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La coercition électorale est dénoncée au Brésil pour voter pour Bolsonaro

Brasilia, 9 octobre (Prensa Latina) La Central Unitaria de Trabajadores (CUT) du Brésil a dénoncé le fait que les employeurs pratiquent aujourd'hui le harcèlement électoral pour forcer les employés à voter pour le président Jair Bolsonaro au second tour du scrutin le 30 octobre.
 
 
 
 
9 octobre 2022
CDT09:19 (GMT) -0400
Porte-drapeau du Parti des travailleurs, l'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a remporté le premier tour de scrutin le 2 octobre avec 48,43 % des voix, contre 43,20 % pour Bolsonaro, qui cherche à se faire réélire pour le Parti libéral.

Sur son site officiel, la CUT prévient qu'après la définition du second tour entre les deux candidats, l'ex-militaire et l'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva, "les plaintes ont augmenté sur les réseaux sociaux d'employeurs qui tentent de forcer les travailleurs à voter pour Bolsonaro", avec des menaces de licenciement.

Pour cette raison, le syndicat, dans son rôle fondamental d'assistance aux travailleurs, a mis à disposition sur son site web (www.cut.org.br) un espace dédié à ces revendications. Les travailleurs qui craignent des représailles peuvent déposer une plainte anonyme.

Il explique qu'une telle possibilité de se protéger "permet à davantage de cas d'être révélés et les autorités peuvent alors prendre des mesures juridiques".

La CUT et les autres organisations centrales vont envoyer les dossiers au ministère public du travail et porteront également ces plaintes devant l'Organisation internationale du travail (OIT), en indiquant que le harcèlement électoral est une pratique antisyndicale des entreprises.

"Toutes ces pratiques criminelles des employeurs doivent être combattues, dénoncées et sanctionnées, afin de garantir aux travailleurs leur pleine liberté de vote, d'exercer la démocratie, en choisissant le candidat selon leurs principes", a déclaré Roni Barbosa, secrétaire à la communication de la CUT.

Le site précise qu'"il n'est pas obligatoire de fournir des données telles que le nom, le numéro de téléphone. Il y a même un champ où le travailleur peut cocher l'option de la dénonciation anonyme, qui est un champ obligatoire pour rester anonyme".

Les champs obligatoires sont ceux dans lesquels l'entreprise doit être signalée, le nom, l'adresse, la ville et l'État, et surtout, le champ dans lequel la description de la situation sera faite.

Les employeurs qui menacent de licencier ceux qui ne votent pas pour un candidat commettent une infraction élective, prévue par la Constitution fédérale de 1988, affirme la CUT.

La législation prévoit jusqu'à quatre ans d'emprisonnement et une amende pour toute personne qui "utilise la violence ou des menaces graves pour contraindre quelqu'un à voter, ou à ne pas voter, pour un certain candidat ou parti".

Aucun des aspirants au pouvoir n'a obtenu la majorité absolue des voix lors de ce premier concours, c'est-à-dire plus de la moitié des votes valides (à l'exclusion des votes blancs et nuls), comme le prévoit le code brésilien pour être élu.

oda/ocs

 

source : https://www.prensa-latina.cu/2022/10/09/denuncian-coaccion-electoral-en-brasil-para-votar-por-bolsonaro

Tag(s) : #Bolsonaro, #CUT

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