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Les États-Unis ajoutent cinq noms à la liste des entités cubaines frappées de restrictions
Washington, le 23 avril (Prensa Latina) Demain, les États-Unis ajouteront cinq noms, dont celui de la compagnie aérienne Aerogaviota, à la liste des plus de 200 entités et sous-entités cubaines interdites aux Américains, selon le Federal Register.
Ce journal gouvernemental a annoncé sur son site Internet que le département d'État annoncera officiellement mercredi les nouveaux ajouts à la liste unilatérale préparée par l'administration de Donald Trump dans le cadre de sa politique d'hostilité croissante envers l'île des Caraïbes.
Selon le document qui sera publié demain par cette agence fédérale, les autres nouvelles sous-entités cubaines à rejoindre la relation sont les hôtels Santa Isabel, El Caney Varadero et Meliá Marina Varadero Apartamentos, ainsi que le Diving Center-Marina Gaviota (centre de plongée).
La version originale de la liste a été publiée en novembre 2017 dans le cadre des mesures prises par le gouvernement Trump pour limiter davantage le commerce avec le pays des Antilles et les voyages des États-Unis vers cette destination.
L'exécutif a établi qu'il est interdit aux citoyens américains d'effectuer des transactions financières directes liées aux entités figurant sur la liste, qui est maintenant mise à jour pour la troisième fois.
Après la première publication, qui comprenait quelque 180 noms, en novembre 2018, l'administration de Trump a ajouté 26 sous-entités et apporté des modifications à d'autres déjà sur la liste en raison de changements de noms, tandis qu'en mars dernier, elle en a ajouté cinq autres.
Cuba a qualifié cette liste d'arbitraire, composée d'une diversité d'entités censées être liées au secteur de la défense et de la sécurité nationale.
Il comprend tout, des ministères des Forces armées et de l'Intérieur, et de la Police nationale révolutionnaire, aux entreprises, aux sociétés, à la Zone spéciale de développement de Mariel et aux terminaux à conteneurs de Mariel et de La Havane.
La nouvelle de l'ajout de nouveaux noms a été annoncée le 17 avril par le conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, qui, dans un discours agressif prononcé dans l'État méridional de la Floride, a annoncé l'adoption d'autres mesures contre l'île, notamment l'imposition de restrictions supplémentaires aux déplacements et de limites aux envois de fonds.
Le même jour, le secrétaire d'État Mike Pompeo a confirmé qu'à compter du 2 mai, l'administration Trump permettra la pleine application du titre III de la loi Helms-Burton, un règlement qui ratifie le caractère extraterritorial du blocus imposé par Washington à Cuba il y a presque 60 ans.
Une telle clause permet aux citoyens américains de poursuivre devant les tribunaux de cette nation les personnes et entités, y compris des pays tiers, qui investissent sur le territoire cubain dans des propriétés nationalisées après le triomphe de la Révolution le 1er janvier 1959.
mv/mar