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2 août 2022
Coordination nationale de l'Union de la jeunesse communiste (UJC)
Le 1er août, l'Union de la jeunesse communiste (UJC), la jeunesse du Parti communiste brésilien (PCB), achève 95 ans de luttes aux côtés de la jeunesse et du peuple travailleur brésilien.
Dans cette dernière période, l'UJC a approfondi ses formulations politiques et a progressé en termes d'organisation, étant capable de faire des pas importants vers la consolidation du processus de Reconstruction Révolutionnaire du PCB.
Aujourd'hui, l'UJC se présente comme une alternative révolutionnaire d'organisation pour les masses de jeunes qui sont insatisfaits du système social actuel et qui ont ressenti l'avancée de l'exploitation du travail et le retrait des droits, qui tendent à intensifier de plus en plus la lutte des classes dans notre pays.
L'UJC s'enracine de plus en plus dans les luttes sociales qui se déroulent dans tout le pays, et est actuellement organisée dans toutes les régions de notre pays, insérée dans différents forums de lutte, dans les fronts du mouvement populaire et culturel et dans l'agitation et la propagande visant à organiser les jeunes travailleurs.
L'UJC, à travers sa trajectoire de 95 ans, a montré et continue de montrer la possibilité d'organiser la jeunesse brésilienne d'une manière révolutionnaire.
Même en commettant des erreurs et des déviations dans notre histoire, nous avons été présents dans des moments remarquables des luttes de la jeunesse et, à plusieurs moments, nous avons dépassé les luttes de la jeunesse et nous avons pris à cœur les luttes les plus pertinentes du peuple travailleur brésilien, auquel nous avons lié notre nom et notre histoire, en luttant, ouvertement ou dans l'obscurité, en sacrifiant de jeunes vies pour la cause la plus jeune, la cause de demain, de l'avenir à venir, du COMMUNISME.
L'UJC se réactive dans la pratique, quotidiennement, en attirant plusieurs jeunes, qui voient dans l'UJC la possibilité de contribuer à une transformation qualitative de la société, en responsabilisant l'être humain dans la construction non seulement de la nouvelle société, mais aussi dans la construction du nouvel être humain lui-même.
#UJC95Years
EST RÉVOLUTIONNAIRE ET ANTI-IMPÉRIALISTE, VIVE L'UNION DE LA JEUNESSE COMMUNISTE !
POUR LE POUVOIR POPULAIRE ET LE SOCIALISME !
La fondation de l'UJC
Le 1er août a été choisi comme date de l'acte de fondation de la jeunesse communiste, parce qu'il réunissait à la même date la Journée internationale de la jeunesse et la Journée internationale de la lutte contre la guerre, un drapeau, celui-ci défendu par la jeunesse communiste du monde entier. Étant donné qu'environ 80 à 90% de la composition de la CC était composée de jeunes travailleurs, y compris la plupart des dirigeants provisoires qui seraient nommés, il y avait un souci de lier la CC au monde du travail. Ainsi, le lieu choisi pour l'événement était une référence pour les travailleurs de l'époque, un syndicat important : l'Union des travailleurs graphiques (UGT), dont le siège se trouve dans le centre de Rio de Janeiro, près de Campo de Santana.
Commentant la solennité, Leôncio Basbaum décrit "(...) une belle fête avec des discours, dont celui qui s'est le plus distingué est celui d'un jeune métallurgiste d'environ 17 ans, Jaime Ferreira, qui n'a pas su finir son discours. Après presque une demi-heure, j'ai dû le tirer par la manche pour le faire asseoir (...)".
Avec la fondation de la JC, une direction nationale provisoire a été indiquée, où Leôncio Basbaum a été élu secrétaire général. Basbaum a occupé ce poste jusqu'en 1929, date à laquelle il a eu 21 ans et, conformément aux décisions statutaires de la Jeunesse communiste, a dû rejoindre le PCB. La première direction nationale, de nature provisoire, appelée Comité central, reflétait les principales caractéristiques de la jeunesse communiste, ses limites et ses possibilités de travail. Les jeunes travailleurs, en majorité des ouvriers : Jaime Ferreira, Elisio, Altamiro, Brasilino, Pedro Magalhães, et les étudiants Artur, Manuel et Leôncio Basbaum, ont été indiqués comme membres de la direction.
Afin de potentialiser les interventions de la JC, le journal O Jovem Proletário a été créé. Le journal devient le porte-parole hebdomadaire de la Jeunesse communiste, dont le nom est changé en Jeunesse communiste brésilienne - JCB. Le thème principal du journal était les dénonciations, qu'elles soient d'ordre général - comme la visite de navires de guerre américains - ou qu'elles se rapportent à la vie quotidienne des jeunes - la situation des jeunes travailleurs et la lutte pour la réduction de la journée de travail, défendue par JCB. Dans les premiers numéros, la Jeunesse communiste présentait des références internationales au travail de jeunesse : des textes de Karl Liebknecht, de Lénine, de l'UJC (Komsomol) soviétique et aussi, outre les dénonciations, des rapports sur la dure réalité vécue par les travailleurs de jeunesse brésiliens et mondiaux.
En ce qui concerne la relation entre la Jeunesse et le Parti, Basbaum a identifié la manière dont elle serait conduite dans le travail pratique : "bien que parfois nous ayons dépassé notre champ d'action, cherchant à prendre des attitudes politiques, en vérité nous devions suivre la ligne tracée par le Parti lui-même. Notre action s'est limitée à recruter des jeunes dans les usines, dans les entreprises ou dans le commerce, et même dans les écoles supérieures (...)".
Parmi les difficultés initiales, il y avait encore le fait d'avoir un nombre effectif de jeunes avec différents niveaux d'éducation, de l'analphabète à l'étudiant universitaire. Il était nécessaire d'élaborer une politique qui garantisse l'unité d'un groupe aussi hétérogène et, surtout, qui représente tout le monde, ce qui était une tâche assez ardue. Prévoyant de remédier à ces besoins, la Jeunesse communiste a eu recours à divers types d'activités éducatives, récréatives et culturelles, en organisant en 1928 le Centre des jeunes prolétaires. Il s'agissait d'un centre culturel et récréatif qui cherchait à rassembler les jeunes travailleurs, en leur offrant à la fois des loisirs et des connaissances.
(...)
Les nouvelles victoires seraient imprégnées de défaites, de persécutions, d'emprisonnements et de morts. Cependant, malgré toutes les difficultés, la Jeunesse communiste est entrée une fois pour toutes sur la scène politique brésilienne, tant pour son esprit pionnier que pour sa capacité permanente à se réinventer et à se réorganiser en fonction des demandes de la jeunesse brésilienne et de la classe ouvrière dans son ensemble. Indéniablement, l'histoire de la Jeunesse Communiste, ainsi que celle du PCB, se confond avec l'histoire du Brésil, de son peuple et de ses luttes.
Lisez l'article complet de Heitor César de Oliveira et Maria Fernanda Scelza sur l'histoire de l'UJC sur https://pcb.org.br/portal2/26856.
source : https://pcb.org.br/portal2/29090