand artiste Alejandro Terán de La Guaira.

Je vois aussi Adolfo Pereira, de l’état de Lara. Félicitations, le pèlerinage d'hier était très beau, et la procession de la Divine Bergère qui a parcouru une partie de l'état de Lara, c’était très beau. Bénédictions pour l'état de Lara et pour tout notre peuple.

José Vázquez, de l’état de Guárico est là-bas, à côté de Garrido, devenez des amis. Guárico et Barinas, faites amitiés, « ami-ami ».

Dans la dernière ligne, je vois Gilberto Pinto de l'état de Sucre, le pays du Grand Maréchal.

Je vois aussi Victor Clark, un jeune leader de l'état de Falcon.

Et je vois Don Freddy Alirio Bernal Rosales, gouverneur de l’état de Táchira.

De protecteur à gouverneur ! Cette figure de protecteur a donné des résultats, 100%, nous avons gagné tous les états pendant deux périodes en 2017 et cette année nous avons gagné là où nous avions nommé un protecteur. J'ai pris l'engagement auprès de l'opposition de ne plus nommer de protecteurs, et je ne vais plus en nommer dans aucun État ; que les gouverneurs assument pleinement leurs fonctions, et bien, nous
devons nous coordonner, non ? Coordonnons-nous, parlons, comme me l'a dit Garrido. Garrido me l'a dit. Garrido, c'est vrai, il a été secrétaire du comité des jeunes de son parti, puis secrétaire des jeunes de la paroisse, secrétaire municipal, et ensuite secrétaire général du parti des jeunes Acción Democrática, et ensuite secrétaire général du parti en tant que tel, c'est-à-dire que c'est un homme qui a connu une ascension, et maintenant il n'était pas sur les listes, il n'était pas dans la Gazette ; quand nous sommes arrivés à l'hippodrome, nous allions parier sur le gagnant et il n'était pas inscrit dans la Gazette, et soudain dans la dernière ligne droite, Garrido est passé et Garrido a gagné. Ah ! pour que vous puissiez voir à quel point la politique est complexe, pour que personne ne croie que la victoire est éternelle et permanente, mais personne ne croit que la défaite est aussi comme une punition. Ni la victoire ni la défaite ne sont éternelles et permanentes. Ce qui doit être éternel et permanent, c'est le travail de la bonne volonté, c'est la conscience critique, c'est la capacité d'apprendre, d'écouter le peuple, de changer avec les temps, de changer avec le peuple.

Ce fut une bataille intense. L'opposition – Monsieur les députés - doit reconnaître qu'il est difficile de battre le chavisme. Le gouverneur Galíndez me disait – je ne couvre personne, Galíndez – « J'ai gagné avec les votes du Chavisme... ». Que dit le Parti socialiste uni du Venezuela à Cojedes ? Que dit le Grand Pôle patriotique à Cojedes ? Galíndez me l'a dit, et il me l'a démontré avec un cahier où il note tout. Comme il est difficile de battre le Chavisme, n'est-ce pas ? Dans des élections. Nous sommes allés aux élections avec une loyauté absolue envers la Constitution. Il y a un an, il y avait un débat pour savoir s'il fallait organiser les élections des gouverneurs seulement en 2021, ou les organiser ensemble ; c’est dans le contexte du débat du dialogue national que l'opposition a mis sur la table l'idée d'organiser des élections conjointes, une méga-élection des gouverneurs et des maires, et c'est ainsi que cela a été convenu, et c'est ainsi que cela a été fait, et je crois que les méga-élections du 21 novembre ont été un succès total pour la démocratie vénézuélienne, pour le système électoral vénézuélien.


L'opposition a obtenu son meilleur résultat au niveau des mairies de ces 23 dernières années. Ah ! L'opposition a remporté 123 mairies sur les 335 que compte le pays, 123, et nous avons remporté 212 mairies ; c'est le résultat le plus équilibré des processus électoraux. Nous sommes allés aux élections par loyauté envers la Constitution et le peuple. Il est
difficile, Mesdames et Messieurs les députés de l'opposition, d'affronter un processus politico-électoral alors qu'il y a tant de problèmes objectifs créés par la guerre économique de toutes ces années, alors que nous avons été l'objet d'une des agressions les plus tragiques et les plus brutales qui aient jamais été faites contre le Venezuela en 200 ans de République ; une véritable guerre économique dans laquelle plusieurs bombes atomiques ont été larguées, professeur Escarrá, comme vous l'avez très bien expliqué dans votre discours devant cette Assemblée nationale, plusieurs bombes atomiques sur la monnaie, sur le pétrole, sur la production d'or, sur la circulation commerciale, sur le commerce extérieur, sur le droit de vendre et d'acheter des produits à l'étranger. J'ai dit à nos camarades, à notre équipe de travail, à ce que l'on appelle le haut commandement politique, que ces élections auxquelles nous allions faire face pourraient être les plus difficiles depuis 2015, où nous avons perdu de manière regrettable pour le pays, parce que les problèmes avaient augmenté, à cause des sanctions pénales, du blocus, même à cause du double blocus, le blocus, même à cause du double blocus, Père Numa, comme vous le dites toujours, Père Numa Molina, le double blocus auquel nous sommes soumis, le blocus économique, technologique et commercial de l'impérialisme américain, et le blocus des fonctionnaires bureaucrates, indolents et de la corruption qui a pris le contrôle de secteurs importants des institutions qui auront à répondre avec des services publics au pays ; Et je ne mens pas, je touche le point sensible, là où ça fait mal, pour que la douleur des nécessiteux, des opprimés, de ceux qui gémissent, de ceux qui souffrent, de ceux qui pleurent, de ceux qui crient, puisse être ressentie. Il n'a pas été facile de se lancer dans ce processus électoral dans ces conditions ; Monsieur le Président, Jorge Rodríguez, vous qui avez dû guider tous les processus de dialogue politique avec l'opposition, vous savez qu'il n'a pas été facile, dans des conditions comme celles-ci, dans une débâcle de ces caractéristiques, en raison des sanction, et du blocus, n'importe quel pays envisagerait de reporter les élections jusqu'à nouvel ordre, jusqu'à ce que l’on voit des signes de récupération de la capacité d'investissement, de financement, et de la capacité économique de sa population/ Mais nous croyons fermement qu'une Constitution est vivante si le peuple exerce ses droits de manière absolue et permanente, et l'un de ses droits fondamentaux est le droit d'élire et d'exercer la souveraineté politique, et donc, une fois de plus, à cette occasion, le peuple vénézuélien a été appelé à voter pour décider quels
seraient ses gouverneurs, ses maires, ses législateurs et ses conseillers, dans des conditions très précaires et difficiles.

Nous parlions récemment, dans l'interview avec le journaliste Ignacio Ramonet, des conditions objectives de la détérioration des services publics : La détérioration de l'eau du gaz, la détérioration de la distribution du diesel, de l'essence ; la détérioration d'importants services publics dans la distribution locale, de l'électricité ; que lorsque nous cherchons la cause profonde, nous arrivons au coup de massue que nous avons reçu pour pouvoir mettre à jour le stock de pièces de rechange pour toutes les industries du pays, pratiquement toute l'industrie du pétrole, du raffinage, du gaz, de l'électricité, de l'eau ; elle a été construite sur la base d'une dépendance presque totale de la technologie américaine. Personne n'a calculé, parce que personne ne l'a fait, les dommages qui pourraient être causés comme effet collatéral, nous pourrions l'appeler un effet indirect, les dommages qui pourraient être causés par toutes ces mesures de blocus commercial - financier aux services publics les plus sensibles, que la révolution a toujours garantis efficacement et presque gratuitement ce qui est une exception dans la région de l'Amérique latine et des Caraïbes, parce qu'il faut toujours comparer avant et pendant, le passé et le présent, et sachez que c'est la révolution bolivarienne, dans la splendide période de vaches grasses, de revenus croissants et d'absence de blocus dans les années 2004-2014, qui a pleinement garanti les droits sociaux du peuple et des services publics pratiquement gratuits pour l'ensemble de la population vénézuélienne, une exception en Amérique latine où, comme vous le savez tous et comme le savent nos migrants, ils font payer un bras pour chaque service aux personnes vivant à Bogota, à Medellín, à Quito, à Santiago du Chili et ailleurs. Nous avons donc travaillé dans des conditions objectives extrêmement complexes, difficiles, je dirais même douloureuses, et dans ces conditions objectives, eh bien, nous pouvons vraiment le dire, dire à tout le peuple vénézuélien, que nous avons obtenu un résultat bon, juste, nécessaire et équilibré et maintenant ce que je demande aux gouverneurs, aux maires, c’est : allez faire votre travail, allez résoudre les problèmes de notre peuple ; allez répondre aux besoins les plus pressants du peuple ; maintenant c'est votre tour, maintenant la balle est dans votre camp.

Comme le disait un de mes amis Ernesto, ce n'est pas la même chose de demander de l'eau que de donner de l'eau. Maintenant, je veux vous voir donner le meilleur de vous-mêmes, n'est-ce pas ? Avancer,
renforcer jusqu'au bout les institutions dans la croyance populaire, dans la sagesse populaire.

L’année 2021, nous avons également activé le dialogue politique avec les facteurs d'extrême droite au Mexique. Je peux dire que le dialogue au Mexique a été une grande réussite de patience, de persévérance et de foi en notre pays. Je crois au dialogue comme seule voie vers la paix, la compréhension, la réconciliation, le pardon, comme seule voie vers le développement d'un Venezuela uni, d'un Venezuela retrouvé. Dans le dialogue au Mexique, un agenda a été établi, il y a eu de grandes réalisations, Mesdames et Messieurs de l'opposition, un grand acquis : la reconnaissance par l'extrême droite Guaidocista de la légitimité et de l'existence du gouvernement bolivarien que je préside par mandat du peuple et de cette Constitution ; un grand succès, notre reconnaissance par cette extrême droite en tant que bloc politique belligérant et promoteur dans la vie politique démocratique du pays, nous avons établi un agenda positif, proactif, un agenda national de grande profondeur, avec une grande perspective. Et lorsque nous nous préparions à mettre en place cet agenda avec les deux délégations, mutuellement acceptées et reconnues, avec le soutien du gouvernement frère du Mexique, avec le soutien du Royaume de Norvège, avec le soutien de la Fédération de Russie et du Royaume des Pays-Bas, lorsque nous étions parvenus à un point optimal de conversation, de compréhension, de dialogue,

Cette année 2021, nous avons également activé le dialogue politique avec les facteurs d'extrême droite au Mexique. Je peux dire que l'établissement du dialogue au Mexique a été une grande réussite de patience, de persévérance et de foi en notre pays. Je crois au dialogue comme seul chemin vers la paix, la compréhension, la réconciliation, le pardon, comme seul chemin vers le développement d'un Venezuela uni, d'un Venezuela retrouvé. Là-bas, dans le dialogue au Mexique, un agenda a été établi, il y a eu de grandes réalisations, Mesdames et Messieurs de l'opposition, une grande réalisation, la reconnaissance par l'extrême droite Guaidocista de la légitimité et de l'existence du gouvernement bolivarien que je préside par mandat du peuple et de cette Constitution ; une grande réalisation, notre reconnaissance de cette extrême droite en tant que bloc politique belligérant et promoteur dans la vie politique démocratique du pays, nous avons établi un agenda positif, proactif, un agenda national de grande profondeur, avec une grande perspective. Et lorsque nous nous préparions à mettre en place cet agenda avec les deux délégations, mutuellement acceptées et
reconnues, avec le soutien de notre gouvernement frère du Mexique, avec le soutien du Royaume de Norvège, avec le soutien de la Fédération de Russie et du Royaume des Pays-Bas, lorsque nous avions atteint un point optimal de conversation, de compréhension, et que nous nous préparions à conclure des accords majeurs pour le bien du pays, pour le bien de la reprise économique, pour le bien de la récupération des droits sociaux du peuple, pour le bien de la paix, de la coexistence et de la participation politique, le gouvernement des États-Unis d'Amérique a enlevé le diplomate vénézuélien Alex Saab et l'a emmené de l'île du Cap-Vert vers une prison aux États-Unis, enlevé illégalement.

Vous savez, Jorge Rodríguez, président de l'Assemblée nationale, que le gouvernement des États-Unis s'était engagé auprès de l'opposition présente au Mexique, et s'était engagé auprès de nous à respecter le statut diplomatique d'Alex Saab, en tant que membre de la délégation vénézuélienne aux pourparlers au Mexique. Monsieur le Procureur général, Dr. Tarek William Saab, vous savez aussi très bien qu'il y a eu un accord exprès et des accords tacites lors de discussions directes et indirectes, en utilisant toutes les méthodes, avec patience. Et nous étions très optimistes quant au fait que, lors de ce cycle de négociations, nous allions aboutir de manière spectaculaire et miraculeuse à de grands accords pour le pays. Aujourd'hui, nous nous demandons, sachant que le gouvernement des États-Unis a enlevé au Cap-Vert le diplomate vénézuélien Alex Saab, protégé par le droit international, et que cela entraînerait une protestation indignée de la délégation vénézuélienne au Mexique, et provoquerait la rupture des pourparlers : pourquoi le gouvernement des États-Unis a-t-il fait cela ? Qui a pris cette décision ? Joe Biden ? Président Joe Biden, avez-vous pris la décision d'enlever Alex Saab et de l'emmener aux États-Unis ? Qui a pris la décision ? Le secrétaire d'État Antony Blinken ? Qui a pris la décision aux États-Unis ? Une décision qui a poignardé dans le dos les négociations de Mexico.


