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Il était de ces militants paysans, de Renaud Jean dès 1920 à Waldeck Rochet, qui ont tant apporté au Parti communiste, à la défense du peuple des campagnes, du monde rural et au-delà, à l’avenir du pays.
Originaire d’une famille de petits exploitants agricoles de Corrèze, d’esprit républicain et soutien à la Résistance, André rejoint les communistes dès 1946. Les moyens manquants pour qu’il poursuive ses études, il travaille à la ferme, et, réparant cette injustice, il acquiert une vaste culture en autodidacte tout en se voyant confier rapidement des responsabilités dans le syndicalisme agricole et au Parti communiste.
André Lajoinie est victime de la répression policière en juin 1958, lors d’une manifestation à Brive contre les partisans de l’Algérie française. Grièvement blessé, il met de nombreux mois à se rétablir.
Son intelligence, sa profonde humanité et sa combativité sont remarquées. Il rejoint la direction nationale dans les années soixante.
Directeur de La Terre, député de l’Allier puis président du groupe communiste à l’Assemblée nationale, il acquiert popularité et respect.
Dans sa circonscription de Saint-Pourçain, André Lajoinie montre ce qu’est un élu communiste, au plus près des agriculteurs et des ouvriers, tandis qu’il s’implante parallèlement à La Courneuve, où son épouse Paulette, également corrézienne, devient première adjointe au maire.
Ses qualités le font désigner comme candidat communiste à l’élection présidentielle de 1988. Il conduit une campagne combative dans un environnement politique difficile.
Le Parti communiste, son secrétaire national, saluent la mémoire d’André Lajoinie, dirigeant exemplaire qui a marqué un demi-siècle de luttes. Ils adressent leur condoléances à sa famille et à ses proches.
Parti communiste français,
Le 27 novembre 2024.
source : https://www.pcf.fr/andre_lajoinie