FÊTE DU TRAVAIL EN GRÈCE
Nous luttons pour des droits modernes, contre la vie chère et la guerre
La fête du travail, symbole de la lutte des travailleurs du monde entier pour l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme, a été célébrée par des milliers de grévistes à Athènes, Thessalonique et dans 71 villes de Grèce, qui ont participé en masse aux rassemblements de grève et aux manifestations organisés par les syndicats de classe, ralliés au Front Militant de Tous les Travailleurs (PAME).
Les manifestants de tout le pays ont exigé de meilleures conditions de travail et de vie, des conventions collectives de travail avec des augmentations de salaire et une extension des droits, des mesures contre la hausse des prix. Ils ont également exigé: L'abolition immédiate des lois anti-ouvrières qui cassent la journée de travail de 8 heures, criminalisent l'activité syndicale et interdisent le droit de grève; 7 heures de travail par jour/ 5 jours - 35 heures de travail par semaine, comme le permet le développement de la science et de la technologie; des mesures immédiates de santé et de sécurité des travailleurs sur les lieux de travail; Le désengagement de notre pays des plans impérialistes et des conflits militaires. Lors des rassemblements de grève la solidarité avec le peuple palestinien en lutte a été exprimée et l'orgie de répression policière contre les étudiants des États-Unis a été dénoncée.
Lors du rassemblement de grève du 1er mai à Athènes, devant le parlement, Giannis Tasioulas, Président de la Fédération des Travailleurs du Bâtiment, a noté entre autres: Le 1er mai est notre jour. C’est le jour des travailleurs du monde entier qui marque la lutte incessante de notre classe pour l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme. Pour un monde sans exploitation capitaliste, sans pauvreté, sans guerres et sans réfugiés. Pour un monde à la hauteur des besoins et des intérêts du plus grand nombre et non des profits de quelques-uns (...) Depuis le1er mai à Chicago, le 1er mai 1936 à Thessalonique, le 1er mai 1944 à Kaisariani, lorsque 200 communistes ont affronté avec fierté le peloton d'exécution nazi, jusqu'à aujourd'hui, c'est le même message qui guide notre lutte: Nous ne plions pas, nous ne reculons pas, nous ne sommes pas intimidés, nous netolérons pas la barbarie de l'exploitation capitaliste, des guerres, des réfugiés et de la pauvreté".
Le Secrétaire Général du Comité Central du KKE, Dimitris Koutsoumbas, a participé au rassemblement de grève à Athènes et a fait la déclaration suivante aux journalistes:
"Aujourd'hui, à l'occasion de la fête du travail, la classe ouvrière mondiale inspecte ses forces, massifie ses syndicats, inverse le rapport de forces négatif de bas en haut, organise et promeut l'alliance sociale de la classe ouvrière avec toutes les couches populaires, contre les monopoles et le capitalisme. Et surtout, elle s’organise et lutte pour les droits sociaux modernes, pour tous les droits, concernant le travail, l'éducation, la santé, la culture, contre la guerre et la pauvreté, pour tous les aspects de la vie sociale et personnelle de chaque ouvrier, de chaque ouvrière, de chaque travailleur indépendant, de chaque agriculteur, des jeunes gens, des femmes".
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