J'espère, et je le dis devant cette grande Assemblée, que des actions positives et rectificatives seront entreprises et que, plus tôt que tard, nous rétablirons le dialogue au Mexique, comme tout le pays l'attend pour avancer sur les propositions substantielles que nous avions déjà discutées et qui étaient déjà bien élaborées. Une année 2021, donc, de consolidation politique, qui, comme nous l'avons dit, en consolidant les
institutions, la démocratie, la paix ; en consolidant la stabilité interne, en consolidant le dialogue politique, la compréhension entre les Vénézuéliens, les conditions précises sont créées pour entreprendre la reprise économique du chemin de la croissance et la diversification des forces productives au Venezuela. Et c'est exactement ce qui s'est passé, en 2021, après cinq ans de persécution financière, de blocus, de boycott économique et commercial, nous avons réussi à activer les véritables forces économiques de la société vénézuélienne, en surmontant les circonstances et en activant les 17 moteurs de l'Agenda économique alternatif bolivarien, également avec beaucoup de patience, d'intelligence, de décisions appropriées et correctes dans les domaines monétaire, fiscal, commercial et de change ; dans le domaine des investissements productifs nationaux et internationaux, je peux annoncer aujourd'hui que le Venezuela, après cinq ans de guerre économique, de boycott et de blocus, a retrouvé le chemin de la croissance économique. Au troisième trimestre de cette année, l'économie a atteint une croissance de 7,6 %. Et les institutions spécialisées prévoient une croissance de plus de 4 % pour l'économie vénézuélienne en 2021, ce qui est une merveilleuse réussite pour notre pays. La croissance du commerce extérieur, des importations à 33% pour cent, la croissance du commerce extérieur et des importations par le secteur privé lui-même, sans le dollar Cadivi, dans une véritable économie durable, soutenable, Dr. Calixto Ortega, président de la Banque centrale du Venezuela, mes salutations ; camarade Tareck El Aissami, vice-président économique du pays, mes salutations.

Voici les données, regardez la croissance du troisième trimestre, la mesure du quatrième trimestre est encore en attente. Laissez-moi vous dire que l'explosion économique commerciale au cours du trimestre d'octobre, novembre et décembre, vous l'avez vu de vos yeux, n'est-ce pas, a été plus élevée, presque le double du reste des trois trimestres précédents de l'année 2021. Au troisième trimestre, nous avons eu une croissance de 7.6, je l’ai dit, non ? Et la croissance annuelle prévue (2021), vous diront les experts dans leurs études, devrait être supérieure

4 %. La consommation des ménages a augmenté de 4,9 %. Ce sont des indicateurs économiques concrets de l'économie réelle, qui a bien réagi après la récupération de la stabilité politique, une condition sine qua non pour entreprendre la grande tâche, le grand exploit de la reprise économique du Venezuela, du gagnant-gagnant, car qui peut-il nuire, je vous le demande, députés, généraux ? Ministres, gouverneurs, gouverneurs, je vous le demande, à qui cela peut-il nuire au Venezuela
que l'économie ait des taux de croissance, que l'économie reprenne son expansion, dans la génération de biens et de services, dans la génération de richesse monétaire, dans la génération d'emplois, dans la création de bien-être pour que les gens puissent vivre ? Qui pourrait en être lésé ? Parce qu'il y a eu des secteurs politiques nationaux qui ont misé tout leur capital, toute leur force et tout leur pouvoir politique pour endommager l'économie nationale, l'industrie nationale, la monnaie nationale.

Pourquoi le Venezuela se voit-il interdire d'exporter du pétrole, de vendre du pétrole et d'acheter tous les éléments et les pièces de rechange nécessaires pour produire du pétrole, de l'essence et du diesel ? Pourquoi le Venezuela se voit-il interdire sa liberté économique, sa liberté commerciale ? Ou est-ce que le Venezuela n'a pas le droit de vendre les produits qu'il fabrique, de vendre ses richesses à l'étranger, de recevoir les bénéfices et de les investir : dans les salaires, l'emploi, l'éducation, la santé, le logement, les infrastructures, les routes, les services publics ?

Qui a retiré au peuple vénézuélien le droit d'avoir une liberté économique, une liberté commerciale et de sortir dans le monde pour chercher ce dont il a besoin pour sa vie économique ? Je me pose cette question dans le contexte de l'annonce de la croissance de l'économie réelle que nous avons réalisée avec l'effort et le travail national. Je remercie tous les travailleurs, les entrepreneurs du pays et le pays tout entier, parce que cette réalisation de la croissance économique 2021 est une réalisation collective, c'est une réalisation partagée, c'est une réalisation nationale.

C'est un accomplissement de nous tous.

C'est magnifique ce soir, n'est-ce pas ? Ça ne pourrait pas être plus beau. Permettez-moi de commenter, mais pendant que je buvais de l'eau, j'ai commencé à regarder la beauté de ce Palais législatif fédéral, siège de l'Assemblée nationale, la façon dont il a été préparé pour accueillir les délégations invitées, les ambassadeurs, et s'il manque quelque chose, Cilia, c'est la lune, le croissant de lune illuminant le beau ciel de la Caracas patriotique, belle et sûre ; de la Caracas du Libérateur ; belle, belle, belle, belle, belle. Vive la belle beauté !

J’ai donné juste quelques données, sûrement la Banque centrale du Venezuela en temps voulu, le vice-président de l'économie, le vice-président exécutif qui est également ministre des Finances et tient les
rênes des finances et du Trésor national, Madame Delcy Rodriguez, publiera certaines de ces données qui devraient ratifier cet esprit de travail parmi tous les Vénézuéliens, une augmentation de 4%, une augmentation de 9 % de la consommation des ménages, une augmentation de 8,7 % de la consommation du gouvernement, la consommation du gouvernement étant l'argent qui circule dans l'économie ; une augmentation de 3,1 % de l'investissement, une augmentation de 4,9 % des exportations, en particulier des exportations non pétrolières, l'économie non pétrolière.

Regardez l'économie numérique, nous avons proposé une économie numérique à cent pour cent en 2021, je l'ai proposé devant cette Assemblée, vous vous souvenez ? Eh bien, nous avons atteint 80 % d'économie numérique ; ce n'est pas tout ce à quoi nous aspirions mais c'est un grand pas ; nous avons créé les conditions pour le fonctionnement du bolivar numérique, et le lancement du bolivar numérique, et la réexpression monétaire a été un succès total de la Banque centrale du Venezuela, je le reconnais et je demande des applaudissements pour cette mesure économique qui a supprimé six zéros du bolivar et a donné de la force à sa présence numérique, bolivar numérique, réexpression monétaire.

Allons-y, regardez, additionnez, additionnez les politiques, les actions, les événements de l'économie numérique. En 2020, 121 millions 432 000 transactions ont été effectuées par voie numérique, 121 millions. En 2021, nous avons réalisé 201 millions de transactions, ce qui représente une augmentation de 65 % des transactions économiques ; en termes de transactions économiques dans la monnaie nationale, le bolivar, parce que nous avons mis en place des mécanismes qui permettent la défense du bolivar, sa récupération future et sa coexistence avec le dollar et avec les autres monnaies et crypto-monnaies qui fonctionnent dans l'économie nationale, c'est l'économie de la nouvelle ère, c'est l'économie du futur, la coexistence des monnaies ; dans ce cas, le Venezuela n'a pas renoncé et ne renoncera jamais à sa monnaie, le bolivar ; ce que nous voulons, c'est son rétablissement sur la base de la création de richesses réelles et nous y parvenons pas à pas, pas à pas.

Ceci dans le contexte d'une guerre économique, dans le contexte d'un pays qui subit des guerres, des pressions, des mesures, plus de 504 mesures de sanctions et des mesures d'agression économique que le Venezuela a subies ces dernières années contre toute son économie, son industrie, son appareil commercial, son appareil financier.
En ce qui concerne la production pétrolière, nous avons franchi en décembre une étape importante en atteignant une production de 1 million de barils par jour avec un investissement uniquement et exclusivement national, et avec la participation des travailleurs du pétrole

cette année, notre objectif est d'atteindre 2 millions de barils par jour pour continuer à contribuer au cours de l'économie et à son développement.

C'est l'engagement que les travailleurs de l'industrie pétrolière ont juré à notre pays. De même, dans le cadre de la nouvelle économie post-rentière et du programme de substitution des importations, la production agricole a joué un rôle stellaire et fondamental. Je peux dire que dans les plans alimentaires nationaux, le ministre de l’Alimentation, le major général Leal Tellería, la production des CLAP au Venezuela a été récupérée de manière très importante. Il y a deux, trois ans, nous avions encore les CLAP, 60, 70 % des CLAP étaient importés de l'étranger, avec l'assaut impérialiste du gouvernement de Donald Trump, la persécution contre les hommes d'affaires des pays qui nous ont vendu les CLAP, il est arrivé un moment où ils nous ont fermé toutes les portes du monde, toutes, 2019, 2020, ils ont fermé toutes les portes pour tuer le programme CLAP ; cette extrême droite se frottait les mains en conspirant ; c'est là qu'est née la conspiration contre Alex Saab, le peuple du Venezuela doit le savoir. Le complot contre l'homme d'affaires et diplomate vénézuélien Alex Saab est né précisément pour détruire le CLAP. Il est né pour détruire l'importation d'éléments nécessaires pour l'agro-industrie, pour l'industrie pharmaceutique, l'importation de médicaments, mais surtout pour détruire les CLAP, et nous nous sommes alors fixé un objectif fort, qui est de produire des CLAP sur le sol vénézuélien, et je peux dire aujourd'hui que 96 % des CLAP qui arrivent aujourd'hui dans les foyers vénézuéliens est produit nationalement, par l'agro-industrie vénézuélienne, par l'économie nationale.

Ce sont des faits importants : la croissance de la production de pétrole, de la production d'or, la croissance du tourisme, comme on peut le constater, la croissance de la production industrielle, la croissance du commerce national, la croissance du secteur financier, la croissance de l'agriculture et de l'agro-industrie, l'expansion du marché intérieur et du commerce, sont des éléments qui font de l'année 2021 la première année de reprise et de croissance économique au Venezuela ; la reprise
politique est arrivée, la stabilité politique est arrivée, et avec elle, nous avons obtenu la reprise de la croissance économique dans notre pays.

Ce sont des éléments caractéristiques très importants du développement de cette année 2021 ; Nous espérons que 2022 sera une année permettant de maintenir la croissance économique de l'économie réelle, de stimuler la croissance économique de l'économie sociale, un phénomène économique qui fait aujourd'hui la joie de nombreux foyers vénézuéliens, 2022 devra être marquée comme l'année de l'émergence et de la consolidation de ce phénomène économique, de l'émergence des entrepreneurs dans notre pays, des entreprises sociales et familiales; Il y a des milliers de milliers d'hommes et de femmes, souvent très jeunes, qui ont fait confiance à leurs connaissances et à leur travail, et qui sont devenus aujourd'hui des entrepreneurs dans notre pays. Et ils descendent dans la rue pour proposer leurs produits, leurs biens, leurs services, leurs compétences professionnelles.

Je dis aux entrepreneurs du pays, aux femmes entrepreneurs du pays, cette année 2022 nous allons développer le crédit, le financement et le soutien aux entreprises du pays.

J'appelle toutes les banques publiques, toutes les banques privées, à regarder les entrepreneurs, à les soutenir. Avec les 4F, Héctor Rodríguez, n'est-ce pas ? Passez le micro à Héctor Rodríguez.

Héctor Rodríguez a trouvé une formule dont nous parlions récemment, une formule pour soutenir les entrepreneurs, qu'ils appellent les 4F. Un bon nom 4F, surtout parce que nous sommes à la veille de commémorer cette année le 30e anniversaire de la glorieuse rébellion anti-impérialiste et anti-oligarchique du Commandant Hugo Chávez et du Mouvement révolutionnaire bolivarien 200, le 4 février 1992. Il faut saluer le 4 février.

Eh bien, Gouverneur Héctor Rodríguez, soyez le bienvenu, que pouvez-vous dire au pays sur cette formule que vous avez trouvée ?

Gouverneur de l'État de Miranda, Héctor Rodríguez. Merci, Président, bonsoir à vous, à tous les députés, aux collègues gouverneurs de tout le pays qui nous voient, qui nous écoutent. Tout d'abord, félicitations pour cette année 2021, à vous, à tout le peuple vénézuélien ; car comme vous l'avez dit à juste titre, vous avez consolidé la paix, le dialogue et cette paix et ce dialogue qui ont été consolidés, cette victoire de l'institutionnalité vénézuélienne et de la Constitution vénézuélienne
contre l'agenda impérial, ont apporté une année de croissance économique malgré le blocus. Cela doit continuer et il n'y a aucun doute que dans tout le pays, Président, il y a beaucoup de volonté, beaucoup de capacité, dans chaque communauté, dans chaque école, dans chaque lycée, dans chaque université, des jeunes, des adultes âgés, avec la volonté de construire un pays, avec la volonté de faire, de produire, de construire un meilleur avenir et de surmonter le blocus.

Dans cette optique, Monsieur le Président, depuis l’état de Miranda, nous avons commencé une expérience que nous avons partagée avec vous, que nous avons appelé les 4F.

Le premier F concerne la formation, la plupart des entrepreneurs savent ce qu'ils veulent faire, comment le faire, mais lorsqu'ils doivent se rendre dans une banque pour effectuer certaines démarches administratives, certaines démarches financières, ils n'ont pas nécessairement les connaissances et viennent toujours nous demander un soutien, une formation dans ce processus, notamment en matière financière.

Le second est lié à la formalisation. L'État, la bureaucratie, comme vous l'avez dit à juste titre, rend difficile pour les entrepreneurs de passer par tout le processus de création de la société, de création des statuts, de création de comptes bancaires, il semblerait que la bureaucratie soit contre les entrepreneurs. C'est pourquoi il est si important, Monsieur le Président, que l'ensemble de l'appareil gouvernemental, l'ensemble des dirigeants, accompagnent nos entrepreneurs et facilitent le processus de formalisation.

Le troisième F, Monsieur le Président, concerne le financement, le levier nécessaire pour que cette idée, cette proposition, ce désir de construire un pays puisse devenir une réalité.

Et le dernier F, Président, concerne la foire, où nos entrepreneurs peuvent montrer tout leurs talents, toute leur capacité.

Je suis convaincu, Monsieur le Président, qu'au Venezuela, nous sommes capables de faire tout ce dont nous avons besoin pour vivre dignement, et vous vous êtes engagé sur cette voie, et vous pouvez compter sur le fait que dans toutes les communautés vénézuéliennes, il y a le désir, l'amour et la capacité de faire un pays productif. Merci beaucoup.
Président Nicolás Maduro. Eh bien, les 4F de l'entreprenariat. Très spécifiques, elles doivent être prises en compte par la ministre des finances, Madame Delcy Rodríguez, le vice-président de l'économie, les présidents des banques publiques, de la Banque du Venezuela. Entendu. Le président du Banco de Venezuela, du Banco Bicentenario, du Banco del Tesoro, et les présidents des banques privées sont présents. Les portefeuilles prioritaires doivent être ouverts aux entrepreneurs avec les 4F, Formation, Facilitation, Financement et Foires ; en d'autres termes, le marché afin de pouvoir placer leurs produits de façon permanente.

