Des travailleurs manifestent en Équateur pour le respect des droits du travail (+Photos)

Des travailleurs manifestent en Équateur pour le respect des droits du travail (+Photos)

Quito, 1er mai (Prensa Latina) Des milliers de travailleurs, d'étudiants et de membres d'organisations sociales ont manifesté aujourd'hui en Équateur pour exiger de meilleures conditions et le respect des droits du travail déjà acquis et désormais menacés.
1er mai 2025 | 14:10
Avec des banderoles, des drapeaux et des sifflets, la marche dans cette capitale pour la Journée internationale des travailleurs a commencé devant le siège de l'Institut équatorien de sécurité sociale (IESS) et s'est poursuivie jusqu'à la place Santo Domingo dans le centre historique.

Le président du Front uni des travailleurs (FUT), José Villavicencio, a exigé que le gouvernement se concentre sur des questions telles que la santé et l'éducation, et a averti que les emplois perdus n'ont pas encore été récupérés après la pandémie.

Il a également condamné les déclarations d'Eduardo Peña, président du conseil d'administration de l'IESS, concernant la possibilité d'augmenter l'âge de la retraite et des cotisations, arguant que « les gens mouraient à 70 ans, mais maintenant ils meurent à 80 ans », une affirmation que le gouvernement nie.

Pour Marcela Arellano, présidente de la Confédération équatorienne des syndicats libres (CEOSL), « les gouvernements de droite ont pour objectif de mettre fin aux droits des travailleurs ».

Arellano a rejeté une réforme régressive qui vise à éliminer le régime de retraite des employeurs, un mode de financement des retraites actuellement supporté par les employeurs, et veut le remplacer par un système d'épargne mutuelle auquel contribuent également les salariés.

Le président du Front populaire, Nelson Erazo, a souligné que la proposition du gouvernement n'est pas la solution au problème des retraites des employeurs et a considéré que l'important est de garantir la stabilité de l'emploi pour qu'il puisse être durable.

« Nous continuerons à défendre la sécurité sociale », a déclaré Erazo.

À la fin de la mobilisation à Quito, Villavicencio a remis la présidence du FUT à Edwin Bedoya, chef de la Confédération des organisations ouvrières unitaires classistes (Cedocut), un poste qu'il occupera pendant deux ans.

Dans la ville côtière de Guayaquil, la plus peuplée du pays, et à Cuenca, capitale de la province méridionale d'Azuay, des manifestations avec des revendications sociales et syndicales ont également eu lieu.

Comme ce fut le cas ces dernières années, la marche du 1er mai en Équateur n'était pas seulement un événement commémoratif de la Journée internationale du travail, mais aussi un moyen pour les citoyens d'exprimer leur mécontentement à l'égard des politiques du gouvernement en matière de travail.

arc/avr

source : https://www.prensa-latina.cu/2025/05/01/por-respeto-a-derechos-laborales-marcharon-trabajadores-en-ecuador/