Vendredi 25 novembre 2022
Déclaration du PAME à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes
Déclaration du Front militant de tous les travailleurs (PAME), la centrale syndicale grecque, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes :
"À l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le PAME exprime une fois de plus sa solidarité à toutes les femmes qui subissent la violence et l'insécurité au travail et dans la vie quotidienne.
Nous dénonçons tout particulièrement les horribles incidents d'abus sexuels et d'exploitation des enfants.
La violence et les abus sexuels ne sont que la partie émergée de l'iceberg de la violence multiforme et de la discrimination sociale que subissent les femmes de la classe ouvrière, la violence patronale et étatique en étant la cause principale.
Parce que la violence est :
- En 2022 avec l'énorme essor de la science et de la technologie, l'énorme richesse produite par la classe ouvrière, la famille ouvrière étant incapable de répondre à ses besoins fondamentaux. Vivre dans la peur des coupures d'eau et d'électricité. Ne pas pouvoir chauffer nos maisons. Nos enfants apprennent dans des écoles froides.
- Supprimer le dimanche férié, imposer le travail 7 jours sur 7, des horaires épuisants et des mères qui ne peuvent même pas voir leurs enfants.
- L'absence totale de mesures de protection de la santé et de la sécurité sur le lieu de travail, de mesures de protection du corps des femmes, qui se traduit par un travailleur mort tous les trois jours, des milliers de travailleurs estropiés.
- Des femmes enceintes, des femmes ayant des responsabilités familiales sont licenciées.
- Des huissiers et des policiers qui font irruption dans nos maisons à la demande des vautours-banques-fonds.
- Nous impliquer constamment et toujours plus profondément dans les compétitions et les plans militaires et vivre dans la peur d'une guerre généralisée.
Le PAME appelle les syndicats à renforcer la lutte pour les droits des femmes modernes au travail, pour la protection de la maternité, afin qu'aucun travailleur ne soit vulnérable aux pressions et chantages économiques et sociaux.
Parallèlement à la condamnation des agresseurs, nous luttons et exigeons toutes les mesures nécessaires pour la protection sociale et le soutien intégral, sous la responsabilité de l'État, des femmes et des enfants maltraités et des familles des victimes.
Nous dénonçons le gouvernement actuel, qui donne généreusement des milliards d'euros aux groupes d'entreprises, mais limite toute mesure de prévention de la violence envers les femmes à des campagnes d'information. En même temps, il y a un manque énorme d'infrastructures publiques et gratuites de protection sociale et de l'enfance, avec la signature de tous les gouvernements au fil du temps.
Le bouclier de protection pour chaque femme de la classe ouvrière, pour ses enfants, est la lutte collective et organisée à travers les syndicats et les organes de masse du mouvement, la participation à la lutte pour la vie et le travail avec des droits. C'est ainsi que l'on brise la peur et l'isolement, afin que les attitudes extrêmes et violentes ne trouvent pas de prise.
Nous exigeons :
- Pour prévenir la violence à l'égard des femmes et les protéger, nous exigeons un vaste réseau de services sociaux et d'infrastructures publics et gratuits, des centres de conseil, dotés de personnel qualifié et permanent, et non de sociétés privées et d'ONG. Un financement généreux du budget de l'État.
- Dotation des écoles du personnel scientifique nécessaire (psychologues, travailleurs sociaux, etc.), qui identifiera et traitera également en temps utile les phénomènes de violence et de violence domestique.
- Mise en place d'un organisme unique de protection de l'enfance, sous la seule responsabilité de l'État, avec le développement de structures publiques modernes, ainsi qu'un soutien substantiel aux institutions d'adoption et d'accueil et une dotation complète en personnel de tous les services publics impliqués dans la protection de l'enfance.
- Organiser des programmes d'information dans les écoles et les collèges, dans les lieux de formation par des organismes scientifiques, étatiques.
- Augmentation des salaires, signature de conventions collectives de travail.
- Travail stable permanent, 7 heures - 35 heures - 5 jours, horaires fixes basés sur des conventions collectives, 6 heures - 5 jours - 30 heures pour les professions lourdes et dangereuses.
- Législation pour confirmer le dimanche comme jour férié.
- Abolition de toutes les formes flexibles d'emploi, des heures supplémentaires non rémunérées, des lois sur l'aménagement du temps de travail et de la remise en cause des conventions collectives.
- Protection efficace des femmes qui travaillent et de la maternité.
Nous renforçons nos syndicats, notre lutte collective et unie contre la violence et l'exploitation."
pamehellas.gr
source : https://www.idcommunism.com/2022/11/pame-on-international-day-for-the-elimination-of-violence-against-women.html