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Les traces de l'humanisme cubain sont présentes dans d'innombrables coins du monde. Photo: Granma Archive

Le personnel médical cubain est en première ligne dans les moments les plus critiques, qu'il s'agisse de l'aide apportée lors de tremblements de terre, de la lutte contre l’Ebola en Afrique ou contre la Covid en Europe... Ces hommes et ces femmes ont démontré que l'humanisme n'est pas seulement un idéal, mais une pratique vivante.

C'est ce qu'a déclaré Stefano Vescovi, ambassadeur de Suisse à Cuba, lors de la cérémonie de création de la Commission nationale du Droit international humanitaire (Conadih), présidée par le Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez.

Avec la création de la Conadih, Cuba « réaffirme son engagement envers les traditions humanitaires héritées de son processus révolutionnaire, ainsi qu'envers la défense du Droit international et de la Charte des Nations unies, avec la certitude qu'elle défendra toujours la paix et s'opposera à l'usage ou à la menace de la force contre tout État », a-t-il été affirmé lors de la constitution de cet organe consultatif technique.

Avant la lecture du décret présidentiel établissant la création de l'organe dans le pays, et en tant que représentant de l'État dépositaire des Conventions de Genève de 1949, l'ambassadeur Vescovi a souligné la longue tradition de solidarité de Cuba.

Nous vivons, a déclaré Vescovi, dans un monde plein de ténèbres et de souffrances, et la Croix-Rouge est présente là où elle est le plus nécessaire. Il a ainsi cité Gaza, « où la crise humanitaire atteint des niveaux inhumains », le front entre la Russie et l'Ukraine, les conflits internes comme en Syrie, où le Croissant-Rouge apporte toute son aide, en Colombie et dans d'autres zones de conflit.

La docteure Tania Margarita Cruz Hernandez, ministre par intérim de la Santé publique, s'est exprimée au nom de la présidence de la Commission nationale du Droit international humanitaire, composée de dix ministères et organes du gouvernement cubain.

Parmi les responsabilités de la Conadih figurent l’assistance aux institutions de l'État et du gouvernement sur les questions relevant de sa compétence, la formulation de recommandations visant à harmoniser la législation nationale avec les engagements internationaux en la matière, la coordination des efforts gouvernementaux pour la diffusion et la promotion des connaissances sur le Droit international humanitaire, ainsi que l'établissement d'échanges et de coopération avec des entités et institutions similaires dans d'autres pays.

« Nous ne partons pas de zéro, a-t-elle précisé. Dans notre pays, les organismes concernés, principalement le ministère des Forces armées révolutionnaires, le ministère de l'Intérieur, le ministère des Relations extérieures, le ministère de la Santé publique et la Croix-Rouge cubaine, entre autres, travaillaient déjà en parfaite harmonie et coordination.

« Ce n'est pas la fin d'un processus, a-t-elle ajouté, mais le début d'une nouvelle étape dans la coopération, qui continuera à contribuer au développement des excellentes relations entre Cuba et le Comité international de la Croix-Rouge ».

La fonctionnaire a réitéré la solidarité de l'État et du gouvernement cubains avec le peuple palestinien et a dénoncé la violation flagrante et persistante du Droit international, du Droit international humanitaire et des droits humains de ce peuple frère.

Au terme de son intervention, la ministre par intérim du Minsap a réitéré, sur la base des traditions humanitaires du peuple cubain et au nom des institutions qui composeront la Conadih, l'engagement de Cuba en faveur du renforcement et de la défense du Droit international humanitaire.

source : https://fr.granma.cu/cuba/2025-06-19/cuba-maintient-son-engagement-en-faveur-des-droits-et-de-lhumanite

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