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Le sommet des peuples , parallèle au Mercosur, commence en Argentine.
Santa Fe, Argentine, 16 juillet (Prensa Latina) Les mouvements sociaux et politiques mènent ici aujourd'hui un sommet des peuples parallèle à celui des dirigeants du Mercosur (Mercado Común del Sur), où ils défendent le modèle d'intégration qu'ils souhaitent pour la région.
Un jour avant le début de la réunion des dirigeants des pays de ce bloc dans cette ville, les représentants de centaines d'organisations politiques se sont réunis à nouveau au siège de la Fédération des syndicats de travailleurs municipaux pour défendre les politiques publiques en faveur du peuple.
Organisé, entre autres, par la Confédération générale du travail (CGT), le Central de Trabajadores de Argentina (CTA) à Santa Fe et le Corriente Federal de Trabajadores, l'événement a pour devise " Ensemble nous sommes invaincu ".
Lors de la journée d'ouverture, un appel a été lancé en faveur d'un Mercosur solidaire et participatif, mais surtout pour la souveraineté régionale.
Le secrétaire général du Secasfpi (Sindicato de Anses), Carlos Ortega, a évoqué les processus historiques vécus au cours des 12 dernières années au cours desquelles, a-t-il dit, l'Amérique latine a eu Néstor Kirchner et Cristina Fernández, Evo Morales, Lula da Silva, Rafael Correa. À l'époque, nous vivions dans un état de bien-être ", dit-il.
Il est important de commencer à débattre de ce que nous vivons aujourd'hui et pourquoi. A quelques pâtés de maisons d'ici se tient un sommet avec des présidents comme (Jair) Bolsonaro et (Mauricio) Macri, qui veulent nous enlever tous les droits auxquels nous tenons encore comme travailleurs, dit le leader syndical.
De son côté, la secrétaire à l'égalité des sexes du CTA, Estela Díaz, s'est penchée sur le contexte dans lequel la région vit aujourd'hui et a signifié que le Mercosur est une intégration des peuples dont nous étions les protagonistes.
Et nous allons continuer à l'être, a-t-elle dit, peu importe à quel point ils veulent en faire un espace d'affaires pour les secteurs les plus concentrés du pouvoir et un lieu d'abandon de souveraineté.
La réflexion sur l'intégration du mouvement ouvrier, les stratégies à suivre dans ce qu'ils considèrent comme un revers proposé par certains dirigeants du Mercorsur et les droits et la résistance à l'offensive néolibérale, marquent le débat de la réunion qui touche aussi des questions telles que la valorisation du travail et de la production face aux politiques de libre échange.
jha/mai