Un autre élément important a été la lutte contre l'hyperinflation induite, l'un des maux les plus terribles et les plus toxiques que nous ayons eu à affronter sous la forme d'une guerre économique contre le peuple, pour créer le besoin, la faim, le désespoir et pour que le peuple se rende; pour confondre un peuple et faire en sorte que tout un peuple se rende et abandonne sa terre et sa souveraineté aux puissants du monde.

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Vous êtes avec nous et vous vivez une page unique dans l'histoire de la résistance d'un peuple contre l'une des guerres les plus cruelles et criminelles, qui nous a touchés pendant ces années.

Nous avons apporté beaucoup de patience et de protection sociale à la population. Au cours des quatre derniers mois, nous avons connu une inflation consécutive à un chiffre ; en décembre 2021, c'était l'inflation la plus faible, décembre étant le mois de la plus forte pression dans le schéma de l'hyperinflation induite, c'était l'inflation la plus faible depuis 2015.

Cela nous rend optimistes quant au fait que nous avons surmonté le fardeau de l'hyperinflation et qu'avec beaucoup de discipline, de travail, d'efforts, d'intelligence, d'audace et de sagesse, en 2022, nous serons en mesure de suivre la voie de l'aplatissement et de la défaite de l'inflation élevée.

De même, en termes de devises, un système a été mis en place qui a fait que, entre juillet et décembre 2021, le dollar sur le marché non officiel des changes, le soi-disant dollar parallèle, a augmenté en moyenne de 3,3% par mois en cinq mois ; dans le passé, dans les années de la conspiration dure 2019, 2020, il avait augmenté de 100, 150 et même 200% en un mois. Des décisions, des mesures, des actions et surtout un consensus tacite entre les acteurs économiques du
Venezuela pour que l'économie fonctionne, pour que les institutions fonctionnelles suivent leur propre chemin, pour que l'économie suive son propre chemin. Et l'économie doit être un lieu, un espace où nous nous rassemblons tous pour travailler à sa croissance, à son développement, à son équilibre, à son bon fonctionnement.

Cela pourrait donner une réponse à la question que je posais, formulée d'une autre manière, j'ai dit, à qui profiterait que l'économie soit attaquée et détruite ?

Il y a ceux qui, dans l'opposition vénézuélienne, ont avancé la théorie, la thèse, des partis politiques d'opposition et certains hommes d'affaires milliardaires de l'opposition - qui aiment, qui boivent - qui jouent constamment le jeu de la conspiration ; depuis leur position d'hommes d'affaires, ils soutiennent depuis des années que plus l'économie est mauvaise, plus vite ils arriveront au pouvoir.

Je vous dis seulement que vous avez fait souffrir le peuple, que vous avez créé des difficultés, des douleurs et des sacrifices, mais combien vous, les extrémistes de la droite économique et de la droite politique, combien vous êtes loin du pouvoir politique, combien vous êtes loin de l'amour et du soutien du peuple !

C'est pourquoi je pose la question, reformulée : qui a intérêt à une économie équilibrée, harmonieuse, responsable et disciplinée ? Il est dans l'intérêt de tous que l'économie se développe et génère des biens, des services, des emplois et de bons salaires. Il est dans l'intérêt de tous que l'économie se développe, se diversifie, trouve de nouveaux débouchés et de nouveaux produits à exporter et génère des richesses pour le pays. Dans l’intérêt de qui ? Dans notre intérêt à tous. C'est dans l'intérêt de tout le pays. C'est certainement dans l'intérêt de l'ensemble du pays. C'est dans l'intérêt de l'homme ou de la femme d'affaires, de la classe ouvrière, de l'enseignant, du médecin, de l'entrepreneur, de la femme au foyer, de la famille, de la grand-mère, de la tante, du père, de l'étudiant, c'est dans l'intérêt du pays tout entier.

Et si nous voulons un échantillon, regardons au-delà des chiffres de la croissance économique, les mouvements commerciaux, la croissance du commerce extérieur. Examinons les conditions actuelles en 2021 par rapport à 2019, 2018 et la famille vénézuélienne.

Il ne fait aucun doute que nous sommes passés d'un stade de résistance farouche à un stade de redressement, et de là, nous devons passer à un nouveau stade d'épanouissement, de diversification et de croissance
soutenue dans la génération de biens, de produits et de richesses pour notre pays. C'est une situation gagnant-gagnant.

Gagner pour gagner pour le bien de tous, pour le bien de tous, pour l'amour entre tous, avec l'amour pour tous, María León, et tous. Mes salutations vont à María León, à Fernando Soto Rojas.

A Noelí Pocaterra.

Trois chamans, deux chamanes et un chaman.

De la patrie en résistance, deux chamanes et un chaman. Le chaman commandant Soto Rojas, une salutation affectueuse, une accolade. Continuons dans toutes ces batailles. L'économie, l'économie, l'économie. Il y a beaucoup à faire, beaucoup à dire et beaucoup à demander à notre peuple.

L'année 2021 est aussi une année de confrontation avec la pandémie. Le Venezuela a créé une méthode qui lui est propre - made in Venezuela -, qui est la méthode 7 + 7, une méthode que nous étions en train de perfectionner, qui nous a permis de combiner une semi-quarantaine avec une semi-flexibilisation, c’est selon, si le verre est à moitié vide ou à moitié plein, une quarantaine flexible de sept jours de protection a été combinée avec une flexibilisation qui a permis l'activation de l'économie et de la vie sociale des Vénézuéliens. Le 7 + 7 a toujours marché, et on l'a gardé. Nous avons maintenu les méthodes préventives de la médecine familiale, en cherchant les cas par des visites porte à porte, en appliquant nos propres méthodes au milieu d'une pandémie qui ne cesse pas dans le monde, c'est un mensonge ce qu'ils disent dans certains endroits que la pandémie est terminée, que la pandémie est passée. Ce n'est pas vrai, la pandémie n'est ni terminée ni passée, la pandémie est bien vivante dans le monde, elle touche des millions d'êtres humains, il faut voir comment la pandémie ravage l'Europe, les États-Unis, le Brésil et d'autres pays du monde. Nous avons commencé avec beaucoup d'efforts à obtenir les vaccins.

Je veux remercier nos frères dans le monde, sans leur coopération, leur soutien solidaire, il aurait été impossible d'importer les vaccins et de vacciner la population du Venezuela, aujourd'hui nous atteignons 95 % de la population adulte vaccinée, 95 %. Grâce à la Chine, à la Russie, à Cuba, grâce à nos frères et sœurs du monde entier, le Venezuela a obtenu ses vaccins.
Et nous avons commencé la vaccination des enfants de plus de 2 ans, la vaccination s'est intensifiée ces derniers jours, ministre du Pouvoir populaire pour l'éducation, Yelitze "la Avanzadora", j'ai de nouveaux chiffres qui augmentent dans les écoles et les lycées, les enfants de plus de 2 ans sont vaccinés. Il est très important que nous atteignions cet objectif, 95, 100 % de toute la population âgée de deux ans et plus, ce serait spectaculaire parce que nous nous protégerions contre l'incertitude, de ce qui va se passer avec ces variantes qui émergent dans le monde.

Je dis aux parents, levez la main, ceux d'entre vous qui sont pères et mères ; levez la main, ceux d'entre vous qui sont grands-parents, eh bien, lorsqu'un fils ou une fille naît, lorsqu'une petite-fille ou un petit-fils naît, la première chose à laquelle vous prêtez attention est le pédiatre et les vaccinations. N'est-ce pas ? Et ils les vaccinent, ministre Carlos Coronado. Où est-il ? Alvarado, pardon, il est couronné, il a couronné son saint, Carlos Alvarado.

C'est la première chose, n'est-ce pas, Carlos ? Chaque année, nous menons des campagnes de vaccination pour les enfants, et nous leur administrons presque 12 vaccins, totalement gratuits, 12 vaccins, Diosdado.

Cela signifie que les systèmes de stimulation immunitaire, les systèmes de protection immunitaire, sont conçus à travers les vaccins, principalement pour protéger les enfants. Ce vaccin a été développé pour les adultes, suite à la pandémie, mais si quelqu'un est prêt à recevoir un vaccin, ce sont les enfants, alors allez-y en toute confiance et faites-vous vacciner contre le coronavirus, vous et les enfants de plus de deux ans, allez-y en toute confiance, c'est pour le mieux.

Et c'est aussi pour maintenir les cours en présentiel, qui est une autre des réalisations de l'année 2021, nous avons enfin pu revenir aux cours en présentiel, et nous les avons maintenus. Et je dis aux pères, aux mères, aux grands-mères et aux représentants, et je dis aux étudiants et aux enseignants, que les cours en présentiel ont été une bénédiction pour reconnecter les étudiants avec leurs livres, avec leurs études, avec leur travail, avec leurs camarades de classe, avec leurs amis, avec leur vie sociale. Cela a été très, très bénéfique pour la psyché collective, pour la vie, pour le partage familial, pour reconnecter nos enfants, dont beaucoup étaient dans la rue. Vous les avez vus dans les rues en groupes, vous les avez vus par ci par là, des groupes de six, dix, quinze
enfants ; maintenant ces groupes sont dans les écoles, ces groupes sont dans le lycée, et nous devons faire un effort extraordinaire Yelitze, j'allais dire " Aristobulo", j'allais dire "un grand effort Aristobulo ". Ce doit être son esprit qui est présent ici, notre grand Aristóbulo Istúriz, notre maître bien-aimé, notre frère aîné.

Yelitze, nous devons faire un immense effort ; Vice-président social, c'est la tâche que je t'ai donnée, Mervin, tu as cette tâche pour augmenter la scolarisation. Nous avons réussi à dépasser 90 % de scolarisation en moyenne dans l'éducation vénézuélienne, et nous avons réussi à dépasser 84 % d'éducation publique gratuite et de qualité, dans le cadre de l'éducation en général. 84% des étudiants vénézuéliens sont dans des écoles, des lycées et des universités publics. Prenez note, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, pour vos gouvernements respectifs.

Oui, une éducation publique gratuite et de qualité pour le peuple est possible ! Oui, c'est possible ! Quand les néolibéraux disent que ce n'est pas possible, que tout doit être privatisé, oui c'est possible, oui c'est possible !

Aujourd'hui, je tiens à adresser mes bénédictions et mes félicitations aux enseignants du pays, le 15 janvier étant le jour de gloire des enseignants.

Félicitations à Alexis Corredor, professeur du peuple, recteur du Conseil national électoral, professeur à Cúa, je l'y ai rencontré lorsqu'il était professeur dans les Valles del Tuy.

Félicitations à vous tous, vous allez avoir de bonnes nouvelles ces jours-ci de quelque chose que j'ai autorisé pour vous.

Donc la pandémie, eh bien, vous devez prendre soin de vous. Nous avons étudié, j'ai étudié, avec la Commission Covid-19, le comportement des pandémies dans d'autres périodes historiques, le comportement de la peste noire, qui a détruit 60 % de la population européenne à l'époque, il a fallu 200, 300 ans pour que la population européenne se rétablisse après la pandémie, le nombre de la population. J'ai étudié le comportement de la mal nommée grippe espagnole il y a 100 ans. J'ai également étudié le comportement d'une grippe pernicieuse qui, en 1957, a touché la population de l'Asie, mais qui y a été contenue. Et j'ai étudié le comportement de la pandémie au Venezuela. En 2021, nous
avons dû faire face à toutes les variantes. Nous avons eu la variante brésilienne P1, nous avons eu la variante brésilienne P2, nous avons eu la variante Delta, et en décembre nous avons eu la variante Omicron. Aujourd'hui, la variante Omicron devient dominante, Ministre Alvarado, Ministre Gabriela, aujourd'hui. Parce que la variante Omicron est hautement contagieuse, elle surpasse toutes les autres variantes, hautement contagieuse. Elle bat des records de contagion dans le monde entier, elle détruit les systèmes de santé dans le monde entier. Les preuves scientifiques disent que la variante Omicron est moins dangereuse et moins mortelle, mais je dis que coronavirus est coronavirus, et le coronavirus est traître. Eh bien, bien, bien méchant. Personne ne devrait être confiant, toute personne qui ressent ce qu'elle pense être un petit refroidissement devrait se rendre à un centre médical.

Nous devons faire un grand effort, Madame Delcy Rodríguez, Alvarado, Gabriela, des médecins du Venezuela, la Mission 100% Barrio Adentro, ont passé deux ans dans le stress, l'épuisement et la fatigue d'une pandémie, vous devez voir un médecin qui a été en service pendant deux ans. Pendant que nous dormons ou que nous nous reposons dans nos maisons, avec nos familles, là, dans les CDI, dans les cliniques ambulatoires, dans les hôpitaux, dans les cliniques, il y a les médecins, les infirmières, les aides-soignantes, les vrais héros du pays, qui soignent, qui soignent, qui soignent..

Cela vaut la peine de les applaudir, cela vaut la peine de reconnaître, cela vaut la peine de leur apporter un soutien, un véritable soutien efficace direct, et aussi de les appeler à ne pas se fatiguer, que personne ne se fatigue ; la variante Omicron est plus contagieuse, il faut prendre soin de soi ; celui qui prend soin de lui... se porte bien. En ce moment, en décembre, nous avons eu une heure folle. Savez-vous ce qu'est une heure folle ? Quelqu'un a-t-il participé à une heure folle ? Oui

Mario Silva a-t-il passé l'heure folle ? Décembre était une heure folle, mais pas ici, dans le monde entier. Les gens pensaient que le coronavirus était terminé. Au cours de la dernière semaine de décembre, j'ai les données ici, au cours de la dernière semaine de décembre et de la première semaine de janvier, le Venezuela a enregistré une diminution record du nombre de cas de coronavirus, et nous avons atteint le chiffre de cinq cas pour 100 000 habitants, alors que l'Espagne a atteint 1 300 pour 100 000 habitants le même jour, et que les États-Unis ont atteint 1
350 pour 100 000 habitants, le Venezuela a atteint 5 cas pour 100 000 habitants. Mais l'heure folle est arrivée, et aujourd'hui, le 15 janvier, je dois dire que nous avons atteint 18 cas pour 100 000 habitants, c'est une croissance exponentielle, passer de cinq cas à 18 cas en 15 jours est inquiétant, c'est pourquoi j'appelle à prendre soin, et j'appelle tout le monde à se faire vacciner ; heureusement, nous avons assez de vaccins pour vacciner toute la population vénézuélienne de plus de deux ans pendant toute l'année 2022, nous avons des vaccins dans les entrepôts, pour vacciner tout le monde, pour faire le rappel.

