Vendredi 18 novembre 2022
49e anniversaire du soulèvement de Polytechnique : Rassemblement anti-impérialiste massif du KKE à Athènes
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Les événements pour la célébration du 49e anniversaire du soulèvement polytechnique d'Athènes ont culminé le jeudi 17/11/2022 avec les rassemblements massifs du Parti communiste de Grèce (KKE) et de son aile jeunesse (KNE), vers l'ambassade des États-Unis.
Des milliers de personnes, travailleurs, étudiants, retraités, hommes et femmes de tous âges, brandissant les drapeaux du KKE, ont manifesté contre la guerre impérialiste et la participation de la Grèce à celle-ci, la politique anti-populaire qui écrase les droits et les acquis des travailleurs et des peuples et transforme le pays en une base US-OTAN pour les profits des groupes d'affaires. Des marches similaires ont eu lieu à Thessalonique et dans d'autres grandes villes du pays.
À la tête du rassemblement se trouvaient les membres de l'Association des emprisonnés et exilés par la junte grecque (SFEA), tandis que les autres blocs comprenaient le Comité de paix pour la détente internationale et la paix (EEDYE), la Fédération des femmes grecques (OGE), le Front militant de tous les travailleurs (PAME), les syndicats et de nombreuses associations et groupes d'étudiants.
Le secrétaire général du CC du KKE, Dimitris Koutsoumbas, a participé à la manifestation d'Athènes. S'adressant aux journalistes, Koutsoumbas a déclaré : "49 ans plus tard, les événements et les rassemblements montrent que les messages du soulèvement de Polytechnique, tels que "USA-NATO hors de Grèce, à bas les bases de la mort", pour la protection du revenu populaire contre la pauvreté et le chômage, pour l'éducation et la santé publiques et gratuites, contre la répression d'État, le fascisme, les écoutes et l'espionnage, c'est-à-dire la dictature du capital, restent d'actualité et vivants aujourd'hui".
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Photo : 902.gr
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Les événements survenus à l'École polytechnique d'Athènes en 1973 constituent l'un des moments les plus significatifs de la lutte des classes en Grèce au cours de la seconde moitié du XXe siècle, car ils marquent le début de la chute de la dictature militaire qui a dirigé le pays de 1967 à 1974.
Le 17 novembre, dans la nuit, des chars ont été lancés sur les étudiants et les travailleurs révoltés. Cette nuit-là, 56 personnes ont été tuées, selon les registres officiels. Selon les registres de la police, 1103 citoyens et 61 policiers avaient été blessés. Comme on l'a appris après la chute de la dictature, 34.000 balles ont été utilisées par la police, en plus des 300.000 cartouches de toutes sortes utilisées par l'armée, pour réprimer la révolte. Dans les jours de la révolte, le régime a procédé à l'arrestation de 2.500 personnes, bien qu'il n'ait annoncé que l'arrestation de 866 personnes, ayant fait la présentation suivante de leur statut social : 475 ouvriers, 268 étudiants, 74 élèves, 49 polytechniciens.
Bien que la révolte ait été noyée dans le sang, la réaction générale au régime s'amplifie. Huit mois plus tard (24 juillet 1974), la dictature tombe sous le poids de sa trahison et de son aventurisme à Chypre, où le coup d'État, qu'elle avait organisé en coopération avec les services secrets de l'OTAN, visant à l'extermination du régime progressiste du président Makarios (15/7/1974) a conduit à l'invasion turque et à l'occupation des 37% de Chypre.
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source : https://www.idcommunism.com/2022/11/49th-anniversary-of-polytechnic-uprising-massive-antiimperialist-rally-by-the-kke-in-athens.html