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À l'UBPC Los Burros à Pinar del Rio, Diaz-Canel a assuré que si nous produisons plus d'aliments, nous porterons un coup à l'inflation qui affecte tant le pays. Photo: Estudios Revolución

« Nous devons regarder au plus profond de l'archipel, de la terre, de l'intelligence des Cubains, parce que c'est en nous que se trouve la meilleure garantie pour résoudre les revendications et les problèmes du pays, car moins nous dépendrons des importations, plus nous serons forts sur la voie de l'efficience et de la souveraineté. »

Ce concept a été le thème central, ce 25 mars, lors d'une visite du président de la République et Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba, Miguel Diaz-Canel Bermudez, dans la municipalité de Bauta, dans la province d'Artemisa.

Ce n'est pas un hasard si, au premier point de l'ordre du jour, à l'unité d'entreprise de base (UEB) Produccion de Estomatologicos y Dispensariales (Production de produits stomatologiques et médicinaux) – subordonnée à l'Entreprise Laboratoire pharmaceutique Roberto Escudero – le chef de l'État a parlé de la nécessité de faire des recherches « sur les matières premières que nous pouvons remplacer » et aussi de l'intérêt d'améliorer la qualité des présentations de chaque produit, toujours dans le but de gagner la confiance de la population dans les productions de fabrication cubaine.

Marlene Dominguez Alfonso, directrice de l'UEB, a expliqué au président, à Roberto Morales Ojeda, membre du Bureau politique et secrétaire à l'Organisation et aux autorités du territoire, les détails des principales tâches qui occupent l'entreprise de production.

L'année 2024, a-t-elle expliqué à l'équipe de presse présidentielle, sera tout aussi complexe que si on la compare aux étapes précédentes. Cependant, a-t-elle ajouté, « sur la base d’une série de stratégies dont dispose l'entreprise, et avec elle notre UEB, nous prévoyons de combler le déficit que nous avons en matières premières ».

Dans cette tâche difficile et urgente de substitution des importations, en 2023, l’entreprise a produit trois matières premières nationales, parmi lesquelles la cire d'abeille, l'amidon de maïs et la menthe. Il s'agit, explique Marlene, de « matières premières que nous devions importer » et dont la substitution a permis d'économiser « près de deux millions et demi de pesos ».

Pour 2024, l'UEB prévoit de se lancer dans le monde de la médecine naturelle et traditionnelle. « Compte tenu du déficit de médicaments que connaît aujourd'hui le pays, il s’agit d'une branche intéressante, pour laquelle nous disposons des capacités productives et des technologiques, ainsi que du personnel formé ».

Avec fierté, Dominguez Alfonso a parlé des produits créés en ce moment dans l'entreprise, comme la gelée pour les échographies, « avec laquelle nous donnons la priorité au programme maternel et infantile ».

Dans sa description, elle a ajouté qu'ils « reconditionnent le bicarbonate pour l'hémodialyse, qui est également l'un des problèmes les plus sensibles dans le secteur de la santé aujourd'hui ».

Le deuxième lieu de visite dans la municipalité de Bauta était l'UEB de Produits Lactés Julio Antonio Mella (plus connu sous le nom de Balkan), où l'instabilité de l'approvisionnement en matières premières reste le principal obstacle à la production, surtout en ce qui concerne le lait de consommation sous-traité aux agriculteurs.
Ce défi, qui est le même dans d'autres régions du pays, nécessite toutes sortes d'initiatives, d'incitations et de moyens pour répondre aux exigences de production dans une Cuba qui doit compter sur ses propres forces.

L’institut de recherches sur les graines, où le président s'est entretenu avec l'ingénieur agronome Daysbel Toledo Diaz, 38 ans, directeur de la science, de l'innovation et du développement de ce Centre, est engagé dans les mêmes travaux de recherches. Les discussions ont porté sur l'objectif stratégique de garantir les variétés afin d'augmenter la production agricole.

« Outre le riz, le maïs et les haricots, nous travaillons également avec les oléagineux (soja, arachides et sésame) », a expliqué l'ingénieur aux journalistes, en mentionnant également les céréales comme le sorgho et les légumineuses comme les pois chiches.
Tout ce que fait l'Institut, a-t-il dit, a pour but de garantir l'alimentation humaine et animale.

