Que la vie est incertaine ! Qui aurait pu croire, il y a 2 semaines, que les grands médias dans les mains des dominants passeraient leur temps à décrypter des propositions d’une gauche en capacité de l’emporter au mois de juillet ? Personne. Pourtant, nous y sommes, ou en tout cas nous n’en sommes pas loin.
Le capital a peur, et donc le capital s’organise. À la radio, sur les télés, ils s’indignent face à la hausse des dépenses publiques annoncée et assumée par le Nouveau Front populaire. Ils font tout pour faire croire aux Françaises et aux Français que nos impôts vont augmenter et même exploser.
Oui, les recettes vont augmenter, mais pour une fois ce ne sont pas les travailleuses et les travailleurs qui vont raquer, mais bien le capital. Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, a été clair : avec le Nouveau Front populaire, ce sera la fin des cadeaux au patronat, ce sera le retour et l’augmentation de l’impôt de solidarité sur la fortune, ce sera une nouvelle manière de prélever l’impôt sur le revenu pour le rendre plus juste. Que les gros paient gros, et que les petits paient petit.
Un système un peu plus juste, une répartition des richesses plus légitime. Évidemment que le capital ne veut pas en entendre parler. Ouvrir ce débat, c’est rappeler que ce sont nous, les travailleuses et les travailleurs, qui produisons la richesse, qui faisons tourner le pays. C’est rappeler que ce sont eux, les actionnaires, les grands banquiers et les patrons, qui volent les richesses de la France, qui font de l’argent sur notre dos.
Ouvrir ce débat sur la répartition des richesses permet d’ouvrir des perspectives révolutionnaires, alors évidemment que ça ne plaît pas à celles et ceux qui n’ont pas intérêt au changement. Ils ont peur, ils s’organisent. Organisons-nous aussi ! Nous pouvons gagner.
Assan Lakehoul
secrétaire général du MJCF
Article publié dans CommunisteS, n°1002, 26 juin 2024.
source : https://www.pcf.fr/l_espoir_nouveau_front_populaire