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Mardi 26 mars 2024
Les communistes légitimes du Venezuela ne soutiennent pas la candidature de Nicolas Maduro à l'élection présidentielle

Le mercredi 20 mars, le pays a été témoin d'une nouvelle farce : Nicolas Maduro Moros s'est proclamé candidat du Parti communiste du Venezuela (PCV) aux élections présidentielles prévues pour le 28 juillet. 
 
Pour ce faire, il s'est appuyé sur ses marionnettes politiques qui ont tenté de légitimer un acte médiocre de servilité politique en utilisant les symboles du Coq rouge. 
 
Le pays doit se rappeler qu'en août 2023, la carte du PCV a été enlevée sur ordre du président Nicolas Maduro Moros lui-même et remise à ce groupe de mercenaires par une décision de justice aérienne de la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême de justice (TSJ).
Ce n'est pas la première fois dans l'histoire que des communistes ne peuvent pas se présenter aux élections avec leur propre carte. Tout comme les dictateurs et les faux démocrates du passé ont mis le PCV hors la loi, notre personnalité juridique est aujourd'hui entre les mains de ces opportunistes et corrupteurs qui n'ont rien à voir avec un militantisme communiste digne.

Les raisons de cet assaut judiciaire sont également de notoriété publique : le XVIe Congrès national du PCV, la plus haute instance de direction du militantisme communiste vénézuélien, réuni en novembre 2022, a ratifié la décision de rompre avec la politique anti-ouvrière, anti-populaire et anti-nationale du gouvernement de Nicolas Maduro Moros, qui a fait payer au peuple vénézuélien les conséquences de la crise capitaliste ainsi que les mesures coercitives de l'impérialisme, tout en protégeant les intérêts du capital national et transnational.

Conformément à notre ligne historique de défense des droits des travailleurs des villes et des campagnes, les communistes vénézuéliens ont continué à accompagner fermement les luttes légitimes de la classe ouvrière et des secteurs populaires qui exigent la restitution des droits violés.

La réponse de la direction au pouvoir aux demandes de la classe ouvrière a été le harcèlement, la criminalisation, la judiciarisation et la violation de ses droits politiques en l'empêchant d'avoir une option électorale autonome et indépendante des deux pôles hégémoniques (la direction néolibérale du gouvernement-PSUV et le sommet de l'opposition de droite) qui sont coresponsables de la catastrophe nationale et qui se disputent aujourd'hui le pouvoir politique dans le cadre d'un scénario électoral contrôlé.

Le véritable militantisme communiste, qui porte haut la dignité du Parti de Gustavo Machado, Olga Luzardo, Jesús Faría, Alberto Lovera, Argimiro Gabaldón, Livia Gouverneur, Cruz Villegas, Pedro Ortega Díaz, Alonso Ojeda Olaechea, Trino Meleán, Eduardo Gallegos Mancera, Jerónimo Carrera et des centaines de héros et d'héroïnes du peuple vénézuélien ne peuvent accompagner ou soutenir la dérive antidémocratique et réactionnaire du gouvernement PSUV.

Dimanche dernier, le 17 mars, la XVIe Conférence nationale du PCV, seul organe statutaire pour élire un candidat ou une candidate à la présidence de la République, a décidé de soutenir la candidature du journaliste et syndicaliste Manuel Isidro Molina.

Les communistes vénézuéliens ont également entrepris de travailler au regroupement des forces véritablement démocratiques, patriotiques, anti-impérialistes et révolutionnaires pour faire face aux obstacles que l'élite dirigeante a imposés pour s'accrocher au pouvoir.

Faites savoir au peuple vénézuélien que le militantisme authentique du PCV ne reviendra pas sur cette escalade anticommuniste ; nous resterons dans les batailles de classe présentes et futures.

Nous sommes toujours debout : En ajoutant de la force et en organisant des luttes.

source : https://www.idcommunism.com/2024/03/venezuelas-legitimate-communists-do-not-support-nicolas-maduro-presidential-candidacy.html

Tag(s) : #PCV

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