KKE : 15 ans d'attaques contre la classe ouvrière et les couches populaires

15 ans d'attaques contre la classe ouvrière et les couches populaires
4/28/25, 2:09 PM
15 ans d'attaques contre la classe ouvrière et les couches populaires

Ces jours-ci, cela fait 15 ans que le gouvernement social-démocrate PASOK a annoncé l'activation du « mécanisme de soutien » à l'économie grecque par l'UE et le FMI.

Cette annonce a été suivie de trois accords (mémorandums) avec l'UE pour le « salut » de l'économie grecque, accompagnés de milliers de lois antipopulaires aux dépens de la classe ouvrière et des couches populaires. Il s'agit de coupes sombres dans les salaires et les pensions, d'une fiscalité lourde, du démantèlement de la sécurité sociale et des conventions collectives, d'une attaque féroce contre l'action syndicale, de la faillite massive des indépendants, des petits commerçants et des agriculteurs pauvres, de la privatisation de secteurs critiques, du sous-financement et de la fermeture des services de santé et d'éducation.

Ces mesures ont donné au capital une bouffée d'air frais pour surmonter la crise, restaurer sa rentabilité et protéger sa compétitivité. L'objectif de relancer l'économie capitaliste en intensifiant l'exploitation de la classe ouvrière et en étranglant les petites entreprises a uni tous les représentants politiques.

Le premier mémorandum (2010) a été voté par le gouvernement PASOK et un total de 172 députés. Le deuxième mémorandum (2012) a été voté par le gouvernement de coalition de la ND, du PASOK et du LAOS d'extrême droite, avec un total de 199 députés. Le troisième mémorandum (2015) a été voté par le gouvernement de coalition de la « gauche » SYRIZA et de l'extrême droite ANEL (un groupe qui s'est séparé de Nouvelle Démocratie) et un total de 222 députés de tous les partis bourgeois.

L'expérience des citoyens a confirmé ce que le KKE avait révélé sur les déclarations de la « gauche » SYRIZA à propos d'un « mix économique différent » lorsqu'elle était en lice pour le pouvoir.

Seul le KKE a adopté une position de combat contre les illusions, la position d'observateur oisif, le fatalisme et la résignation, contre le courant du soi-disant « front anti-mémorandum » qui a conduit au changement de gouvernement et le « gouvernement de gauche » dirigé par SYRIZA qui a nourri de faux espoirs dans de larges couches de la population.

La position du KKE a contribué à maintenir en vie les germes de la résistance et à empêcher la résignation de s'installer. Elle a permis d'éviter que le peuple ne soit paralysé lorsqu'il s'est senti trahi par la position du parti social-démocrate SYRIZA en septembre 2015. Elle a aidé la classe ouvrière et les forces populaires à adopter le plus rapidement possible un rythme militant, à organiser la lutte sur les lieux de travail et dans les secteurs, et à développer leurs justes revendications à partir d'une meilleure position dans les années à venir.

Aujourd'hui, le peuple est appelé à croire en sa force et à contre-attaquer, en suivant la voie tracée par le KKE, pour renverser le pouvoir du capital, s'emparer du pouvoir et de l'économie, lutter pour le socialisme, qui reléguera les crises, les guerres et l'exploitation dans les poubelles de l'histoire.

source : http://www.solidnet.org/article/CP-of-Greece-15-years-of-attacks-on-the-working-class-and-the-popular-strata/