Édité par Reynaldo Henquen
2025-03-21 10:34:48
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Auteur : Roberto Morejón
Les dirigeants de la CARICOM, la Communauté des Caraïbes, ont rejeté les affirmations de responsables américains selon lesquelles la collaboration médicale avec Cuba est une forme de trafic d'êtres humains.
Dans le minuscule archipel de Saint-Kitts-et-Nevis, ils sont conscients de cet argument et ont donc exprimé leur détermination à poursuivre cette coopération.
Cet État de 261 kilomètres carrés, 135 kilomètres de côtes et 50 000 habitants reçoit l'aide de La Havane dans les domaines de l'éducation et de l'assistance technique, mais c'est dans le domaine de la santé que cette coopération est la plus évidente.
C'est une relation qui a énormément profité à notre peuple, a récemment déclaré le ministre des affaires étrangères de Saint-Kitts-et-Nevis, Denzil Douglas.
Les visiteurs de Baseterre, la capitale de Saint-Kitts-et-Nevis, remarquent la gratitude et le sens de l'engagement envers Cuba, notamment en raison de la formation de jeunes gens dans diverses spécialités.
Dans ce territoire, qui fait partie des îles du Vent et dont les revenus proviennent principalement du tourisme, ils se souviennent qu'une brigade médicale du contingent international Henry Reeve a travaillé pendant plus d'un an à la lutte contre le Covid-19.
Les professionnels cubains bénéficient des mêmes droits et privilèges que leurs collègues de San Cristobal, et ce depuis l'arrivée des premiers en 2003.
Ils ne sont pas venus en tant qu'étrangers, mais en tant que membres de la famille, pour nous aider à construire une nation plus forte", a déclaré Terrance Drew, premier ministre de Saint-Kitts-et-Nevis.
Ces arguments démolissent les mensonges des fonctionnaires américains, dont le secrétaire d'État Marco Rubio, sur ce qu'ils décrivent comme l'exploitation des médecins de Cuba.
Sur la base de ces fabrications, le département d'État a annoncé l'extension de l'actuelle restriction de visa imposée à ceux qui profitent de ce qu'il appelle l'exploitation des travailleurs cubains à l'étranger.
Les mesures s'appliqueront également aux fonctionnaires des gouvernements participant à des accords d'embauche de médecins envoyés par La Havane.
Plusieurs dirigeants des Caraïbes ont déclaré que sans les professionnels cubains de nombreux services de santé fermeraient et qu'ils risqueraient de perdre leur visa d'entrée aux États-Unis, dans leur souci de préserver les soins pour leurs compatriotes.
À Washington, on ne semble pas comprendre que les dirigeants de Saint-Kitts-et-Nevis et du reste de la CARICOM ont toujours été reconnaissants de l'aide médicale apportée par Cuba et qu'ils réclament la fin du blocus américain contre ce pays.
source : https://www.radiohc.cu/fr/especiales/comentarios/379223-les-medecins-cubains-ne-sont-pas-des-etrangers-mais-des-membres-de-la-famille