Qui ici a fait le vaccin il y a six mois ? Vous devez tous aller vous faire faire le rappel demain. Qui d'entre vous a eu le rappel ? Qui n'a pas eu le rappel? Tarek, vous êtes un procureur, Ruiz. Qui a levé la main, là-bas ? Roside. Les recteurs du pouvoir électoral. Mario Silva, tu n'as pas mis le booster ? Il faut que tu arrêtes de fumer Mario, tu fumes tout le temps, tu fumes deux paquets de Belmont par jour, j'ai ces informations, les services secrets. Tu dois arrêter de fumer Mario. Il y a une bonne méthode pour arrêter de fumer, vous entendez ? Je vous montrerai plus tard.

Nous sommes donc à 18 cas pour 100 000 ; tous ceux qui sont vaccinés depuis six mois, c’est automatique, ils vont à leur centre et ils l’obtiennent... Nous vaccinons avec le vaccin Sputnik Light, un vaccin puissant, avec le vaccin Abdala de Cuba, un vaccin très puissant, et avec des vaccins chinois, plusieurs vaccins chinois que nous avons, heureusement. Alors prenons soin de nous. J'ai dit, et ne manipulez pas, que nous ne renonçons pas aux mesures de protection, nous ne pouvons pas y renoncer. C'est un mensonge que la pandémie soit une simple grippe. Les pays qui commettent l'erreur de la traiter comme une grippe font une erreur tragique pour la santé de leur propre pays et des pays voisins ; il s'agit d'une pandémie ; cet Omicron est plus contagieux, mais moins mortel. Certains disent que ce pourrait déjà être la fin de la pandémie, personne ne le sait, ce sont des spéculations ; en vaccinant nous nous préparons à tout scénario, et le Venezuela a la méthode 7 + 7

portée de main quand il faut l'appliquer, et je le dis fermement, mais je demande que les médias et les réseaux sociaux ne manipulent pas ce que je dis, car les deux fois où je me suis exprimé sur ce sujet ils ont manipulé, bêtement... Ah Winston ! Winston Vallenilla, l'héritier d'Amador Bendayán, n'est-il pas le premier présentateur du pays ? Premier présentateur du pays. Winston ? Personne ne bat Winston, tu m'entends ? Ce qui se passe, c'est qu'il se consacre à la politique. Si Winston avait
un programme de divertissement en direct le samedi, il battrait le record d'audience. Winston Vallenilla, regardez-le, il est calme, à tout moment il sort son nouveau programme "Winston de maravilla". On va l'appeler "Wonder Boy" ; non, non, non, non, non, pas Wonder Boy. Wonder Man

Et il est à côté de nul autre que l'acteur principal, le "galán de los barrios" Pedro Lander, député et président du mouvement théâtral pour les enfants et les jeunes, César México, acteur principal, le "galán de los barrios".

Alors, que va-t-il se passer lors de la pandémie ? Ce qu’il faut, c'est prendre soin de nous-mêmes ; ensuite, nos scientifiques détermineront tout le reste. Les trois éléments clés pour faire face à la pandémie et maintenir nos libertés, parce qu'il y a des secteurs négationnistes en Europe et dans la droite latino-américaine qui disent que se faire vacciner c'est perdre la liberté. Moi je dis l'inverse, je dis que se faire vacciner c'est garantir la liberté de pouvoir se déplacer dans la société, protégés.

La vaccination est synonyme de liberté, et les trois composantes: prendre soin de soi, se faire vacciner et avoir les meilleurs traitements du monde prêts, c’est ce que nous avons ; nous avons les meilleurs traitements du monde, et attendons l'évolution, et que personne ne manipule mes paroles quand je dis que nous ne renonçons pas au 7 + 7, s'il est nécessaire, s'il était nécessaire plus tard ; je crois qu'il n'est pas nécessaire en ce moment, ici, et que le Venezuela peut continuer à fonctionner en prenant soin de lui-même de manière responsable comme nous fonctionnons avec une flexibilité et des libertés totales.

Il est donc très important de poursuivre ce combat aussi longtemps qu'il le faudra pour faire face à la pandémie, pour avancer contre la pandémie, pour résister contre la pandémie.

Dans une autre dimension de la bataille que nous avons menée en 2021, il s'agit des questions sociales, du rétablissement de l'état de la protection sociale, c'est là que se trouvent les blessures les plus profondes et que se trouve la résistance la plus intense de notre part, avec les conseils communaux, les Communes, avec les CLAP, avec l'UBCh, avec la force sociale, s'occupant de ceux qui souffrent, de ceux sont dans le besoin.

L'année dernière, dans le budget, nous avons consacré 76 % des dépenses et des investissements budgétaires de l'année aux questions sociales. Qu'entendons-nous par "questions sociales" ? Dans le carnet
de la patrie et les systèmes de primes, qui sauvent les gens à la fin du mois, quand le salaire n'est pas suffisant, le système de primes. Quand on parle de questions sociales ? Dans la santé publique, en récupérant tous les centres de santé du pays ; en garantissant l'éducation publique gratuite et de qualité ; dans la construction de logements, en mettant l'être humain au centre avec les missions et les grandes missions.

J'ai créé un plan spécial contre la pauvreté et l'extrême pauvreté dans le pays, à travers la cartographie sociale créée par Ricardo Menéndez, dans une méthodologie que, je dois l’avouer, Monsieur l'ambassadeur de Chine, j'ai apprise en Chine et que nous avons apportée au Venezuela avec notre modalité de cartographie sociale, déterminer les points spécifiques sur la carte et sur le territoire où les besoins sont les plus importants, et y aller directement pour apporter de la nourriture, des revenus, de la santé, de l'attention au logement et l'attention humaine si nécessaire à ceux qui souffrent, à ceux qui sont dans le besoin, à ceux qui se sentent seuls : le plan Amour en action pour les victimes du blocus.

Je voudrais que le ministre, le jeune ministre, enlevant son masque, puisqu'il est à distance, dise à notre peuple, parce que parfois il n'y a pas beaucoup d'informations sur la façon dont le Mouvement Somos Venezuela, Monsieur le Président Jorge Rodríguez, un mouvement gouvernemental de travailleurs de l'action sociale qui comprend 200 000 brigadistes, comment le Mouvement Somos Venezuela, de façon parfois invisible, va jusqu’aux derniers quartiers, aux derniers villages pour apporter l'espoir, pour apporter l'amour, pour apporter l'attention aux plus nécessiteux, aux plus pauvres.

J'aimerais, si c'est possible, si c'est à votre portée, un micro pour ce jeune leader révolutionnaire de Mérida, qui est aujourd'hui ministre de la Jeunesse et des Sports et qui est aussi le vice-président pour le socialisme social dans les domaines territorial et social. Comment a été cette année ? Mervin, s'il te plaît, le plan sur lequel nous avons travaillé, l'amour en action, pour s'occuper des victimes de la guerre économique. S'il vous plaît.

Vice-président sectoriel pour le socialisme social et territorial, Mervin Maldonado. Bonsoir Président, pour vous, pour toutes les personnes présentes, pour tout le pays. Comme vous l'avez dit, 2021 a été une année de récupération de l'État providence social, créé par la
révolution bolivarienne, réglant la dette sociale historique, héritée de la Quatrième République, mais qui malheureusement, en raison du blocus économique, a souffert de l'attaque multiforme contre notre pays, qui a laissé des blessures au peuple vénézuélien.

C'est pourquoi vous avez créé le Plan d'amour en action pour les victimes du blocus économique, qui regroupe tous les niveaux du gouvernement bolivarien national, régional et municipal, et surtout le pouvoir populaire, les conseils communaux, les communes, par le biais du Système de missions et de grandes missions, et avec le glorieux mouvement Nous sommes le Venezuela, qui se déploie sur tout le territoire national semaine après semaine tout au long de l'année, en allant vers les 2500 communautés qui ont été identifiées comme les plus vulnérables. Il y a déjà 1800 Bases de Missions Sociales, dans le différentiel qui est en train de les construire, et avec des soins de santé par des médecins, des infirmiers, des infirmières, des étudiants en médecine ; en matière d'alimentation, avec les Comités Locaux d'Approvisionnement et de Production, avec les Foires Souveraines de Campagne, avec le Plan de Protéines, avec les Maisons d'Alimentation. Mais en plus de cela, dans le domaine des services publics, la vice-présidence des services publics a été liée à la question de l'eau, de l'électricité et du gaz. De même, avec toute la protection sociale pour les plus vulnérables, les personnes handicapées, avec l'octroi d'une aide révolutionnaire ; les personnes ayant atteint l'âge de la retraite ; avec le Plan pour un accouchement humanisé et l'allaitement pour toutes les femmes. De sorte que, en plus de cela, nous puissions également atteindre toutes ces personnes, comme vous l'avez indiqué, qui ne sont pas encore dans le système scolaire, et nous pouvons chercher un taux de scolarisation à 100% pour notre peuple. Et avec cet outil extraordinaire que vous avez créé, le Carnet de la Patrie, qui nous a permis d'être plus efficaces dans l'exécution des politiques sociales pour notre peuple.

Avec cela, Président Nicolás Maduro, vous avez permis la protection sociale directe des plus vulnérables. Et tandis que le gouvernement des États-Unis bloque notre pays, le président Nicolás Maduro, la révolution bolivarienne, les protègent. La chaleur, le sentiment de cette population, Monsieur le Président, où sont déployés ministres, gouverneurs, maires, leaders sociaux, est un sentiment de gratitude.

Je veux vous transmettre aujourd'hui la gratitude de ces personnes qui sont là sur le territoire et qui vous adressent leur accolade fraternelle
pour la création de ce Plan d'amour en action pour les victimes du blocus économique, qui est permanent et qui se déploye sur tout le territoire national.

Je tiens à remercier chacune des 29 Missions et Grandes Missions, chacune des institutions sociales de l'État vénézuélien pour leurs efforts extraordinaires. Et bien qu'il soit présent tous les jours, il est particulièrement présent les week-ends dans tout le pays.

Président Nicolás Maduro. Eh bien merci beaucoup Mervin, applaudissons-le bien fort car aujourd’hui c’est l’anniversaire de Mervin.

Nous devons continuer, Ricardo Menéndez, je voudrais passer en revue la carte de la cartographie sociale, en identifiant où se trouve l'extrême pauvreté, où se trouve la pauvreté en général, où se trouve les besoins, utilisons le concept de besoins de base non satisfaits, un concept qui est utilisé par les Nations Unies ; celui qui a quatre, cinq, six besoins de base non satisfaits tombe dans l'extrême pauvreté, ou se trouve dans le schéma général de pauvreté. Je ne sais pas si le Vice-président de la planification pourrait expliquer à notre peuple, avant de présenter les données sur l'extrême pauvreté et la pauvreté en l'an 2021. Puis cet immense effort que nous faisons pour nous occuper de notre peuple avec amour, pour ne pas laisser notre peuple orphelin, pour ne pas laisser notre peuple abandonné et seul ; pour l'accompagner dans sa lutte pour le développement, pour l'égalité, pour l'équité. Eh bien, la question des besoins fondamentaux non satisfaits, Monsieur le Vice-président, rejoignez-moi sur ce point.

Vice-président sectoriel de la planification, Ricardo Menéndez. Oui, Président, en effet, et dans la lignée du fil discursif que vous avez soulevé, il convient d’en faire la référence, car ce que représente cette étape historique ce n’est pas rien.

Il a été dit que le peuple vénézuélien a été la cible d'une attaque centrée sur l'homme. L'objet de la guerre que les États-Unis mènent contre l'État-providence, contre l'État-providence révolutionnaire, en d'autres termes, c'est comme si nous faisions une carte de l'être humain et que nous regardions la physionomie de n'importe lequel d'entre nous, de n'importe lequel des gens qui nous écoutent, et que nous faisions une sorte de carte des endroits où la plus grande douleur peut être infligée à notre peuple. C'est comme si on mettait des épingles sur le corps de chacun d'entre nous, et puis, est-ce qu'il a faim ? Eh bien je vais essayer d'agir
sur la faim, est-ce dans la santé ? Je vais planter une épingle dans le cœur du peuple.

C'est une action machiavélique qui contre notre peuple, chaque fois que des efforts importants ont été faits, du point de vue économique, pour essayer d'asphyxier l'économie vénézuélienne. Mais l'asphyxie de l'économie n'est pas l'asphyxie d'un gouvernement, l'asphyxie recherchée a pour cible tous les habitants de notre pays.

C'est pourquoi les réponses que la révolution bolivarienne a suscitées ont été fondées sur nos propres forces.

Lorsque les Nations Unies ont commencé avec ce concept, associé à la résilience, j'avoue que lorsque vous, président, vous êtes arrivé aux Nations Unies, vous nous avez donné l'instruction d'adapter l'ensemble du Plan pour la patrie lié à la portée des ODD, il y avait des concepts que je ne comprenais pas ; par exemple, je faisais partie de ceux qui ne pouvaient pas comprendre le concept de résilience, je ne voyais pas quelle était sa portée. Et nous pourrions dire qu'aujourd'hui, le Venezuela est une chaire universelle sur le concept de résilience. Le Venezuela a donné un cours mondial sur la façon, par exemple, d'attaquer une vision qui cherche à mettre à genoux un peuple affamé, les CLAP, les 132 millions de CLAP de l'année dernière sont un cours mondial sur la résilience. Quelle est l'attaque contre la santé, par exemple, vouloir affecter la santé de notre peuple, mais aussi comment faire face à une pandémie sans argent, sans ressources, quelle est la vision du vaccin et avoir par exemple les ASIC sur tout le territoire de notre pays, pour atteindre chaque habitant, ce sont précisément nos convictions du point de vue de notre révolution.