Selon Daysbel, comme il l'avait expliqué auparavant à la direction du pays, il s'agit de variétés résistantes, « des variétés adaptées à nos conditions climatiques et pédologiques », et qui offrent de bons rendements.
Nos variétés, a affirmé le jeune homme, sont résistantes et elles sont validées dans tout le pays.

Tout en écoutant le directeur de l'Institut de recherche sur les graines et en étant attentif à son sentiment d'appartenance et à la richesse de ses connaissances, l'idée a émergé avec une clarté totale que Cuba a besoin de nombreux ingénieurs agronomes comme Daysbel, qui a poursuivi sa formation : il sera bientôt docteur en sciences, et ne doute pas que Cuba trouvera en elle-même ses richesses les meilleures et les plus durables.

LA PRODUCTION AGRICOLE EST UN DÉFI PERMANENT POUR LES CUBAINS

Ce n'est pas la première fois que Diaz-Canel partage sa conviction qu'ensemble, nous pouvons faire avancer le pays.

Ce 25 mars au matin, il s’est également rendu dans la municipalité de Minas de Matahambre, dans la province la plus à l'ouest de l'archipel, où il a rappelé ce concept qui est déterminant en ces temps que nous vivons : la volonté des êtres humains.
Lors de sa troisième visite de l'année à Pinar del Río, le chef de l'État a insisté sur la nécessité d'augmenter la production, car c'est le moyen le plus direct de remédier à de nombreuses difficultés auxquelles la société est confrontée.
Si, par exemple, on produit plus d'aliments, cela permettra de porter un coup à l'inflation qui nous affecte tant.

Le président a abordé cette question à l'Unité de base de production coopérative (UBPC) Los Burros, qui appartient à l'Entreprise de collecte et de traitement du tabac .

Les cadres de l'entreprise ont expliqué que l’entreprise, bien qu'ayant clôturé l'année 2023 avec des bénéfices, dispose d'un vaste potentiel pour augmenter les recettes : la terre n'est exploitée qu'à 70 % et l'élevage est un secteur dans lequel les travailleurs veulent et doivent se lancer.

En passant par Minas de Matahambre, Diaz-Canel s'est arrêté pour discuter avec les habitants du conseil populaire Sumidero. « Ensemble, nous pouvons faire avancer le pays », a-t-il déclaré aux personnes présentes.
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La même certitude que ce n'est qu'en unissant tous les efforts que les problèmes pourront être résolus a prévalu au Centro de Escogida v-10-66, appartenant à l'Empresa de Acopio y Beneficio del Tabaco (Entreprise de collecte et de traitement du tabac), où le président s'est intéressé aux salaires, aux bénéfices et à la présence de jeunes parmi la main-d'œuvre.

Le troisième lieu de visite était l'UEB Silvicola Forestal Sumidero (entreprise de sylviculture), qui a terminé la dernière année civile avec peu de bénéfices et qui, pour cette raison, a parmi ses objectifs de diversifier la production, en misant sur la plantation d'arbres fruitiers, l'extraction de résine et la production de charbon de bois.
Le président a expliqué que l'année 2024 devait être l'année « du redressement ». En partant, il a été catégorique : « À vous les travailleurs, on doit vous donner la possibilité de discuter. C’est en travaillant que nos allons aller de l’avant ! »
Comme à l'accoutumée dans ce type de tournées, la visite s'est achevée par une rencontre entre la direction du pays et les dirigeants de la municipalité et de la province, laquelle a été suivie d'un échange entre le Président et les personnes qui l'attendaient à la sortie de sa réunion.

Le chef de l'État a parlé de « compréhension » à propos de la voie qui mène d'une situation défavorable au succès, et il a insisté sur l'importance de la production. Aux habitants de Minas, le Président a réaffirmé le potentiel du peuple cubain, celui qui naît de la créativité.
À propos des ennemis qui ont récemment orchestré une attaque médiatique contre la Révolution cubaine, il a expliqué que ceux qui rêvent du renversement de la Révolution n’ont aucune motivation et aucun engagement envers le peuple et ses possibles succès.

« Nous sommes dans une situation complexe, mais nous allons la surmonter », a-t-il conclu, et il a de nouveau dit « nous », ce mot dans lequel réside la clé de toute synergie et de toute victoire.

Photo: Estudios Revolución

Photo: Estudios Revolución

source : https://fr.granma.cu/cuba/2024-03-26/la-cle-est-en-nous

Tag(s) : #Cuba

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