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La Havane, 16 février (Prensa Latina) Des opinions fondées sur l'ignorance et de fausses informations, cherchant à manipuler le contenu du projet de nouveau Code des Familles à Cuba, ont été démenties aujourd'hui sur les médias locaux. L'une des faussetés est que l'État retirera aux parents la garde et les soins des enfants. L'argument rappelle la célèbre opération Peter Pan forçant  l'envoi de plus de 14 000 enfants cubains aux États-Unis en faisant croire que le gouvernement révolutionnaire avait éliminé l'autorité parentale.

Un article rendu publique sur le Granma,  journal officiel du parti communiste cubain, précise que  « les enfants et les adolescents ne peuvent pas être séparés de leur mère, de leur père et de leur famille », comme stipulé dans le Code.

« Cependant, les parents ont la responsabilité de veiller au bien-être des mineurs, ce qui n'est pas toujours le cas », note-il. Il mentionne à titre d’exemple ceux qui obligent les enfants à travailler, les privent de nourriture ou exercent sur eux des violences physiques, voire sexuelles.

En raison de telles circonstances, le code prévoit que les autorités compétentes peuvent décider de la séparation des parents pour cause de manquement grave ou d'impossibilité d'exercer les responsabilités parentales, une décision qui sera toujours prise en dernier recours et devra être revue périodiquement.

Une autre désinformation porte sur la mise en œuvre de la solidarité gestationnelle et porte sur le fait  que celle-ci laisse croire en  la proposition des mères porteuses.

Toutefois, le texte juridique interdit tout type de rémunération ou de cadeau pour ce type de démarche et considère le fait qu'elle ne met pas en danger la vie des personnes concernées.

Selon l'article 128 du Code, ceci ne peut se mettre en pratique qu'entre des personnes unies par des liens familiaux ou affectueusement proches, au profit de femmes atteintes de pathologies qui les empêchent de concevoir, de personnes stériles et d'hommes célibataires voire de couples d'hommes.

Pour ce faire, les institutions et les centres de santé devront obtenir une autorisation judiciaire pour vérifier le consentement des personnes concernées si l'utilisation d'autres techniques de reproduction assistée a échoué et qu'il n'y a aucune possibilité de concevoir.

Le terme "autonomie progressive" que la loi vient d’ajouter écarte la possibilité des mineurs de prendre des décisions à eux seuls sans le consentement des parents, comme veulent le faire croire certains médias et individus.

L'objectif est d'établir une communication efficace avec les enfants et de tenir compte de leurs opinions, même si c'est l'adulte qui prend la meilleure décision au lieu de l'enfant.

Le changement du terme « autorité parentale » en « responsabilité parentale » a également suscité un certain débat.

En ce sens, l'article souligne que l’objectif est celui de comprendre les enfants et les adolescents comme des sujets de droits, et non comme des objets ou des propriétés de leurs mères et de leurs pères, comme suggéré par l’ancien terme « patria potestas » dans son sens premier.

En revanche, la nouvelle version dudit code élimine l'approbation exceptionnelle de mariage chez les adolescents contenue dans la norme en vigueur qui date de 1975.

Bref, il n'est donc pas  vrai que les mineurs pourront se marier à l'âge de 16 ans  via le permis  d'un tribunal et non des parents, précise l'article.

jcc/gaz/lrg

source : https://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=888479:de-fausses-nouvelles-sur-le-nouveau-code-des-familles-dementies-a-cuba&opcion=pl-ver-noticia&catid=19&Itemid=101

Tag(s) : #Cuba

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