Le Front Démocratique Populaire dénonce la détention arbitraire de l'ancien candidat à la présidence Enrique Márquez

Le Front Démocratique Populaire dénonce la détention arbitraire de l'ancien candidat à la présidence Enrique Márquez
8 janvier 2025
Tribune populaire
 

Le Front Démocratique Populaire (FDP) a dénoncé la détention arbitraire de l'ancien candidat à la présidence Enrique Márquez aux premières heures du mercredi 8 janvier 2025.

Le FDP a également confirmé que des membres de ce groupe de gauche, Juan Barreto et María Alejandra Díaz, avaient été victimes de harcèlement policier à leur domicile quelques heures avant l'arrestation de Márquez.

Fin novembre, le ministre de l'intérieur et de la justice, Diosdado Cabello, a affirmé dans son émission télévisée que des membres du PRD, tels que l'avocate María Alejandra Díaz, le secrétaire général du PCV Oscar Figuera et l'ancien maire de Caracas Juan Barreto, « planifiaient des actes violents » avec la dirigeante de l'opposition de droite María Corina Machado. Il n'a toutefois présenté aucune preuve de ces allégations.

Le PRD a qualifié ces déclarations de « stratégie de guerre sale » imposée par le gouvernement national « pour soumettre, réduire au silence et terroriser » les différents acteurs qui ont entrepris une campagne de défense de la Constitution et de la souveraineté populaire.

Le communiqué est reproduit dans son intégralité ci-dessous :

Nous exigeons la liberté et la fin du harcèlement des membres du PRD.
A 12h30 du matin du 08.01.25, nous informons qu'hier, 07.01.25, Enrique Márquez a été arbitrairement arrêté et Juan Barreto et María Alejandra Díaz ont été harcelés par les forces de sécurité, plaçant une présence policière devant leurs domiciles. Ils sont trois membres fondateurs du Frente Democrático Popular.

Le Front Démocratique Populaire propose des solutions politiques, pacifiques et constitutionnelles à la crise de légitimité générée par le manque de transparence et d'auditabilité des résultats électoraux indiqués par le CNE et validés par le TSJ. Le gouvernement ne fait que ratifier sa dérive autoritaire avec ces harcèlements et arrestations arbitraires, qui s'ajoutent aux sept autres qui ont eu lieu le même jour.

Nous exigeons la libération immédiate d'Enrique et des autres détenus et la fin du harcèlement de María Alejandra et Juan.

Front démocratique populaire

source : https://prensapcv.wordpress.com/2025/01/08/frente-democratico-popular-denuncia-detencion-arbitraria-del-excandidato-presidencial-enrique-marquez/