Lorsque vous avez fait référence à la cartographie sociale, lorsque vous avez fait référence à la planification avec une action populaire de notre peuple configurée dans le Plan pour la Patrie, ce dont nous parlons, c'est précisément des conseils communaux, des CLAP, de chacune de nos organisations de base, qui détectent les problèmes et vous ferez sûrement des annonces dans un avenir proche sur la façon dont cela va se faire, non seulement la cartographie sociale mais une carte de gestion révolutionnaire précisément de cette offensive. C'est un élément fondamental, la pauvreté par nombre de besoins de base non satisfaits, qui est l'un des concepts, l'un des presque 47 concepts par lesquels on mesure la pauvreté, a un visuel sur cinq variables fondamentales. On dit beaucoup de choses et il ne fait aucun doute qu'il y a une variable, c'est
l'une des définitions de la pauvreté qui a à voir avec le revenu ; et le revenu est l'élément qu'ils ont essayé d'affecter et d'aliéner avec l'inflation.

Mais nous nous concentrons sur le concept de besoins fondamentaux non satisfaits. Quels sont-ils ? La surpopulation dans les logements est l'un des besoins fondamentaux non satisfaits. Face à cette surpopulation, la Gran Misión Vivienda Venezuela.

Par exemple, la question liée à la réduction du nombre d'années de scolarité, qui est une autre des variables liées au concept de pauvreté due à des besoins de base non satisfaits, le concept lié à l'enseignement public gratuit dans notre pays.

Si vous me permettez Président, excusez la longueur, mais pour me référer à ce qui suit, notre peuple devrait se rappeler ici, quand le concept de est né - et excusez l'interférence parce que c'était dans une réunion, et c'est vous qui avez soulevé cette question - quand en 2017 l'uniforme a été assoupli dans les écoles parce qu'il n'y avait pas d'argent dans les ménages pour acheter des chaussures, des uniformes. Tu as dit non. Nous allons mener le plan d'uniformes gratuits pour tous les enfants dans les écoles, nous allons créer le sac à dos pour les écoliers. Et c'est en pleine guerre économique que ce concept de résilience a été créé et lié à l'école.

Quand on dit, par exemple, la pauvreté par la scolarisation, il y a le concept de pauvreté par la scolarisation quand on a créé le Bon des Enfants 100% dans les écoles, il y a le concept de pourquoi tous les efforts ont été entrepris justement pour que les enfants aillent à l'école.

La deuxième variable a précisément trait à cela. Le matériaux pour les logements, c'est lié à tous les progrès qui ont été faits dans le Barrio Tricolor, à tous les efforts supplémentaires qui doivent être faits, à la Gran Misión Vivienda.

Cela a à voir avec les services. Cela a été un coup dur pour les services. C'est une autre des variables liées au concept de dépendance économique. Pour cela nous avons renforcé le Carnet de la Patrie.

Il y a une référence là, Président, une carte qui montre comment en cinq concepts, cinq variables qui ont à voir avec la pauvreté due à des besoins de base non satisfaits, eh bien la révolution bolivarienne a dit : Tout comme ils avaient leur carte pour mettre des épingles sur les cibles
et attaquer notre peuple, nous avons fait la contre-offensive et l'axe central de la révolution bolivarienne est le peuple, est l'être humain et c'est un thème central du point de vue de notre victoire.

Quand ici, en décembre dernier, par exemple, en pleine flexibilisation, les enfants sont sortis sur la place Bolivar et que les enfants ont marché dans les rues, nous pouvons dire que c'est le signe d'un équilibre fondamental de l'année 2021, dans ces sourires il y a une défaite pour l'impérialisme américain et une victoire pour notre peuple.

Eh bien, un grand merci au ministre du plan, au vice-président du gouvernement pour la planification, à son collègue géographe, le professeur Ricardo Menéndez, au père de Simón, Simón est un grand acteur, un acteur principal.

Eh bien, écoutez, il est important d'expliquer tout cela, et j'espère que l'Assemblée nationale, avec ce Rapport et ce compte rendu que je vous présente aujourd'hui, fera un exercice d'enquête, d'étude sur le comportement de ces variables. Par exemple, dans la perspective du plan 2030. Prenez note de la date 2030, Plan 2030 approuvé par les Nations Unies, avec le vote favorable de la délégation du gouvernement vénézuélien. Le plan universel de développement humain durable que nous partageons avec nos frères et sœurs du monde entier, le Plan 2030.

Il ne nous reste que huit ans Plan 2030 pour progresser dans les indicateurs sociaux fondamentaux que sont l'éducation, l'accès, l'eau potable, le logement, la santé, l'habitat, les services publics, etc. Plan 2030, inscrivons ici le signe 2030, car le Commandant Chávez nous a fait avoir cette année dans nos vies, qui s'est avérée bénéfique, miraculeuse pour le Venezuela, c'est l'année 2021, il nous l'a fixée ! Et comme il avait raison, comme il était intuitif, de fixer l'année 2021 comme l'année d'un avant et d'un après ; l'année d'un tournant, comme on dirait là-bas, l'année de la refondation, l'année 2021.

En 2021, en termes d'indicateurs de pauvreté, nous avons réalisé une amélioration substantielle et durement gagnée, en réduisant la pauvreté globale de 18,4 % à 17,7 % au milieu de la reprise économique miraculeuse que nous réalisons.

Et l'extrême pauvreté, mesurée selon la méthodologie des Nations unies, est restée au même niveau qu'en 2021, soit 4,1.
Nous nous sommes fixés l’objectif 2025 : zéro extrême pauvreté. Cela va être difficile, oui, mais cela doit être l'objectif, chers collègues ministres, zéro extrême pauvreté d'ici 2025. Qu'il pleuve ou qu'il vente. C'est pourquoi nous devons renforcer le Plan d'action pour les victimes de la guerre économique, il est très important de renforcer les plans d'approvisionnement, les combos CLAP, comme nous les appelons.

Cette année aussi, parfois il est facile de dire, ce n'est plus une nouvelle au Venezuela que des milliers de maisons soient construites, nous le voyons maintenant comme un droit naturel du peuple, comme on disait au 19ème siècle, c'est maintenant un droit normal. Il faut voir l'effort financier, foncier, matériel, en ciment, en blocs, en briques, en dalles ; il faut voir l'effort des travailleurs, des hommes et des femmes de la communauté dans l'auto-construction ; il faut voir l'effort qu'un pays fait pour maintenir le rythme de croissance et de construction de logements, comme nous l'avons fait en 2021, en atteignant 3 millions 900 mille logements, 500 mille logements par an, 500 mille logements.

Pour être plus précis, 500 154 unités de logement. 3 millions 900 mille logements. Il est difficile de trouver un exemple dans le monde d'un plan comme la Gran Misión Vivienda Venezuela, qui est en train de se construire, et nous nous dirigeons maintenant vers l'année où nous atteindrons 5 millions de foyers et plus. Cette année, nous avons fixé un objectif, augmenter l'auto-construction, nous avons fixé à nouveau l'objectif de maintenir 500 000 logements à construire et à livrer clé en main en 2022, 500 000 logements de plus. Et donc pour maintenir le rythme de 2022, 500 000 ; 2023, 500 000 ; et en 2024, en maintenant le rythme de 500 000, nous verrons l’aube du beau jour où je remettrai la 5 millionième maison à une famille vénézuélienne, méritant leur maison et leur propre toit, leur toit sûr.

C'est pourquoi nous disons 5 millions ou plus. Si nous maintenons le rythme, comme je suis sûr que nous le pouvons, nous progresserons dans la Gran Misión Vivienda Venezuela, grâce au Carnet de la Patria. Il est donc très important de satisfaire tous les besoins fondamentaux et de travailler à la création de richesses, à l'investissement social.

En parlant d'investissement, il est clair, tout ce que notre peuple a souffert ces dernières années avec la perte de qualité dans certains services publics, le service public de l'eau, avec la guerre l'électricité a été sévèrement affectée, mais aussi avec le blocus et l'indolence de
certains fonctionnaires au niveau national. Indubitablement, regarde, c'est vrai, non ? L'affectation du service électrique, qui dure depuis plusieurs années, mais surtout après la grande attaque, la cyberattaque brutale que nous avons vécue au cours des mois de mars, avril, mai 2019, l'année du coup d'État, l'année de l'imbécile Guaidó, qui s'est autoproclamé et a cru, entre autres, qu'en attaquant avec les armes des gringos le service électrique, on allait mettre un tapis en or sur son chemin pour atteindre le bureau numéro 1 de Miraflores. Et vous n'entrerez jamais, jamais dans ce bureau, espèce d'imbécile délinquant et fauteur de troubles.

Mais il est clair que le blocus économique a affecté la capacité, cette année 2021 nous avons augmenté la production de mégawatts, mais nous avons eu des défaillances dans certains remplacements de transformateurs, qui ont laissé sans lumière ou qui ont fourni un service interrompu, affaibli dans certains cas, la guerre électrique a continué, l'affaiblissement de certaines phases du service électrique est combiné avec une guerre électrique brutale, comme le black-out résultat de l'attaque contre les machines de Guri en Novembre dernier, ah, en Septembre dernier, dans les premières heures du matin. Ou les attaques partielles, comme celle qu'ils ont menée à Barinas le dernier jour de la campagne, ils ont attaqué l'un des interconnecteurs, ils y ont mis le feu et ont laissé Barinas sans électricité pendant huit heures, en pleine campagne électorale, le dernier jour de la campagne. Ils utilisent la guerre de l'électricité pour nuire à l'économie, ils utilisent la guerre de l'électricité pour nuire à la vie des gens, ils utilisent la guerre permanente de l'électricité comme une arme pour affecter d'autres services comme l'eau.

En cette année 2022, nous avons un défi à relever : stabiliser et garantir la qualité de tous les services publics du pays, un par un, dans un effort conjoint entre les mairies, les gouvernorats, le gouvernement national et le pouvoir populaire.

Avancer dans un plan pour rétablir complètement le service d'eau, pour établir complètement le service d'électricité. Nous avons pris des mesures d'amélioration, Vice-président Tareck, Vice-président Néstor Reverol, mais elles ne satisfont toujours pas les besoins d'un peuple qui est habitué à avoir des services publics de qualité et presque gratuits. Si ce n'est que les migrants, les Vénézuéliens qui ont dû migrer, qui ont pris la décision de chercher ailleurs d'autres alternatives, et qui sont passés par la Colombie, l'Équateur, le Pérou, le Chili, la première chose qu'ils
disent à leurs familles est : « Ici tout coûte un bras, voire les deux ». Les loyers exorbitants, tout d'abord, pour un petit appartement, une chambre,

Bogota, à Cali, à Quito, à Lima, à Santiago du Chili, ils m'écoutent.

Applaudissons tous nos frères et sœurs, voici votre patrie le Venezuela, qui vous attend à votre retour, pour que vous puissiez venir partager la croissance et le bonheur d'une patrie qui prend le chemin de l'avenir du 21ème siècle.

Nous vous invitons toujours, vous êtes nos frères et nos sœurs, soyez les bienvenus ici. Il n'y a pas de Venezuela comme le Venezuela ; comme cette terre, pardonnez-moi nos frères, ce n'est pas du chauvinisme. Non, c'est de l'amour, l'amour du Venezuela, la fierté du Venezuela, notre Venezuela bien-aimé.

Tu ne trouveras dans le monde rien comme cette terre, comme ce peuple généreux, noble et solidaire, compadre.

Ce cœur noble et solidaire de la Vénézuélienne, Iris Varela, ce beau et beau cœur - ah, Suárez Chourio - marque made in Venezuela. C'est sympa d'aller connaître d'autres cultures, sympa d'aller construire ailleurs. L'expérience qu'ils ont ramenée, combien de milliers sont revenus, et maintenant la mode est au retour, ah Nahum ? Nahum vivait au Chili et il est revenu, regardez, il est le chef du gouvernement de Caracas. Il n'y a rien de tel que le Venezuela. Et ils rentrent et ils doivent payer le loyer, ils doivent payer l'électricité et ils doivent pratiquement garder l'électricité presque coupée et les services minimum, parce que l'électricité coûte un bras en Colombie, les pauvres n'ont pas d'électricité dans leurs quartiers en Colombie. Elle coûte un bras au Chili, dans tous ces pays. Un bras pour le gaz, compadre ; un bras pour le droit de péage.

Quoi d'autre ? Eau, ordures, transports, péages, téléphonie. Eh bien, une santé privatisée à 100%.

Nous avons modestement, enfin, nous avons garanti une période de services publics de qualité, camarades, mais sans aucun doute ils se sont détériorés, et le peuple le sait, et le peuple le dit, et le peuple l'exige, et le Pouvoir Populaire veut faire partie de la solution et s'y associer, ministre Néstor Reverol, dans la solution des problèmes de l'eau, des déchets solides, du gaz, de l'électricité, et aussi, Monsieur le Ministre Tareck, dans la solution du problème de la distribution de l'essence sans mafia, et du diesel, du gasoil, en mettant fin aux mafias des stations-service.
Vous savez de quoi je parle, n'est-ce pas ?

Les gouverneurs savent-ils de quoi je parle ? Nous avons réussi, avec la faveur de Dieu tout-puissant, je demande sa faveur, sa protection, je demande ses bénédictions pour sécuriser notre industrie, tellement harcelée, combien de terroristes avons-nous capturés avec des plans, avec des drones, avec des bombes pour faire sauter nos raffineries.

Faire de la politique, menacer une raffinerie dans un pays, ça s'appelle du terrorisme ! Et c'est ce que fait Leopoldo López depuis Madrid, en planifiant des attaques terroristes contre le Venezuela. Il est là, en Espagne, un terroriste avoué et condamné. Diosdado a publié la vidéo, cet homme a donné l'ordre d'attaquer et de détruire l'entrepôt des machines électorales ici au Venezuela, et il est là en Espagne, protégé par le gouvernement et la police d'Espagne, et ils ne donnent aucun signe.

