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Ce dimanche 12 octobre, dans la préfecture hautmarnaise, l’Union départementale CGT et la fédération du Parti communiste français ont célébré les 80 ans de notre Sécurité sociale.
Après une brève introduction de Bernard Socié (secrétaire de la section de Chaumont) et de Martine Artillon (de la section de Saint-Dizier), Franck Monasse (co-secrétaire départemental) et Vincent David (secrétaire de l’UD CGT) ont pu évoquer les origines et la philosophie politique de ce conquis social, invoquant à plusieurs reprises le nom d’Amboise Croizat. Cela a été l’occasion pour le public (une cinquantaine de personnes), une fois de plus, de percevoir les convergences de nos lignes politiques et syndicales.
La parole a ensuite été donnée à nos camarades Guillaume Roubaud-Quashie (directeur de la Fondation Gabriel-Péri) et Silvana Silvani (sénatrice de Meurthe-et-Moselle). Le premier a pu non seulement revenir, en historien, sur les origines plus lointaines de la protection sociale, mais a décidé également d’insister sur les multiples attaques (gaullistes – avec le paritarisme – ou socialistes – avec la CSG) subies par la Sécu. La seconde a, quant à elle, retissé des liens entre l’histoire longue et le temps présent, notamment nos luttes parlementaires autour des affections de longue durée et le cancer du sein. Elle a tenu à rappeler à l’auditoire les attitudes contradictoires et hypocrites des membres du Rassemblement national qui arborent ostensiblement le ruban d’Octobre rose tout en votant contre les projets de loi visant au remboursement des soins liés à la pathologie. Ce discours d’éducation populaire a pu apporter à toutes et tous des exemples concrets et de nombreux arguments dans l’optique de nos futurs débats face aux contempteurs de notre modèle social.
En amont de ces prises de parole, les présents ont pu profiter de l’exposition éditée par l’Institut d’histoire sociale et la fondation Gabriel-Péri.
Un verre de l’amitié, offert par nos amis cégétistes, a clos la matinée et a permis des échanges avec les conférenciers. Nous avons pu également évoquer nos luttes communes, locales (B. Socié rappelant que le département comptait deux députés d’extrême droite sur... deux possibles) et nationales (dans l’optique d’une future dissolution), avec des représentants du Parti socialiste et de La France insoumise.
Ces échanges ont pu se poursuivre pour celles et ceux qui avaient confirmé leur participation à un repas confraternel dans une auberge sise aux portes de Chaumont.
Au sortir de cette journée, les personnes interrogées laissent un sentiment de fraternité et d’espoir renforcé et une envie d’« à refaire »…
Franck Monasse
Article publié dans CommunisteS, numéro 1058 du 15 octobre 2025.
source : https://www.pcf.fr/un_sentiment_de_fraternite_et_espoir
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