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Brasilia, 17 déc. (RHC).- Le procureur général du Brésil a fait savoir qu'il avait
demandé à l'Agence brésilienne de renseignement, ABIN, et au Cabinet de sécurité
 institutionnelle des informations, sur leur collaboration présumée avec le fils aîné 
du président brésilien, le sénateur Flavio Bolsonaro. Ces deux institutions auraient
 collaboré avec ses avocats dans une tentative de le sortir d'une affaire de corruption.
Le procureur général, Augusto Aras, a qualifié de «graves» les accusations concernant
 l'aide présumée de ces organisations publiques au fils de Bolsonaro.
 Il a également souligné que le bureau du procureur prendrait ces informations
 au sérieux.
Augusto Aras a indiqué que le parquet a reçu lundi une demande de plus de 50 députés
 concernant la participation éventuelle de ces agences de renseignement, mais «elles
 ne contenaient pas d'éléments matériels», donc «le parquet devra mener une enquête».
Carmen Lúcia Antunes, juge de la Cour suprême fédérale du Brésil, a accordé un délai
 de 24 heures au ministre de la Sécurité institutionnelle, Augusto Heleno Ribeiro,
 et au directeur de l’ABIN, Alexandre Ramagem, pour faire la lumière sur la prétendue 
élaboration de rapports pour guider les avocats du sénateur Flavio Bolsonaro.
L’affaire a été portée devant la justice pour les délits d'organisation criminelle, 
de détournement de fonds et de blanchiment d'argent pendant son mandat de député 
régional de Rio de Janeiro.
Selon un récent article du magazine Época, les avocats de Flavio Bolsonaro et
 le président lui-même, auraient prévenu les agences du gouvernement fédéral 
pour tenter d’effacer les preuves.
Le magazine a déclaré que les services de renseignement brésiliens ont fait 
au moins deux rapports pour guider le fils du président et ses avocats sur la façon
 dont ils devraient agir pour annuler son implication dans l'affaire de corruption
connue sous le nom de «rachadinhas».
L'implication présumée d'agences de l’état pour protéger le sénateur a déjà provoqué 
une grave crise gouvernementale il y a quelques mois.

 
Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Sergio Moro,
 a présenté sa démission en avril. Il a accusé le président Bolsonaro 
de faire constamment pression sur lui pour qu’il exerce son influence sur les chefs de la police fédérale et protéger ainsi les intérêts de sa famille.

Édité par Francisco Rodríguez Aranega

source : http://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/242418-le-fils-de-bolsonaro-fera-lobjet-dune-enquete

 
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro

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