Il semble que le terrorisme est bon s'il est contre le Venezuela. C'est la conduite, les manières de facto du gouvernement de Pedro Sánchez en Espagne, quand il protège un homme qui a lui-même enregistré la vidéo dans laquelle il a donné l'ordre de faire exploser, de brûler l'entrepôt des machines électorales du Conseil National Electoral. Le commentaire en vaut la peine.

Maintenant, la chose la plus difficile a été faite par les travailleurs de PDVSA, c'est pourquoi j'ai invité trois de leurs principaux dirigeants, des gestionnaires de base, des gestionnaires de la classe ouvrière de PDVSA, à être présents. Ils ont fait la chose la plus difficile, ils ont récupéré les raffineries du pays, ils ont récupéré le complexe de valorisation de Petrocedeño, ils ont produit les carburants pétroliers nécessaires à la vie du pays, ils ont fait la chose la plus difficile. Mais ensuite, PDVSA intervient et envoie l'essence, le diesel et le gasoil dont les stations-service ont besoin pour fonctionner normalement, afin que les gens puissent aller s’approvisionner et payer ce qu'ils doivent payer. Il existe deux taux, un taux subventionné et un taux fixé à 0,50 centimes par litre. Nous avons ces tarifs depuis plus d'un an maintenant.

Maintenant, camarade ministre Tareck, la prolifération des mafias sous différents déguisements, avec différents accoutrements, qui contrôlent les pompes à essence, qui contrôlent la distribution du diesel pour les paysans qui produisent la nourriture, c’est honteux et cela doit cesser, ministre Tareck, nous devons mettre fin à la gestion mafieuse de la vente et de la distribution du carburant dans le pays.


Je demande le soutien de tous les secteurs honnêtes du pays, et je demande que l'exploitation et la distribution de carburants dans le pays soient professionnalisées et régularisées.

Nous avons fait le plus difficile. Maintenant, est-il impossible de faire en sorte que le carburant soit vendu de manière normale et décente ? Je demande, est-ce impossible ? Ou bien est-ce que les mafias vont être plus puissantes qu'un État, qu'un pays entier, qu'un peuple entier ? Quelle magie ont ces mafias, Monsieur le Procureur ? Quelle magie ont ces mafias pour contrôler le camion d'essence qui arrive, faire une liste et faire payer les gens trois fois plus cher en dollars ? Quelle est la magie de ces mafias nauséabondes ? Ce sont des mafias nauséabondes qui profitent du besoin du peuple, quel que soit le nom qu'elles se donnent. S'ils s'habillent en rouge, à l'intérieur ils sont pourris, ils ne sont pas rouges et nous devons les démasquer et enlever leur déguisement aux mafias qui contrôlent les stations-service. Trop c'est trop !

Résolvons ce problème. Ça suffit ! Je veux des résultats rapidement dans ce premier trimestre, des résultats définitifs, des résultats exemplaires. Je demande le soutien du ministère public. Justice, justice !

Monsieur le Président, Monsieur le député Jorge Rodríguez, invités spéciaux, Mesdames et Monsieur les ambassadeurs, gouverneurs, députés, nous devons également dire que 2021 a été une année où notre pays a sauvé quelque chose que nous devons cultiver : l'amour de notre patrie, l'amour du Venezuela. Ce fut une année de récupération progressive de la fierté nationale, de la fierté d'être vénézuélien, d'être vénézuélienne.

C'est un sujet que nous avons abordé l'année dernière ici même. Je me souviens de la réflexion que j'ai faite à ce sujet, étant donné les campagnes qui se déroulaient dans le monde entier contre le Venezuela, notamment sur les réseaux sociaux, des campagnes qui faisaient le tour des médias pour dire du mal de notre pays, pour le dénigrer sur tous les plans, tous les jours ils lançaient des campagnes pour détruire l'estime de soi nationale, pour détruire la confiance en nous-mêmes en tant que Vénézuéliens, pour nous faire sentir comme une peste, comme le disait Julio Borges : " Les Vénézuéliens qui quittent le pays - disait Julio Borges - sont une peste ". Tu te souviens, n'est-ce pas ? "Ils sont comme une maladie contagieuse", a-t-il dit, Julio Borges. "Peste,
maladie contagieuse". C'était la campagne pour qu'ici, surtout les jeunes et les enfants, aient honte d'être vénézuéliens, pour détruite une spiritualité partagée, l'identité nationale. C'est une question que nous avons soulevée publiquement, comme doivent l'être les questions d'intérêt commun, d'intérêt national. Et cette année 2021, le Venezuela a pris des mesures pour une récupération complète de l'esprit national, de la fierté nationale, c'était l'année du 200ème anniversaire de la bataille de Carabobo, et je crois vraiment que la célébration nationale de cet anniversaire de la campagne et de la victoire de Carabobo a eu une influence décisive sur la récupération de la fierté nationale, sur la récupération de la spiritualité, sur la récupération de l'identité en tant que Vénézuéliens.

Ce fut une suite d'événements, avant, pendant et après la célébration de Carabobo, les pièces de théâtre, la série Carabobo, chemin de liberté, les œuvres musicales, les travaux d'infrastructure, les marches nationales, les mobilisations d'étudiants, d'écoliers, de lycéens, d'étudiants, ce fut une suite d'événements couronnée de succès pendant les mois de juillet, août et septembre, avec la participation extraordinaire et les victoires extraordinaires des athlètes olympiques et paralympiques qui ont donné au Venezuela l'éclat de l'or, de l'argent et du bronze de nos athlètes.

Je me souviens de l'accueil des athlètes, les gens débordaient spontanément dans les rues pour accueillir leurs héros, leurs héroïnes, une suite d'événements sportifs, politiques, spirituels et culturels dans notre pays. Puis, en novembre, l'annonce de la participation de l'Orchestre symphonique d'enfants et de jeunes Simón Bolívar, le système créé par le maestro José Antonio Abreu, au Prix Guinness, avec la possibilité de battre le record du plus grand orchestre du monde. Le Sistema qui a 1 million d'enfants et de jeunes musiciens dans leurs orchestres, dans leurs centres, dans leurs municipalités, dans leurs états, est déjà un record, il n'y a pas au monde d'autre système d'orchestre, Eduardo Méndez, il n'y a pas d'autre système d'orchestre au monde qui a 1 million d'enfants et de jeunes, et c'est le miracle du Maestro José Antonio Abreu. Honneur et gloire à son esprit exemplaire et immortel !

C'est pourquoi lorsque cet événement a eu lieu en novembre, tout le Venezuela, le Venezuela qui vit ici dans notre pays et le Venezuela qui vit à l'étranger, tout le Venezuela était connecté, c'était le jour de la plus grande connexion internet de toute l'année 2021, c'était le jour de la plus
grande circulation des réseaux sociaux de toute l'année 2021. Non seulement ils ont battu le record du plus grand orchestre du monde, mais ils ont également battu le record de l'interaction, de la communication et de l'augmentation de l'estime de soi des Vénézuéliens et des Vénézuéliennes, qui se sont senti exprimés par ces garçons, par leurs violons, leurs violoncelles, leurs flûtes, leurs trompettes et leurs tambours.

Une suite d'événements, couronnés par - Ernesto, ministre du Pouvoir populaire pour la Culture - Don Ernesto Villegas Poljak, le plus jeune des Villegas Poljak de Coche, n'est-ce pas, le plus gâté ?

Et comme si cela ne suffisait pas, en décembre, le Venezuela a été agréablement surpris par la décision de l'Unesco, le l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture, de déclarer les tambours de San Juan patrimoine culturel de l'humanité, ni plus ni moins !

Quelle joie, quelle fierté et quelle force pour un pays qui a besoin de s'identifier, de se rattacher à ce qui est bon au Venezuela, à l'histoire vénézuélienne, au-delà de nos opinions partisanes, politiques ou idéologiques, ou de nos différences, de se sentir fier de l'histoire d'un pays appelé Venezuela, dans le cadre de l'Amérique latine et des Caraïbes, dans le cadre d'une humanité diverse et belle aussi.

Je demande à tous les Vénézuéliens, ici au Venezuela et à l'étranger, de participer à une grande croisade pour la défense de l'histoire du Venezuela, pour la défense de l'identité nationale, et pour la défense du bien vénézuélien.

Il est interdit de dire du mal du Venezuela, il est interdit de dire du mal de notre patrie, c’est interdit.

Maintenant, ils vont dire dans le monde entier : Maduro interdit par décret de dire du mal du Venezuela.

La dictature de Maduro est en train de se consolider, pour tout ce que vous dites, les manipulateurs habituels vont s'en prendre à vous, vous voyez ce que je veux dire, n'est-ce pas ? Que nous devrions mettre nos cœurs ensemble, que nous devrions mettre nos efforts ensemble.

Combien de choses avons-nous traversées ! Montrons au monde qui nous sommes. Regardez le fait que cette année 2021 a été une bonne année pour la diplomatie bolivarienne de paix. Cette année 2021, nous avons réussi à consolider l'Alliance bolivarienne pour les peuples de
notre Amérique en plans d'action concrets. Nous avons eu deux merveilleux sommets, l'un le 24 juin à l'occasion du 200ème anniversaire de Carabobo à Caracas et l'autre à La Havane le 14 décembre ; nous y sommes allés pour partager avec nos frères d'Amérique centrale, d'Amérique du Sud et des Caraïbes, à La Havane, Cuba, territoire libre de l'Amérique.

La consolidation de l'ALBA, une ligne fondamentale, cette année nous allons promouvoir des plans spéciaux pour la production agricole Intra ALBA, la production alimentaire, la production de produits pharmaceutiques, médicaments, vaccins, Intra ALBA.

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, l'ALBA grandit et s'étend, l'ALBA est une puissance morale et diplomatique et deviendra une puissance économique.

Et tout comme nous sommes en train de récupérer PDVSA, nous allons récupérer l'un des projets fondamentaux de l'ALBA : Petrocaribe, qui voguera à nouveau sur les mers des Caraïbes et sur les routes pour fournir des services à nos peuples frères. Petrocaribe.

Cette année a également été marquée par un renouveau fondamental pour ceux d'entre nous qui aiment l'histoire de l'Amérique latine et des Caraïbes et arborent le drapeau de Bolivar. Nous étions présents à Mexico, convoqués par le président Andrés Manuel López Obrador, pour franchir une étape historique en 2021, à savoir la relance de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes, la CELAC.

Maintenant que l'Argentine prend le relais de la présidence, nous félicitons le président Alberto Fernández.

Cette semaine, il a pris la présidence de la CELAC, et il a donné sa parole de renforcer les institutions, de renforcer les alliances de la CELAC avec le nouveau monde, le monde émergent, comme il se doit. Les sommets Celac-Chine, Celac-Inde, Celac-Russie, et tous les mécanismes de coopération intégrale placent l'Amérique latine et les Caraïbes comme un bloc, ensemble avec le monde et face au monde.

La diplomatie bolivarienne de la paix a également fait de 2021 une année splendide pour l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, l'OPEP et l'OPEP Plus, nous avons défendu le marché du pétrole, nous avons défendu la stabilité de l'économie mondiale et nous avons défendu la nécessité d'un prix mondial du pétrole équitable, et nous y
sommes parvenus de bout en bout en 2021. Félicitations à l'OPEP, félicitations à l'OPEP Plus.

Nos frères en Russie, OPEP Plus. Et nos frères de l'OPEP, nous avons récemment élu un nouveau Secrétaire général de l'OPEP, un éminent dirigeant du secteur pétrolier du Koweït, nous félicitons le nouveau Secrétaire général de l'OPEP et le gouvernement frères du Koweït. Et nous félicitons le Secrétaire général en fonction jusqu'en août Mohammed Barkindo pour le travail extraordinaire qu'il a accompli en deux mandats pour construire l'OPEP, la nouvelle OPEP, et pour construire l'OPEP Plus.

Une diplomatie bolivarienne de paix, de coopération, une diplomatie bolivarienne active pour l'équilibre mondial.

Cette année 2021, nous avons également pris des mesures énergiques pour renforcer les partenariats de coopération globale avec la Chine, la Russie, l'Inde, la Turquie, l'Iran, l'Afrique et l'ALBA. Des partenariats de coopération globaux qui placent le Venezuela au premier rang mondial. Un autre monde a émergé, il s'est surtout manifesté pendant la pandémie.

Je me demande toujours ce que deviendrait le monde si les nouvelles régions et les nouvelles puissances n'existaient pas. Que deviendrait le monde, par exemple, sans l'Amérique latine et des Caraïbes ? Une démonstration pratique, Diosdado, député Diosdado Cabello Rondón. Sans la Chine et la Russie, l'Amérique latine et les Caraïbes n'atteindraient même pas 10 % de vaccination aujourd'hui. Si l'Amérique latine et les Caraïbes atteignent 90 % de vaccination, c'est grâce aux puissances émergentes.

Scientifiquement, économiquement et commercialement, c'est une réalité. Un élément de cette réalité. Dans les domaines économique, scientifique, politique, géopolitique et militaire, il y a un autre monde. Nous avons des accords majeurs dans tous ces domaines avec les puissances émergentes du monde, et nous n'allons pas reculer d'un millimètre dans les alliances, dans les partenariats, dans les accords stratégiques avec les puissances émergentes du monde, parce que l'impérialisme américain et les vieux empires décadents d'Europe ont essayé, en bloquant le Venezuela, en sanctionnant le Venezuela, de faire mourir le Venezuela, de faire capituler le Venezuela. Mais le Venezuela a dit non, le Venezuela continue son propre travail et avec les alliés du monde, parce qu'un autre monde existe déjà, un autre monde
est possible, et cet autre monde a tendu la main au Venezuela pour aller de l'avant, pour se redresser, pour s'améliorer.

Il y a le professeur Vladimir Acosta, entre autres, il y a le professeur Pedro Calzadilla, également historien, deux historiens. Quel autre historien est présent ici ? Eduardo Piñate, géographe, historien et gouverneur.

