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Silence, Chavez parle !
Parler de Chavez, penser à lui, c'est se pencher sur ses œuvres dans les institutions de l'État, dans les collines populeuses de Caracas, dans les lieux qui semblaient condamnées à l'oubli et sans droit à un avenir
Auteur: Laura Mercedes Giraldez | informacion@granmai.cu
5 mars 2025 12:03:14
Les Vénézuéliens s'arrêtent pour se demander : que ferait le Commandant dans telle ou telle circonstance ? Photo: tomada de Cubasí
Caracas, Venezuela. – Les habitants des plaines de Barinas disent que depuis son plus jeune âge, même à l'école, Hugo Chavez était un bon orateur. Il chantait, disent-ils, et il prenait aussi la parole lors des activités organisées au lycée, comme quelqu'un que la Providence prépare à la grandeur. Et il en fut ainsi tout au long de sa vie. Il ressentait le besoin du dialogue, du tête-à-tête qui émeut et construit.
Le gamin loquace est devenu un homme au verbe ardent et précis. Il s'est adressé à son peuple, à ses soldats, dans les quartiers et les universités, sur les podiums internationaux, dans les humbles collines et les communautés indigènes reculées. Il s'est adressé à ceux qui le suivaient, à ceux qui le détestaient et aux « amnésiques », à ceux qui prétendaient effacer les souvenirs des années atroces de la 4e République.
Quiconque regarde de près le Venezuela ne saurait imaginer son commandant silencieux. Il savait qu'« un véritable leader doit être dans l'âme de son peuple ». Avec sa parole devenue maison, mission sociale, Constitution, pouvoir communautaire, il est arrivé là où les droits sociaux n'étaient que des vœux pieux ou impossibles.
Parler de Chavez, penser à lui, c'est se pencher sur ses travaux dans les institutions de l'État, sur les collines populeuses de Caracas, dans les lieux qui semblaient condamnés à l'oubli et sans droit à un avenir. C'est croire en la fécondité de l'unité : « Je lance un appel à tous ceux qui passent leur temps à encourager la haine, à ceux qui encouragent le poison social, à ceux qui essaient toujours de nier toutes les bonnes choses qui se passent au Venezuela, je les invite au dialogue, au débat et au travail en commun », a-t-il déclaré.
C'est pourquoi, aujourd'hui, les Vénézuéliens s'arrêtent pour se demander : Que ferait le Commandant dans telle ou telle circonstance ? Que dirait-il aux ennemis de la Révolution ? Ce qu'il a commencé, comment le poursuivre ?
Ainsi, le mythe du bon orateur a cessé pour devenir une réalité palpable pour les humbles. Le leader qui concrétisait ses engagements, et dont la cohérence entre le dire et le faire a fait de lui une légende, a eu la destinée de ceux qui enseignent aux peuples à être libres : l'éternité.
Là, il repose, parmi son peuple, dans Notre Amérique. La voix de Chavez est partout où l'on parle de la Patrie. Écoutons-la !
source : https://fr.granma.cu/mundo/2025-03-05/silence-chavez-parle