Les communistes rejettent la position du président du Costa Rica contre la sécurité sociale
San José, 13 oct (Prensa Latina) Le Parti d'avant-garde populaire (PVP, communiste) affirme aujourd'hui que le président du Costa Rica, Rodrigo Chaves, viole la constitution politique et est un ennemi farouche de la Caisse costaricienne de sécurité sociale (CCSS).
13 octobre 2022
CDT11:06 (GMT) -0400
Un éditorial du PVP, publié dans le journal Libertad, l'organe officiel du comité central de ce parti costaricien, note que "un président arbitraire et arrogant a été élu lors des dernières élections. A tel point qu'il ne se soucie pas de respecter la loi et il semble qu'il ne se soucie pas non plus de respecter la Constitution politique".
Ceci, dit-il, est la preuve qu'il n'a jamais lu le texte de l'article 73 de la Constitution, qui stipule que l'administration et le gouvernement de la sécurité sociale seront la responsabilité d'une institution autonome, appelée la CCSS.
Pour les communistes costariciens, cette norme constitutionnelle a la force d'un rocher et ne peut être violée par aucun fonctionnaire, et encore moins par un président de la République qui a prêté serment de la défendre.
Ils demandent à Chaves de se souvenir que la volonté du peuple n'a pas élu un dictateur et reproduisent l'article 11 de la Grande Charte : "les fonctionnaires publics sont de simples dépositaires de l'autorité et ne peuvent s'arroger des pouvoirs que la loi ne leur accorde pas. Ils doivent prêter le serment d'observer et de respecter cette Constitution et les lois. L'action visant à les rendre pénalement responsables de leurs actes est publique".
Après avoir évoqué le fait que le gouvernement n'a pas inclus dans le Budget de la République pour 2023 les ressources nécessaires pour l'Assurance maladie, le régime d'invalidité, de vieillesse et de décès, et pour la CCSS, le PVP souligne que Chaves, improvisé par une erreur du peuple, est aujourd'hui un ennemi farouche de la Caisse de sécurité sociale et donc un ennemi de la classe ouvrière.
"Il ne suffit pas de se plaindre. Il est nécessaire de se battre car ce n'est qu'ainsi que nous parviendrons à une véritable démocratie qui nous permettra de redresser ce qui est né de travers", conclut l'éditorial du PVP.
mem/ale
source : https://www.prensa-latina.cu/2022/10/13/comunistas-rechazan-postura-de-presidente-tico-contra-seguro-social