Maintenant, vous voyez, quelle histoire différente ce serait, n'est-ce pas

Quand les empires sanctionnent, bloquent, et que les pays tombent les uns après les autres, réduits en esclavage, comme des colonies, devant les empires d'Europe, ou devant les menaces de l'empire nord-américain pendant 100 ans ou plus. Nous croyons en un monde de paix, de coopération ; nous croyons en un monde de dialogue interculturel, de dialogue des civilisations, de dialogue religieux ; nous croyons en une nouvelle géopolitique mondiale. Et les historiens devraient enregistrer ces années pendant lesquelles nous combattons, professeur Vladimir, professeur Calzadilla, comme des années où un nouveau monde est en train de naître et le Venezuela est au centre de la grande naissance de l'humanité vers une nouvelle société, vers une nouvelle communauté mondiale de peuples et de nations, où la menace de la force, l'usage de la force, les interventions militaires et les sanctions économiques cesseront. Nous le disons avec ferveur révolutionnaire ; nous le disons parce que nous l'avons appris d'Hugo Chávez ; le XXIe siècle est notre siècle, c'est le siècle de la paix, c'est le siècle du monde multilatéral, multipolaire et multicentrique ; c'est le siècle du nouveau monde.

Nous le disons parce que nous l'avons appris et nous l'avons bien appris d'un géant aimé des peuples, notre commandant infini Hugo Rafael Chávez Frías, notre commandant éternel de toutes les batailles d'hier, de toutes les batailles d'aujourd'hui et de toutes les batailles du futur, notre commandant bien-aimé.

Cette année 2022, nous, les Vénézuéliens, avons de grandes tâches à accomplir dans tous les domaines, et je m'adresse à toutes les bonnes personnes ; c'est une année de consolidation, une année de consolidation de la paix, du dialogue, de la stabilité politique, de la croissance de l'économie réelle, de l'intégrité territoriale, de la fraternité avec les peuples de la région et du monde. C'est une bonne et belle année. C'est à ça que ressemblera 2022.

Pour élaborer ce rapport et ce compte-rendu, nous avons passé des jours et des heures à étudier, réviser, évaluer ; des jours et des heures,
jusqu'à aujourd'hui, aux premières heures du matin, à ma droite Cilia, à 2 heures du matin, le Père Numa m'écrit quelques messages, à 2 heures du matin le Père Numa m'envoie habituellement ses bénédictions. Le père Numa est mon confesseur, il connaît tous mes secrets. À 2 heures du matin, les derniers documents sont arrivés. Parce que c'était une tâche très sérieuse de venir en tant que président de la République constitutionnelle du Venezuela, présenter le rapport et le compte rendu, pour que vous l'examiniez en détail, de venir s'adresser à vous et m’adresser au pays, et au-delà de nos frontières à ceux qui nous voient sur les réseaux sociaux. Et cela méritait beaucoup d'étude, de révision, de réflexion. Quand on réfléchit et qu'on étudie en profondeur et avec sincérité ce qu'on a fait au cours de cette dernière année 2021, et un peu plus loin, quand on voit comment on a résisté, notre résistance ; quand on voit la renaissance, quand on voit la révolution des choses, quand on voit la réalité brute, telle qu'elle doit être vue ; les problèmes, les difficultés, les faiblesses, les erreurs bruts ; quand on voit les réalisations, les succès, les avancées, on peut atteindre un équilibre dans la pensée et le sentiment, dans la volonté, un équilibre qui doit s'exprimer dans l'esprit et dans l'action d'aujourd'hui et de demain.

Ces examens sont nécessaires, ils sont nécessaires pour l'être humain individuel, et sur un plan collectif ils sont nécessaires pour la société, pour les institutions, pour voir la réalité crûment avec objectivité et équilibre. Et l'une des conclusions auxquelles je suis parvenu est que nous devons prendre davantage soin du Venezuela, nous devons prendre davantage soin de notre famille, de notre peuple, de notre pays ; nous devons lui donner plus d'amour et de soins, où que nous soyons, nous devons donner plus pour le Venezuela, beaucoup plus. Plus on a de responsabilités, que l'on soit président, ministre, gouverneur, maire, mairesse, conseiller, député, adjoint, fonctionnaire, magistrat, recteur, on doit donner plus pour le Venezuela, compatriotes, avec amour, avec dévouement, avec conscience, avec méthode, on peut donner plus. Si nous nous revoyons, si nous réajustons tout, si nous parvenons à un nouveau consensus, nous pouvons pousser notre pays encore plus haut, encore plus loin, donner plus au Venezuela.

Regardez ce que nous avons traversé, et nous l'avons traversé en résistant, en luttant, en nous tenant debout, et nous voici après ces batailles, debout, victorieux, entiers et prêts à aller de l'avant, aujourd'hui plus que jamais, pour la vie du Venezuela, pour le bien-être, pour le bonheur d'un pays, d'une patrie.
Parce que nous avons une patrie. « Et quoi qu'il arrive, nous aurons une patrie », a déclaré notre commandant Chávez. Et ce qui est arrivé est arrivé et nous avons une patrie. Et quoi qu'il arrive, il arrivera et nous continuerons à avoir une patrie.

Patrie pour tous ! Patrie pour tous ! Grande et belle patrie ! Fière patrie, patrie Venezuela.


C'est pourquoi je vous demande, et j'ose, je le disais aux camarades qui m'ont reçu, le conseil d'administration, Jorge, Iris, Diosdado, Pedro, Cilia, entre autres, n'est-ce pas ? Alfred Nazareth. Je leur donnait une série de nouvelles orientations, je demande aux dirigeants des conseils communaux d'écouter et de prêter attention ; je demande aux dirigeants des communes, je demande aux chefs de CLAP, aux chefs de la rue, aux chefs de la communauté, aux chefs de l'UBCh ; Je demande aux dirigeants de tous les mouvements sociaux et populaires du Venezuela de prendre note, je demande au Gran Polo Patriotico et au pays de prendre note, je propose que nous entrions dans une nouvelle ère, il y a beaucoup d'éléments qui indiquent une nouvelle ère pour le Venezuela, et je le dis, aussi pour l'humanité, une nouvelle ère accélérée où tout sera différent de ce qui était et de ce qui est, une nouvelle ère marquée par trois éléments fondamentaux qui ont tout changé. Tout d'abord, la pandémie a tout changé, et continuera à le faire, les habitudes sociales, les soins sociaux, les relations sociales, l'échange d'humanité. Deuxièmement, le modèle économique mondial et l'émergence de nations puissantes, de nouvelles opportunités, de nouvelles technologies, qui changent tout à un rythme accéléré. La manière dont s'articulent l'économie mondiale, le commerce et la technologie. Nous nous dirigeons vers une autre ère post-pétrolière qui a aujourd'hui une énorme influence sur l'industrie et la technologie mondiales, et comme vous le savez, elle a une énorme influence décisive sur notre pays, l'économie post-pétrolière s'accélère, chers collègues, elle s'accélère de façon spectaculaire. Deuxièmement, le changement de modèle économique, non seulement au Venezuela, où il est déjà grave et radical, mais aussi dans le monde. Et un troisième élément de la nouvelle ère, déjà au niveau communicationnel et culturel, Alfred Nazareth, Ernesto Villegas, ce sont les réseaux sociaux, l'impact sur le mode de communication, sur le fonctionnement individuel, familial et social, et sur l'accès à l'information, la communication et la culture de
l'humanité. L'humanité est déjà différente juste à cause de cet aspect, Mesdames et Messieurs les ambassadeurs, l'humanité est déjà différente, juste à cause des réseaux sociaux. Aujourd'hui, je transmets ce discours, cet événement, à travers les réseaux sociaux, à travers Instagram, par exemple, et des jeunes et des gens de Buenos Aires me rapportent, ils me le disaient ici dans une note, ils nous regardent et nous écoutent à Buenos Aires, à Bogota, à Lima, à Mexico, à New York,

Chicago, à Pékin, en Afrique du Sud, au Cap par exemple, via Instagram, Facebook Live, Periscope, Twitter, Youtube, en temps réel je communique et je reçois, nous communiquons en temps réel, nous communiquons entre nous, en temps réel l'information devient virale et en temps réel elle cesse de devenir virale. « C'est un autre monde », dit Ignacio Ramonet, ce grand intellectuel européen, un autre monde où les réseaux sociaux sont en train de devenir le cinquième moment de communication de l'humanité, et ça va tout changer, ça a déjà tout changé.

Par conséquent, un pays qui est attentif au changement, une révolution comme la nôtre, qui est attentive au changement, doit se changer elle-même, doit marcher et marcher sur les temps, doit les chevaucher avec sa propre force, avec la direction, avec les rênes dans les mains, et nous devons chercher, en tant que révolution du XXIe siècle, à être un, deux, trois pas en avant des grands changements sociaux, sociopolitiques, socioculturels, socio-communicatifs, économiques, technologiques qui ont déjà un impact sur la vie de notre pays et de l'humanité.

J'insiste sur cette idée, notre pensée doit aller de l'avant, Ricardo Menéndez, vous êtes vice-président de la planification, vous avez une grande responsabilité dans ce domaine, notre pensée doit aller de l'avant, nos plans doivent aller de l'avant, en combinant ce que nous sommes, notre moralité, notre spiritualité, nos valeurs, notre expérience, tout ce que nous avons vécu pendant ces années, de belles années de révolution, de belles années de bataille historique, en combinant tout ce que nous avons été avec le nouveau, avec le renouvellement, avec la renaissance, avec la révolution de tout. Nous ne pouvons pas rester figés dans un dogme de la vieille gauche dépassée et vaincue, qui ressemble de plus en plus à la droite pro-impérialiste. Nous ne pouvons pas rester là, même dans certaines définitions qui auraient pu être faites dans les conditions historiques du Venezuela que nous avons vécu jusqu'en 2014, soit nous nous renouvelons, soit nous nous trompons. Le
grand maître l’a dit : "Ou nous inventons, ou nous échouons », soit on révolutionne, soit on échoue, soit on réinvente, soit on échoue.

Je le crois vraiment, je le dis en croyant pleinement à ce que je dis, de la position que j'occupe aujourd'hui comme la vie m’a fait ; vous savez que je n'ai jamais eu d'aspirations personnelles, ni d'aspirations individualistes pour un quelconque pouvoir, pour une quelconque position, jamais ; au contraire, je n'ai jamais aspiré à une quelconque position, ni comme député, ni comme président, ni comme quoi que ce soit, la vie m'a amené jusqu’ici, mais j'assume toutes les responsabilité collectivement, avec une équipe unie.

Je veux vraiment remercier dans ce discours solennel et officiel les camarades de la direction collective de la Révolution Bolivarienne, du Haut Commandement politico-militaire pour tout leur soutien, pour tout leur appui, pour toutes leurs contributions, pour l'esprit unitaire qui s'ajoute à nous camarades chaque jour.

La droite a essayé de créer des intrigues sur nous et entre nous, et elle n'a pas pu, et elle ne pourra pas, nous sommes farouchement unis dans le haut commandement politico-militaire de la Révolution Bolivarienne, farouchement unis, et donc le leadership farouchement uni à tous les niveaux des états, des municipalités, des communautés et des rues, construisant et prenant soin de l'unité politique, idéologique, spirituelle et permanente ; et nous occupant du dialogue politique et social avec tous les acteurs municipaux, régionaux et nationaux de la vie politique du pays; construire un système démocratique de plus en plus inclusif et participatif, comme il se doit. Je crois donc que dans cette nouvelle ère, nous devons construire de nouveaux mécanismes d'action avec les citoyens. C'est pourquoi j'ai proposé, en premier lieu, la constitution, en cette année 2022, d'un nouveau système 1 x 10 de bon gouvernement, qui nous permettra de nous connecter avec les plaintes, les alertes et les propositions de la communauté en temps réel, 24 heures sur 24, 365 jours par an ; le 1 x 10 de bon gouvernement, et nous travaillons déjà à sa création, à son articulation technologique, pour que le peuple ait une participation et une communication directe avec tous les niveaux de gouvernement, depuis le pouvoir populaire, le pouvoir municipal, le pouvoir régional et le poste de commandement présidentiel du gouvernement national. Première ligne 2022-2030. Deuxième ligne : la construction d'une carte des problèmes et d'une carte des solutions, qui
permettra aux maires, aux gouverneurs, au pouvoir populaire et au gouvernement national d'élaborer un programme d'action. Troisième ligne d'action : L'établissement d'un agenda concret d'action communale dans toutes les conseils communaux et du pouvoir populaire dans le pays, l'Agenda concret d'action, les ACA, qui me semblent fondamentaux pour pouvoir donner un ordre, un nouvel ordre de communication directe, d'action et de solutions à notre peuple ; ce sont trois éléments qui, ensemble, doivent nous donner une nouvelle forme de gouvernement organisationnelle, politique et technologique pour l'attention et la solution des affaires nationales et des problèmes réels du peuple, le 1 × 10 du bon gouvernement, la carte des solutions et l'Agenda concret d'action du pouvoir populaire ; Ici, nous devons tous nous intégrer; celui qui ne s'intègre pas à la nouvelle ère finira par devenir un dinosaure, regardez, les époques historiques passent, et quand on ne s'en rend pas compte et qu'on ne formule pas de politiques pour aller de l’avant avec elles, on finit par être un dinosaure, dinosaure Maduro, dinosaure de la révolution bolivarienne. Cela n'arrivera jamais parce que nous sommes attentifs aux changements du temps, aux changements de l'histoire et nous nous renouvelons, comme la bonne révolution que nous sommes, nous renouvelons notre pensée, notre esprit et toute la force d'action que nous devons renouveler pour continuer à avancer régulièrement ; nous avons très bien réfléchi à tout cela ; il nous faut un nouveau plan pour la nouvelle ère ; j'ai établi ce plan avec un objectif de huit ans. Oui au merveilleux héritage du Commandant Chávez et à cette ère bicentenaire qui doit culminer victorieusement lorsque nous commémorerons le 200ème anniversaire de la mort physique de notre libérateur Simón Bolívar, le 17 décembre 2030. Le Commandant Chávez a fixé l'ère du bicentenaire bolivarien, nous en avons déjà franchi toutes les étapes : le bicentenaire du 19 avril, le bicentenaire du 5 juillet, le bicentenaire de Carabobo. Cette année, nous célébrerons le bicentenaire de Bomboná en avril, le bicentenaire de Pichincha en mai et, en juin, nous fêterons le 200ème anniversaire de la rencontre de Manuela Sáenz et du Libertador Simón Bolívar, la rencontre d'amour à Quito.

