Le PCV rend hommage à l'insurrection civico-militaire appelée El Carupanazo à l'occasion de son 60e anniversaire et aux martyrs du Liceo Sanz de Monagas.
5 mai, 2022
Tribune populaire
Évaluez ce document
Caracas, 4 mai 2022 (TP Newsroom)Ce 4 mai marque le 60e anniversaire d'El Carupanazo, une insurrection révolutionnaire civico-militaire qui a éclaté dans la ville de Carúpano, dans l'État de Sucre, dirigée par le bataillon d'infanterie de marine n° 3 et le détachement n° 77 de la Garde nationale. Des militaires progressistes et des dirigeants communistes et de gauche ont participé à ce soulèvement, qui sera l'un des précédents qui ouvrira la voie au 4 février et au début de l'étape connue sous le nom de processus bolivarien.
Photo d'archive | Carupanazo
Dans cette action anti-impérialiste, encadrée dans la lutte de classe au Venezuela, des travailleurs civils et militaires contre la bourgeoisie et l'oligarchie livrée aux intérêts de la Maison Blanche, les cadres du Parti communiste du Venezuela (PCV) ont été directement impliqués dans leur engagement pour la libération nationale et la transition vers le socialisme au Venezuela.
Les Insurrectos, sous le commandement du capitaine de corvette Jesús Teodoro Molina Villegas, du major Pedro Vegas Castejón et du lieutenant Héctor Fleming Mendoza, prennent les armes contre le gouvernement national, occupent les rues et les bâtiments de la ville, l'aéroport et Radio Carúpano, d'où est diffusé un manifeste au nom du Movimiento de Recuperación Democrática (Mouvement de récupération démocratique).
Le président de l'époque, Rómulo Betancourt, qui venait de trahir les espoirs suscités par le renversement de la dictature de Marcos Pérez Jiménez pour la construction d'une véritable démocratie en installant un gouvernement répressif soumis aux intérêts de l'impérialisme, a exigé la reddition des troupes loyales au gouvernement appartenant au bataillon d'infanterie Mariño, au bataillon Sucre de Cumaná et au bataillon d'infanterie de marine Simón Bolívar de Cumaná.
Maiquetía, lance l'opération Tenaza et reprend le contrôle de la ville. Plus de 400 civils et militaires ont été arrêtés, parmi lesquels le député communiste Eloy Torres. Betancourt suspend les garanties, accuse le PCV et le MIR d'être impliqués dans le soulèvement et publie le décret 752 suspendant le fonctionnement des deux partis dans tout le pays.
Le même jour, le 4 mai 1962, les étudiants du lycée Miguel José Sanz de Monagas ont manifesté contre Rómulo Betancourt et en soutien au peuple Carupanero qui, avec la Marine et la Garde nationale, s'était soulevé contre la répression, l'injustice et la capitulation du gouvernement devant l'impérialisme américain. Ensuite, les dirigeants politiques d'Acción Democrática et du COPEI de l'État de Monagas ont organisé des bandes armées qui ont attaqué le lycée, faisant 30 blessés et deux morts, Cesar Alberto Millan et Jose Rafael Guerra Silva, militants de la Jeunesse communiste du Venezuela (JCV).
Le massacre de Liceo Sanz, comme on l'appelle, est entré dans l'histoire comme un acte de lâcheté contre des étudiants non armés et un crime contre l'humanité perpétré par les élites qui composaient le pacte de Punto Fijo. A ce jour, elle reste impunie.
Honneur et Gloire à nos camarades héros et martyrs d'El Carupanazo !
source : https://prensapcv.wordpress.com/2022/05/05/pcv-rinde-honores-a-la-insurreccion-civico-militar-denominada-el-carupanazo-en-sus-60-anos-y-a-los-martires-del-liceo-sanz-de-monagas/