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Publié le 12 février 2025
Dans le cadre de la campagne parisienne sur la défense de l’hôpital public, la section du 18e arrondissement de Paris a organisé une réunion publique en présence de syndicalistes de l’APHP et des sénateurs Cathy Apourceau-Poly et Ian Brossat.

Cette réunion publique qui a réuni près de 75 personnes dans un quartier populaire de la capitale n’est qu’un point d’étape dans une campagne fédérale qui a commencé il y a 5 mois. La réussite de cet évènement s’explique en partie car les militants du 18e se sont approprié la campagne fédérale tout en l’orientant sur une problématique concrète de leur territoire qui est le projet de fermeture de l’hôpital Bichat. Si la défense de l’hôpital public (et des services publics en général) est un sujet porteur au sein de la population, il faut toujours le rattacher à du concret auprès de la population. C’est par le ventre qu’on fait fonctionner la tête et non l’inverse, c’est donc en portant le sujet sur le quotidien de la population (hôpitaux menacés de fermeture, création d’un centre de santé…) qu’on peut développer l’idée d’une alternative au système actuel.

C’est pour cette raison que nous avons axé notre campagne de terrain sur les travailleurs (il serait plus pertinent de parler de travailleuses car la grande majorité des soignants qui ont signé notre pétition sont des femmes) et les usagers de l’hôpital Bichat. Cette approche nous a permis de renforcer nos liens avec la CGT sur place et aussi de dépasser les objectifs fixés par la fédération en termes de signataires de pétitions.

Un des objectifs de la réunion publique, au-delà du contact avec la population, est de mobiliser les signataires de la pétition. Combien de personnes ont signé des pétitions du Parti sans être recontactées plus tard ? Combien de feuilles de pétition avec des adresses, des numéros de téléphone sont restées dans nos sections sans même avoir été numérisées ?

C’est en réponse à ces problèmes que le fait de disposer d’une campagne structurante au niveau fédéral est indispensable. Les signataires de la pétition (via un QR code) sont directement centralisés par les responsables de la campagne au niveau fédéral avant d’être redistribués dans les sections. À partir de là, nous évitons déjà le problème des feuilles de pétition datées de plusieurs années qui trainent dans beaucoup de sections - si elles n’ont pas été jetées.

Cependant, il faut maintenant garder le lien avec ces signataires et c’est là que la fédération joue un premier rôle dans l’envoi de mail bimensuel pour informer des avancées de la campagne. De son côté, les sections doivent créer des évènements dans leur arrondissement : c’est à ce moment que la réunion publique doit apparaître. Elle permet de rappeler par téléphone l’ensemble des signataires et de les rendre actifs dans la campagne.

La réussite d’une réunion publique est une victoire d’étape mais n’annonce ni une fin de campagne ni un triomphe. Cette étape est avant tout la réussite de toute la structure du Parti, de l’annonce du CN de faire une campagne sur le thème de l’industrie et des services publics, de la Fédération de Paris de créer une campagne sur la défense de l’hôpital public, et des sections et cellules qui s’approprient la campagne structurante en l’ancrant dans le concret des travailleurs et des usagers du territoire.

Carl Ravoavy
secrétaire de la section du 18e arrondissement de Paris

Article publié dans CommunisteS, numéro 1029 du 12 février 2025.

source : https://www.pcf.fr/campagne_industrie_services_publics_rencontre_hopital

Tag(s) : #PCF

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