En 2023, nous commémorerons le bicentenaire de Junín au Pérou, et en décembre 2024 le bicentenaire d'Ayacucho ; l'ère du bicentenaire est en marche, le sauvetage de la patrie vénézuélienne, la grande patrie. Mais notre Commandant Chávez a fixé 2030 comme caractère irréversible de la Révolution Bolivarienne 2030 ; le caractère irréversible de la révolution socialiste du 21ème siècle et je fixe aujourd'hui l'objectif à moyen terme
de tout un pays, de toute une révolution, construisant de nouvelles méthodes pour une nouvelle époque de transition vers le socialisme. C'est ainsi que je déclare une nouvelle époque de transition vers le socialisme irréversible 2030.

Laissez-moi voir quel message j'ai, qui est accroché aux messages ? Répondez-vous aux messages ? Levez la main si vous ne répondez pas au message. Exact, propose Hector Rodriguez, si vous voulez 500 000 logements par an, nous réservons 10 % pour les quartiers du Grand Caracas, nous allons transformer tout Caracas, des petits immeubles de quatre étages. Bonne idée Héctor Rodríguez, approuvé ; rencontre avec Villarroel, bonne idée, non ? Nancy Pérez écrit, Nancy Pérez envoie une vidéo ; regardez la vidéo que Nancy envoie. Deviens virale Nancy, où es-tu ? Regarde ça là-bas, deviens virale. Bien, par ici Winston Vallenilla envoie aussi une idée mais pas très heureuse.

Alberto Aranguibel est en train de rapporter ; genou à terre Alberto Aranguibel, un nouvel agenda. Je crois vraiment que nous devons tout recommencer, que le Venezuela a besoin d'une renaissance. Professeur Pedro Calzadilla, vous êtes un théoricien de la renaissance en tant qu'historien. Le Venezuela a besoin d'une renaissance culturelle, spirituelle, politique et identitaire, une renaissance révolutionnaire, une renaissance à partir des racines ; une renaissance morale et éthique, Père Numa. Le Venezuela a besoin d'une profonde renaissance après les calamités que nous avons affrontées, les malheurs que nous avons affrontés, la guerre que nous avons affrontée ; après les coups qu'ils nous ont donnés, nous avons besoin d'une renaissance physique et spirituelle de la patrie, le Venezuela doit renforcer la résistance politique, culturelle et économique et s'opposer à la politique impériale ; Cette politique impériale ne va pas s'arrêter; vous voyez là, un an plus tard, il y a un an le monde entier applaudissait l'arrivée de Joe Biden, et nous avons déclaré que nous espérions que l'arrivée de Joe Biden pourrait apporter une amélioration de la communication et des relations respectueuses avec les États-Unis, et un an plus tard, est-ce que quelque chose s'est amélioré ? La persécution est pire, les sanctions aujourd'hui avec Joe Biden, c'est pire, ils ont enlevé un de nos diplomates, ils l'ont enlevé au milieu de la nuit Alex Saab Morán et l'ont emmené aux États-Unis. C'est pourquoi nous devons faire de la résistance nationale une ligne fondamentale des années à venir jusqu'en 2030 et au-delà, une résistance militaire, culturelle, politique, idéologique, spirituelle, éthique, une résistance contre l'impérialisme et
ses campagnes, ses agressions ; et nous avons besoin d'une révolution permanente, une révolution de tout ; Quand je dis révolution, c'est un renouvellement permanent, une rénovation permanente, un changement permanent pour le mieux; une révolution qui stagne, qui devient conservatrice, qui croit que tout va bien, que tout est déjà fait et que tout est bon n'est plus une révolution, c'est simplement un gouvernement ou un parti, ou une politique, mais ça cesse d'être un processus révolutionnaire. Et l'essence de notre révolution est que notre révolution est un processus permanent de changement, de renouvellement, une révolution permanente.

C'est pourquoi j'ose vous proposer, camarades, une nouvelle formule 2030, formule 2030, 2022-2030, un effort à court, moyen et long terme, avec une vision claire de là où nous allons, des grandes réalisations, une nouvelle ère de transition vers le socialisme, avec de nouvelles formes d'action, avec de nouvelles formes de recrutement, avec de nouvelles formes d'éducation et de formation ; un nouveau socialisme fondé sur la pratique et l'histoire que nous avons vécues, fondé sur la vérité sur laquelle nous nous appuyons, fondé sur les rêves et l'utopie, fondé sur la théorie et les formulations de notre commandant Chávez, un nouveau socialisme bolivarien, profondément nationaliste, indépendantiste, latino-américain ; un nouveau socialisme humaniste, l'humanisme du Christ Rédempteur, profondément égalitaire, profondément éthique et moral, un socialisme profondément chaviste basé sur la rébellion d'un peuple et le désir de bonheur partagé, de bonheur social.

Une nouvelle époque. Et aujourd'hui, après avoir vu la consolidation heureuse de la stabilité politique, le déploiement heureux et fort des cinq pouvoirs publics, la conquête de la paix, de la stabilité et de l'intégrité de la patrie, après avoir vu les premiers éléments d'un redressement économique réel et effectif, d'une croissance économique, après avoir vu la capacité du pays et la capacité du pays à se redresser, après avoir vu la capacité du pays et la capacité du pays à se développer, après avoir vu la capacité du pays, sa capacité de résistance et de résilience pour surmonter toutes ces années d'agression, j'ose aujourd’hui proposer un plan 2022-2030, avec trois nouveaux R, trois nouveaux R qui subsument les 3R au carré de notre Commandant Chávez, les subsument, les assument et les reformulent vers l'avenir avec les pieds sur la terre en 2022 vers 2030. Je propose que nous allions vers un nouveau système, le système des 3R, la nouvelle ère de transition vers le socialisme, le
nouveau système de 3R.net, allons ensemble vers une nouvelle ère de transition vers le socialisme.

Un système 3R. La première R : Résistance aux assauts, au blocus, aux agressions impérialistes, résistance créative, résistance idéologique, résistance morale, idéologique, politique, culturelle. Résistance, oui, parce que l'agression de l'impérialisme et de l'extrême droite ne cessera pas, résistance profonde qui assume en son sein la re-politisation et la repolarisation de notre peuple. Un deuxième R pour Renaissance, pour l'esprit originel de la patrie, pour la renaissance des valeurs fondatrices du Venezuela, pour la renaissance du Projet National Simón Bolívar 30 ans après le 4 février, pour la renaissance du Plan pour la Patrie, pour la renaissance de l'esprit du Venezuela comme puissance. Et un troisième R pour Révolutionner. C'est ainsi que je le conjugue, tout révolutionner, tout changer, tout recommencer pour le faire mieux et le faire bien, du gouvernement, avec le gouvernement, du peuple, avec le peuple. 3Rs : Résistance, renaissance et révolution.

Résistance, renaissance et révolution permanente. 3R.net. Net. Que signifie "net" en anglais ?

Réseau ou domaine ?

Que dit Diosdado, qu'est-ce que ça veut dire ? Net ! Que dit Ernesto ? Ça te plaît ? Ça te plaît, octogénaire ? Que dit Jorge Rodríguez à propos du réseau ?

Ça veut dire réseau et domaine, non ? Je pense et je travaille à l'aube d'une nouvelle époque, d'un nouveau plan, de la transition vers le socialisme, parce que le socialisme est notre objectif historique, le socialisme est notre projet de société, de nation, d'humanité ; le socialisme est le système le plus juste que l'humanité puisse créer pour remplacer le capitalisme néolibéral, l'inégalité, l'exploitation, l'impérialisme ; le socialisme du XXIe siècle, notre socialisme démocratique, culturel, indo-américain, chrétien, bolivarien et chaviste est notre chemin, camarades les bons moments arrivent, les meilleurs moments arrivent.

Cette année, nous allons commémorer le 30e anniversaire de la rébellion de Caracas et du Venezuela, ce 4 février 1992, nous allons le commémorer avec une grande réflexion nationale unie pour sauver l'essence rebelle de cette action historique qui a marqué l'histoire, qui a marqué un avant et un après pour le reste des temps futurs. Le 4 février 1992 a eu le même impact historique sur le 20ème et le 21ème siècle que le
19 avril et le 5 juillet sur le 19ème siècle et sur l'histoire du Venezuela, il a coupé l'histoire en deux, un projet est né, une idée, un symbolisme, une identité, un leadership, et le voici, regardez, ça roule, sans aucun doute ça roule, avec des difficultés, mais victorieux.

Cette année, nous commémorerons également le 20ème anniversaire du coup d'État contre le Commandant Chávez les 11 et 12 avril 2002, ainsi que la renaissance du peuple et le sauvetage victorieux de la démocratie les 13 et 14 avril. 20 ans d'histoire qui ont marqué toute cette génération.

Je peux vous dire, chers compatriotes, que nous, qui sommes encore jeunes, avons vécu ces événements historiques, la plupart d'entre nous qui sommes ici. Certains d'entre nous ont dû le vivre d'un côté du fleuve, et les députés de l'opposition présents ont dû le vivre et le raconter de l'autre côté du fleuve, n'est-ce pas ? Nous allons raconter les histoires, nous allons redécouvrir l'histoire. Que s'est-il passé le 11 avril, le 12 avril 2002 ? Qui a financé, qui a préparé, qui a dirigé, qui a orchestré le coup d'État contre le commandant Chávez ? Qui en a bénéficié ? Qui a pris les décisions concernant les massacres ? Qui a pris les décisions de l'assaut du pouvoir et de la dissolution de tous les pouvoirs ? Ici, parmi nous, nous avons des jeunes, des très jeunes, 18, 20, 25, 30 ans, parmi les gouverneurs nous avons des gens très jeunes, Ernesto Luna a 30 ans, gouverneur de Monagas ; Víctor Clark a 35 ans, Héctor Rodríguez a 30 ans, ils sont très jeunes.

Et je suis sûr que beaucoup d'entre eux, n'est-ce pas, Cilia ? Ces jours-ci, je parlais à Cilia, Cilita, "Supercilita". Tu n'as pas vu le dernier épisode de "Superbigote", où "Supercilita" est à côté d'elle.

Eh bien, vous devez le voir, "Superbigote" et "Supercilita" pour ce qui en sort. Nous parlions du fait que nos petits-enfants, nos petites-filles, qui sont plus jeunes, ne savent rien du coup d'État contre Hugo Chávez. Carmona pourrait revenir aujourd'hui et marcher dans les rues de Caracas, personne ne se souviendrait de lui. Certains d'entre nous, s'ils le voyaient, ne connaissent pas le massacre qui a été planifié, l'embuscade et le piège qui ont été tendus, qu'ils étaient sur le point de tirer et de tuer le Commandant Chávez sur une plage ; ne ils savent pas qu'ils étaient sur le point d'établir une dictature, et qu'ils ont dissous tous les pouvoirs, les gouvernorats, l'Assemblée, le pouvoir judiciaire, tous les pouvoirs d'un seul trait de plume, d'une seule signature : dissous. Nous devons donc faire un grand effort pour informer, débattre, motiver, car les personnes qui ne connaissent pas leur histoire peuvent la répéter,
elles ont tendance à la répéter, les personnes qui ne connaissent pas leurs erreurs ont tendance à les répéter. Nous devons sensibiliser l'opinion publique aux événements historiques qui sont commémorés cette année, continuer à sensibiliser l'opinion publique à l'avenir, à la patrie, continuer à former une génération brillante, éveillée, éduquée, informée, motivée et, surtout, passionnée d'amour pour notre patrie, le Venezuela.

Monsieur le Président, voici le rapport et le compte rendu, voici l'analyse, les chiffres d'un exercice, la troisième année de mon deuxième mandat.

Il y a ceux qui disaient en 2013 : « Cet imbécile là-bas, "Maburro", ne tiendra pas une semaine ». Et nous avons continué. « Il ne tiendra pas un mois ». Et on passe à autre chose. « Celui-là ne passera pas ce semestre ». Et on passe à autre chose. « Celui-là ne va pas au-delà de cette année ». Et on passe à autre chose. Puis ils ont dit là-bas, en 2016: « Je vous donne six mois pour le faire partir ».

Six mois, 2016, il y a juste six ans. Et nous sommes allés de l'avant.

C'est « Maburro 2017 ». Et nous en avant.

2018, réélu, et nous en avant. pa'lante.

Et ici aujourd'hui, en cette neuvième année de présentation du Rapport et du compte rendu, la troisième année du deuxième mandat bolivarien, présidé par moi, je vous dis, je présente le rapport et le compte rendu et je vais de l'avant avec le peuple du Venezuela, et nous allons de l'avant. Je le présente ici à cette Assemblée nationale, merci le Venezuela. Continuons avec foi, avec amour et avec les bénédictions de Dieu, en travaillant pour la foi, pour le bonheur et pour la croissance de notre pays.

Bonsoir, Mesdames et Messieurs. Merci beaucoup.

Président de l'Assemblée nationale, Jorge Rodríguez L'exercice d'aujourd'hui, conformément à l'article 237 de la Constitution de la République bolivarienne du Venezuela, par le président constitutionnel de la République, Nicolás Maduro Moros, est un exercice de mémoire historique, mais il met également en évidence l'immense courage, la ténacité, la force et la capacité de résistance du peuple du Venezuela.
Comme il l'a dit et illustré à juste titre dans ce discours, le processus de récupération, de renaissance que le peuple vénézuélien est déjà en train de vivre, est une conséquence directe de la victoire contre toutes les agressions reçues dans le passé. Et comme l'a dit à juste titre le président Maduro, nous aurons un avenir splendide, mais nous devrons le construire avec nos mains à tous, les mains unies des femmes et des hommes du Venezuela.

En raison de l'importance, de la transcendance et de la nature profonde des paroles prononcées aujourd'hui par le président, il a ordonné au secrétaire de l'Assemblée nationale de transcrire le discours du président Maduro afin qu'il puisse être largement diffusé dans tous les médias et les réseaux sociaux.


Source : Document de transmission -Transmission conjointe de radio et télévision / Présentation de la mémoire et de la facture de l'année 2021 devant l'Assemblée nationale-réalisé par le ministère du pouvoir populaire pour la communication et l'information, 15-01-2022.

source : ambassade du Venezuela

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