La vérité de notre époque

Auteur: Granma International news | informacion@granma.cu

15 août 2016 13:08:00

Fidel n’a absolument pas besoin que l’on fasse son apologie ni qu’on le couvre de qualificatifs alors qu’il s’apprête à fêter ses 80 ans, mais l’amour fraternel, le respect, l’obéissance, la confiance et la loyauté illimités que nous lui professons nous incite à quelques réflexions qui ne sont pas seulement les miennes, mais celles de ses compagnons et de notre peuple.

Il suffit de dire, de la manière la plus simple possible, ce qu’il est et ce qu’il représente pour Cuba et pour le monde, pour notre histoire au cours des 50 dernières années et pour l’avenir de l’humanité.

S’il s’agissait d’un ridicule culte de la personnalité, ce qu’il rejette du plus profond de sa conscience révolutionnaire, nos ennemis n’auraient pas organisé plus de 600 tentatives d’assassinat contre lui.

Ils savent mieux que quiconque qu’il s’agit d’une personnalité sans culte, mais qui signale avec ses idées, sa culture, son leadership politique et moral la nécessité et l’urgence de changer le monde. Et par conséquent la fin de ce système.

Mais le marxisme de Fidel, lui, les inquiète, parce qu’il synthétise et actualise l’essentiel de la pensée libératrice, depuis Bolivar jusqu’à Marti, l’histoire héroïque de Cuba et de tous nos peuples, les idéaux humanistes et éthiques de la culture universelle, les idées émancipatrices de Marx, Lénine et autres révolutionnaires socialistes.

Ils sont inquiets par son leadership incontesté et unitaire à la tête de Cuba, par son pouvoir de mobilisation des forces progressistes du monde.

Ils sont désespérés par le fait que Fidel nous ait restitué pour toujours l’esprit internationaliste que l’égoïsme d’autres a tenté d’étouffer, et que ce sentiment du meilleur des peuples d’autres latitudes, loin de s’éteindre, gagne en force aujourd’hui sur les terres de l’Amérique et puisse ressusciter en plein milieu de la jungle bolivienne, sur le lieux même où ils tentèrent vainement de l’ensevelir avec le Che, dont l’héritage est plus vivant que jamais.

Ils ne peuvent pas lui pardonner – comment l’oublier ! – le fait d’avoir dû se résigner à voir l’Afrique débarrassée une fois pour toutes de l’apartheid.

Ils n’ont pas pu le tuer ni détruire la Révolution cubaine, c’est pourquoi ils livrent contre lui une guerre médiatique sans pitié qui tente de le neutraliser politiquement, le calomnier et le discréditer face à l’opinion publique.

Lorsque le 1er mai 2000 Fidel a énoncé son concept de révolution, il synthétisait les aspirations de notre peuple et de l’humanité, et à son insu il s’est défini lui-même.

Fidel est cet être humain en chair et en os qui nous accompagne, mais Fidel est aussi un enfant de notre peuple et tout notre peuple révolutionnaire est aussi, dans une large

mesure, Fidel.

Depuis 1952, quand il a commencé à organiser ce qui serait par la suite l’attaque de la caserne Moncada, il n’a eu de cesse de consacrer sa vie à éduquer et à se donner aux autres.

Nous avons d’abord reçu cette influence dans notre contingent clandestin, qui s’est ensuite réduit à un petit groupe dans la prison ; cette influence s’est ensuite propagée dans l’Armée rebelle, et plus tard dans tout le peuple cubain.

Aujourd’hui, Fidel se multiplie en Amérique latine et dans les Caraïbes, au sein de tous les peuples exploités, dans n’importe quel homme ou femme de n’importe quelle partie du monde épris de justice pour l’humanité.

Fidel, en peu de mots, c’est la vérité de notre époque. Sans pécher par excès de chauvinisme, je dirais que c’est le plus grand homme d’État mondial du siècle dernier et de ce siècle. C’est le plus extraordinaire et universel des patriotes cubains de tous les temps.

Ramiro Valdés Menendez, commandant de la Révolution. Fragment de l’opinion rédigée spécialement pour le livre Absuelto por la historia (Acquitté par l’Histoire), de Luis Baez, le 6 juillet 2006.

source: http://fr.granma.cu/cuba/2016-08-15/la-verite-de-notre-epoque