Le Secrétaire d'État va de pays en pays, comme un enfant capricieux, exécutant les ordres et voyant ce qu'il peut tirer de la vile obsession contre Cuba et le Venezuela, son grand négoce de ces dernières années, forcé d'honorer un programme présidentiel qui contredit ce qu'il a toujours fait
Auteur: Francisco Arias Fernandez | internet@granma.cu
31 mars 2025 10:03:44
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Photo: Jorge
Marco Rubio, une pièce maîtresse de la géostratégie du commandement Sud contre l'Amérique latine et les Caraïbes est à la tête de tournées constantes dans les pays de la région, soucieux de respecter la volonté de l'empereur de reconquérir son arrière-cour par le biais d’un arsenal de mensonges et d'intimidations, comme autant de prétextes, qui rappellent tant de plans et d'opérations passés de l'époque antérieure et postérieure au Plan Condor exterminateur.
Ancien sénateur délinquant, chef de file de la mafia anti-cubaine et des complots de coup d'État contre la Bolivie, le Honduras, le Venezuela, le Brésil ou le Nicaragua, depuis le Capitole ; couronné par le Führer de service comme premier Secrétaire d'État de son second mandat, il est l'expression claire du cours belliciste et extrémiste qui menace les relations entre l'empire et le reste de l'hémisphère, lequel ne respecte pas les alliés et ne conçoit pas non plus de coexistence pacifique civilisée.
Agent des pires causes contre Notre Amérique, partisan de relations entre métropole et colonies, empire et sujets de « cinquième catégorie », il débarque comme le grand messager du diable, aussi bien dans les villes de Panama, Buenos Aires ou San Salvador, fouet en main pour faire du chantage, avertir, faire pression, poser des conditions, subvertir, traquer, mettre à prix, conspirer, mentir et menacer.
Chine, Russie, Iran, Venezuela, Cuba, Nicaragua et autres vieilles formules pour tromper, comme la soi-disant détermination politique du gouvernement des États-Unis dans la guerre contre le terrorisme, la drogue, les migrations, les conflits... et détruire la coopération médicale cubaine en priorité, sont inclus dans le dossier d'intimidations et de contraintes, prêtes à être sorties de sa manche pour tenter de mettre à genoux ses interlocuteurs, également considérés comme dépendants ou jetables, du point de vue impérial trumpiste : « Vous avez besoin besoin de nous bien plus que nous n'avons besoin de vous. Nous n'avons pas besoin de vous, vous avec besoin de nous. Vous avec tous besoin de nous. »
Aucune exception possible dans la vision égocentrique, arrogante et méprisante de celui qui veut être le maître du monde et les pions de « l'enfant capricieux » qui convoite tout, mais qui ne pleure pas : il menace et pose des ultimatums, pour s’emparer par la force et sans scrupules de ses « caprices » qui ne lui appartiennent pas ou impose ses desseins comme le grand dictateur, que tant de gens s'accordent à soupçonner.
C’est la tâche de son envoyé au double programme, avec une nouvelle version de la Doctrine Monroe : l'Amérique pour les Américains du Nord, avec matraques et droits de douane, mais sans carottes.
Exécuter des ordres et voir ce qu'il peut en tirer et jusqu'où il peut aller dans la vile obsession contre Cuba et le Venezuela, son grand négoce de ces dernières années, bien qu'il soit de plus en plus mis en cause pour sa complicité avec les déportations massives racistes en violation du Droit international et des accords multilatéraux ; la stigmatisation des migrants vénézuéliens ; les mesures visant à expulser les Cubains et leur ôter toute possibilité de rester sur le territoire étasunien ou d’y parvenir, masque tombé et montrant ses crocs vampiriques, ainsi que son haut niveau d'implication dans l'extermination du peuple palestinien.
Depuis le Guyana, des menaces d'invasion militaire du Venezuela et des avertissements éhontés qui ont reçu une réponse rapide et énergique du gouvernement bolivarien et de ses forces armées ; depuis la Jamaïque, l'attaque contre la coopération médicale solidaire de Cuba, qu'il a qualifiée de « pratique atroce », déclarant qu'il engagerait un dialogue avec les pays des Caraïbes qui en bénéficient.
Immédiatement, son interlocuteur lui a répondu que la présence médicale cubaine était d'une grande aide pour le peuple jamaïcain qui avait besoin de ses services.
Face à ces mensonges atroces, des réponses courageuses pour alphabétiser la bête qui, depuis Caracas, a reçu une haute qualification : « imbécile ! ».
source : https://fr.granma.cu/mundo/2025-03-31/marco-rubio-messager-du-mensonge-et-du-fascisme