Les communistes libanais exigent un État démocratique sans ingérence (+Photo)
Beyrouth, 12 mars (Prensa Latina) Le Parti communiste libanais a exigé aujourd'hui un Etat démocratique de justice sociale, libre de toute ingérence extérieure, dans le contexte de l'aggravation de la crise économique.
12 mars 2023
CDT17:08 (GMT) -0400
Au cours d'une marche de protestation, les militants, les syndicalistes et les personnalités sociales et politiques ont exprimé la douleur des citoyens face à l'effondrement et ont ratifié l'insistance sur la confrontation avec la classe corrompue afin de restaurer les droits du peuple.
MANIFESTATIONS COMMUNISTES
La mobilisation a commencé dans la rue centrale Hamra devant la Banque du Liban et s'est terminée à proximité du Parlement, dirigée par son secrétaire général, Hanna Gharib, et le député Osama Saad, dirigeant de l'Organisation populaire nassériste.
Lors de la manifestation, Gharib a dénoncé le système politique sectaire et ses implications dans la crise de la plupart des fonctions des institutions de l'État, ainsi que la désintégration des systèmes de services publics, dans les domaines de l'électricité, de l'eau, des transports, de la santé, de l'éducation et du logement.
Dans le même temps, le représentant communiste a appelé à un État capable de libérer ses terres occupées de l'ennemi israélien et de protéger ses richesses pétrolières et gazières, ainsi que de soutenir une cause nationale et de s'opposer à toutes sortes d'ingérences, de commandes et de pressions étrangères.
Pour sa part, Saad a souligné la nécessité de lancer un front politique pour affronter le système de gouvernement qui contrôle le destin du peuple sous une pression économique et financière sans précédent.
Le leader nassériste a mis en garde contre l'aggravation de la situation suite à l'échec des politiques menées par le système des sectes et du capital.
Sous le slogan "Il n'y a pas d'autre choix que la confrontation", les participants ont brandi des banderoles et insisté sur l'urgence de poursuivre la lutte.
Depuis le 31 octobre, le Liban est confronté à une double vacance du pouvoir, suite à la fin du mandat présidentiel de Michel Aoun et au gouvernement intérimaire du Premier ministre Najib Mikati.
Dans ce contexte, la dévaluation de la monnaie nationale à un taux de change de 92 000 livres pour un dollar, les prix élevés des carburants et des produits de première nécessité, ainsi que la baisse du pouvoir d'achat, compliquent la situation économique et sociale du pays levantin.
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source : https://www.prensa-latina.cu/2023/03/12/comunistas-libaneses-exigen-estado-democratico-sin-injerencias