Édité par Reynaldo Henquen
2025-05-28 09:33:17
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Photo : PL
La Havane, 28 mai (RHC) L'offensive du gouvernement de Donald Trump avec ses politiques controversées en matière d'immigration suscite aujourd'hui de plus en plus de critiques, en particulier après des informations faisant état d'arrestations, y compris dans des tribunaux d'immigration dans différentes régions des États-Unis.
Selon certaines informations, des agents fédéraux de l'immigration auraient tendu des embuscades et arrêté des personnes dans des bâtiments fédéraux situés dans des villes telles que Phoenix, Miami, Seattle, New York, Chicago et Los Angeles, ainsi que dans divers endroits de l'État du Texas et du nord de l'État de Californie.
Les politiques de Trump permettent désormais aux agents d'immigration d'effectuer des arrestations dans les écoles publiques, les hôpitaux, les lieux de culte et d'autres endroits où cela n'était auparavant pas autorisé, a rappelé Democracy Now.
Des informations ont récemment filtré sur les plans envisagés par le gouvernement. Des centaines d'agents de protection des frontières seront déployés dans différentes régions du pays pour soutenir les raids du Service de l'immigration et des douanes.
D'ailleurs, Trump a demandé mardi à la Cour suprême de donner son feu vert à son administration pour l'expulsion de personnes vers le Soudan du Sud et d'autres destinations qui ne sont pas leur pays d'origine.
L'appel a été déposé quelques jours après que les médias ont relayé la nouvelle selon laquelle l'administration avait tenté de transférer des détenus au Soudan du Sud.
« Les États-Unis sont confrontés à une crise de l'immigration illégale, en grande partie parce que les étrangers qui méritent le plus d'être expulsés sont souvent les plus difficiles à renvoyer », a déclaré le ministère de la Justice dans sa requête à la Cour suprême.
En mars, le juge fédéral Brian Murphy a bloqué les tentatives de l'administration Trump à cet égard et, le 21 mai, le magistrat lui-même a ajouté que les immigrants que l'on entend transférer au Soudan du Sud doivent bénéficier d'un « préavis d'au moins 72 heures » afin de pouvoir faire valoir leurs craintes d'être envoyés dans un pays tiers.
Ceux dont les craintes ne sont pas jugées « raisonnables » auraient alors 15 jours pour tenter de rouvrir leur dossier d'immigration et ainsi avoir la possibilité de contester leur expulsion, conformément à l'ordonnance du juge.
Le gouvernement Trump, qui qualifie ces migrants de « criminels », a fait valoir que la décision de Murphy interfère avec ses objectifs et que, par conséquent, « les États-Unis ont été contraints de faire le choix intolérable de retenir ces étrangers pour des procédures supplémentaires dans une installation militaire à l'étranger (Djibouti) ».
La Maison Blanche explore les destinations qui accepteraient d'accueillir les expulsés et évoque notamment l'Angola, le Bénin, la Guinée équatoriale, l'Eswatini, le Rwanda, la Libye et la Moldavie.
Le Soudan du Sud est un pays enclavé d'Afrique orientale, qui a obtenu son indépendance du Soudan en 2011.
Il reste ravagé par les violences ethniques et confronté à une crise alimentaire, près des deux tiers de ses 11 millions d'habitants ayant besoin d'aide humanitaire. (Source : Prensa Latina)
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/383685-le-gouvernement-trump-intensifie-son-offensive-anti-immigres