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Mercredi 18 septembre 2024
Partis communistes : La tentative d'interdire l'idéologie communiste dans les républiques d'Asie centrale ne passera pas !


Il n'y a pas d'interdiction de l'idéologie communiste dans les républiques d'Asie centrale !
 
Les partis communistes et ouvriers condamnent les tentatives d'interdiction des symboles soviétiques et de l'idéologie communiste au Kazakhstan et en Ouzbékistan, ainsi que l'adoption de la loi sur la réhabilitation définitive des « victimes des répressions staliniennes de 1918 à 1953 » par le Parlement kirghize, qui ouvre la voie à la réhabilitation massive des criminels, des membres de bandits, des terroristes, des basmachis et des collaborateurs nazis.
Fin décembre de l'année dernière, le Kazakhstan a également adopté une décision de la Commission d'État pour la réhabilitation finale des victimes de la répression politique visant à acquitter 311 000 personnes, dont beaucoup sont des criminels ou des personnes armées qui ont combattu l'Armée rouge et le gouvernement soviétique.

Parmi les personnes acquittées figurent des membres d'organisations terroristes, des espions, des combattants des gangs basmachiens et des soulèvements antisoviétiques de la période de collectivisation, ainsi que des collaborateurs qui sont entrés au service de l'Allemagne nazie et ont fait partie de la Légion du Turkestan de la Wehrmacht et d'unités SS musulmanes orientales. Nombre d'entre eux ont sur les mains le sang de citoyens soviétiques, de militants du parti et du Komsomol.

Il convient de noter que la loi adoptée sur la réhabilitation au Kirghizstan est une copie exacte du projet de loi sur la réhabilitation finale en 2019, préparé par la fondation locale Soros-Kyrgyzstan et l'Open Government, financé par l'USAID. Le texte de ce projet a également servi de base au décret du président du Kazakhstan sur la création de la Commission d'État pour la réhabilitation finale en novembre 2020, ainsi qu'à la décision de la Cour suprême de l'Ouzbékistan datée de 2021 sur la réhabilitation de 115 dirigeants du mouvement Basmati, ce qui indique une méthodologie et un schéma communs introduits de l'extérieur dans l'ancienne Asie centrale soviétique.

À cet égard, dans le cadre de la campagne de décommunisation totale, l'exaltation des dirigeants des mouvements antisoviétiques est également en cours. Ainsi, au Kazakhstan, cinq mille noms soviétiques de localités et de rues ont été rebaptisés en trois ans, mais dans le même temps, 15 rues sont apparues en l'honneur du fondateur de la légion turque de la Wehrmacht et des unités SS musulmanes Mustafa Shokai, et plusieurs monuments ont été inaugurés à son effigie.

Dans l'Ouzbékistan voisin, on exalte le chef du mouvement contre-révolutionnaire Basmati, Ibrahim bey, étroitement associé aux services secrets britanniques et à l'élite féodale renversée par le gouvernement soviétique. Par ailleurs, les autorités de cette république mettent en place une « semaine commémorative » destinée à montrer les « crimes » des communistes et à démontrer le rôle de l'URSS dans la réalisation du « génocide » des Ouzbeks.

À cette fin, les députés du Parlement ouzbek ont déposé un projet de loi visant à interdire les symboles soviétiques et l'idéologie communiste, bien que le parti communiste lui-même ait été interdit au milieu des années 90 sur ordre du président Islam Karimov. Cette proposition a été annoncée le 4 septembre par le chef du parti nationaliste de la Renaissance nationale et vice-président du Parlement, Alicher Kadyrov.

Auparavant, le 10 mai, au Kazakhstan, la même initiative avait été avancée par le député du Mazhilis Abzal Kuspan, qui avait proposé au niveau législatif d'interdire les symboles soviétiques, l'idéologie communiste et de criminaliser la propagande de l'URSS. Plusieurs dizaines de députés ont soutenu cette proposition et ont commencé à préparer un projet de loi, malgré le fait que le Parti communiste du Kazakhstan a été liquidé par un tribunal en 2015, et que le Mouvement socialiste du Kazakhstan se voit refuser l'enregistrement.

Les partis communistes et ouvriers s'opposent à la volonté des autorités du Kazakhstan, de l'Ouzbékistan et du Kirghizstan de réécrire l'histoire, de réhabiliter ceux qui ont participé à la lutte armée contre le gouvernement soviétique et d'interdire l'idéologie communiste. Il est évident que parallèlement à ce processus, on assiste à une attaque contre les droits sociaux et politiques des travailleurs, à des privatisations massives, à des coupes budgétaires et ces initiatives devraient consolider idéologiquement la restauration du capitalisme et stigmatiser le désir même de construire une société sans classes et les combattants pour le socialisme.

Parties de SolidNet signant la déclaration commune

Parti communiste de Grèce

Mouvement socialiste du Kazakhstan

Parti communiste du Mexique

La déclaration est ouverte à d'autres souscriptions
source : https://www.idcommunism.com/2024/09/communist-parties-attempt-to-ban-communist-ideology-in-republics-of-central-asia-shall-not-pass.html

Tag(s) : #Communiste

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