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Depuis plusieurs états du pays, le peuple s'est mobilisé ce 10 janvier pour soutenir son président légitime, Nicolas Maduro. Photo : Venezolana de television 

Caracas, Venezuela. – Une centaine de Cubains sont arrivés au Venezuela bolivarien : des jeunes, des parlementaires, des intellectuels, des sportifs, des artistes, des paysans représentant la société civile, pour assister au Festival mondial antifasciste Pour un monde nouveau, qui se déroule dans cette ville depuis le 9 janvier et se poursuivra jusqu'au 11 janvier.
En tant que Cubain, pour René Gonzalez Barrios, directeur du Centre Fidel Castro Ruz, « c'est un immense honneur de participer à cette rencontre, alors que le spectre du fascisme hante à nouveau la planète, peut-être avec plus de cruauté qu'auparavant », en même temps que l'impérialisme s'acharne contre les processus sociaux qui misent sur la justice. Il a ajouté qu'il s'agit d'une époque où « se décide non seulement la souveraineté du Venezuela, mais aussi celle de tous les peuples ».
C'est précisément lors de l’inauguration de l'événement que la vice-présidente exécutive Delcy Rodriguez a souligné qu'« en ce moment de l'humanité, nous devons être fermes dans la défense de ce qui nous revient de droit : le droit à la vie ». À cet égard, elle a fait référence à la Cuba « héroïque et digne », formée dans l'idéologie de José Marti et guidée par le commandant Fidel, qui continue d'éclairer le chemin de l'Amérique latine. L'Île, avec sa « résistance, a également nourri cette lutte antifasciste », a-t-elle dit.   
Pour Fausto Ampudia, vice-président de la Fédération des étudiants universitaires, « c'est une grande responsabilité d'entendre la vice-présidente exécutive du Venezuela dire qu'ici nous creuserons la tombe du fascisme ». Il a également assuré que la condamnation de cette idéologie « sera toujours une prémisse » pour les jeunes Cubains, ainsi que « la dénonciation du blocus injuste imposé par le gouvernement des États-Unis et l'inclusion de Cuba sur la liste des pays soutenant le terrorisme. Nous sommes nés anti-impérialistes et nous le resterons ».    
 La représentation de l’Île a participé le premier jour aux festivals sectoriels, au cours desquels ont été débattus des thèmes tels que : la femme dans la lutte antifasciste ; la jeunesse et les étudiants à l'avant-garde d'un monde multipolaire ; les mouvements sociaux et l'articulation d'un agenda populaire mondial.
Les syndicalistes ont également eu leur espace d'échange, ainsi que les peuples indigènes, qui ont abordé la lutte contre le colonialisme, tandis que les parlementaires ont évoqué la mise en œuvre de lois antifascistes.
Dans l'atelier des intellectuels, artistes et mouvements sociaux pour la défense de l'humanité, le président de la Casa de las Américas, Abel Prieto, a pris la parole, évoquant le discours désincarné du néolibéralisme pour détourner l'attention des responsables de la pauvreté et de l'injustice.
À propos du Festival, il a déclaré que « les forces révolutionnaires et progressistes doivent tisser un réseau de contacts pour avancer dans un front uni contre le double fardeau que portent aujourd'hui les peuples qui luttent pour un monde plus juste : le fascisme et l'impérialisme ».   
De son côté, la scientifique Melinda Sanchez Ramirez, membre du groupe d’entreprises BioCubaFarma, a fait remarquer que les Cubains « ont constaté la joie du peuple vénézuélien » à l'occasion de la prestation de serment imminente de leur président. « Notre camp est contre l'impérialisme et en faveur des peuples révolutionnaires du monde ».
De même, le Héros de la République et président de l'Institut cubain d'amitié avec les peuples, Fernando Gonzalez Llort, a souligné que la délégation cubaine est venue manifester son « soutien et son appui au peuple bolivarien et à la Révolution bolivarienne, ainsi qu'à son président légitime, Nicolas Maduro ».  
Parce qu'en ces temps de défis et d'espoirs, la fraternité entre les deux peuples s'épanouit davantage, une partie des Cubains présents au Festival ont rendu hommage à Simon Bolívar au Complexe monumental du Panthéon national et au Mausolée du Libérateur.
En commémoration du 66e anniversaire du triomphe de la Révolution, une couronne de fleurs a été déposée en présence d'Emilio Lozada Garcia, chef du Département des relations internationales du Comité central du Parti, d'Ana Maria Mari Machado, vice-présidente de l'assemblée nationale du Pouvoir populaire, de Dagoberto Rodriguez Barrera, ambassadeur de l'Île, et d'Yvan Gil Pinto, ministre vénézuélien des Affaires étrangères.  
 
UNE PART DE HONTE POUR L'EXTRÊME DROITE
Alors que des délégations venues de nombreux pays exprimaient leur soutien à la bataille antifasciste menée par la Patrie de Bolivar et de Chavez contre l'extrême droite nationale et étrangère, la leader de l'opposition Maria Corina Machado, comme l'a expliqué la presse, a appelé en vain le peuple à descendre dans la rue, à quelques heures de la prestation de serment présidentielle.
Comme le jeu n'a pas tourné en sa faveur dans la mobilisation, et que les Vénézuéliens de tout le pays sont sortis pour défendre le chef de l'État qu'ils ont élu aux dernières élections, la marionnette de l'empire et sa suite sur les réseaux sociaux ont créé une manœuvre de distraction médiatique. « La droite a vendu l'idée que Maria Corina avait été attaquée par les motards du "régime". Et du fait de l'échec du canular, ils sont venus eux-mêmes pour démentir la nouvelle ».
C'est ce qu'a annoncé sur Telegram le responsable de la communication et de l'information, Freddy Ñañez. Une publication qui contient une vidéo dans laquelle Machado déclare : « Je vais bien, je suis en sécurité ».
Pour augmenter la part de honte devant les mensonges de l'extrême droite, le ministre de l'Intérieur, de la Paix et de la Justice, Diosdado Cabello, avait révélé quelques jours plus tôt un plan pour faire prêter serment à Edmundo Gonzalez Urrutia à l'étranger.  
Dans l'ordinateur de l'ancien candidat à la présidence Enrique Marquez, un document intitulé « Proposition urgente pour le 10 janvier, document à diffusion restreinte » a été trouvé. Selon Cabello, ce texte propose que Gonzalez Urrutia « puisse prêter serment en tant que président élu, entrer en fonction et dicter des actes de gouvernement provisoire dans un lieu autre que Caracas ». Le lieu choisi serait le siège diplomatique du Venezuela dans un pays non spécifié.   
Cette action serait en violation de l'article 231 de la Constitution, qui décrète que l'investiture présidentielle doit avoir lieu devant l'Assemblée nationale, dans le pays, comme cela se produira ce 10 janvier à midi, au Palais législatif fédéral, lorsque Nicolas Maduro assistera à la convocation du Parlement pour prêter serment pour son mandat de 2025-2031.

pie de foto

source : https://fr.granma.cu/mundo/2025-01-10/le-venezuela-est-la-capitale-de-lantifascisme

Tag(s) : #Venezuela

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