
La Havane, 25 mars (RHC) Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, a dénoncé ce vendredi que la politique migratoire des États-Unis à l’égard de Cuba constitue un outil de déstabilisation contre l’archipel.
A travers son compte Twiter, le président a souligné que la politique migratoire des États-Unis envers Cuba encourage les flux illégaux et irréguliers. Cela fait partie de leur politique traditionnelle de déstabilisation et du désir d’utiliser la population comme otage d’une ambition hégémonique et hostile contre Cuba et contre notre gouvernement.
La Havane a dénoncé la veille que, par ses dispositions migratoires abusives, Washington viole les engagements bilatéraux et entraîne une charge pour les nations de transit vers le territoire nord-américain.
Dans une déclaration, le ministère cubain des Affaires étrangères a indiqué que les États-Unis font tout ce qui est à leur porté pour entraver le traitement des nouveaux visas dans les ambassades accréditées dans la capitale cubaine, dans le but d’accroître le malaise des ressortissants concernés.
Le document rappelle le refus de ce pays d’accorder à des Cubains les 20000 visas annuels en vertu des engagements pris par Washington dans des accords bilatéraux et le fardeau du blocus économique renforcé qui touche le niveau de vie de la population.
A cela s’ajoutent "les pressions exercées sur les gouvernements de la région pour qu’ils exigent des visas aux Cubains qui aspirent à profiter de l’encouragement permanent à l’émigration vers les Etats-Unis", indique le texte publié sur le site de Cubaminrex.
Le ministère des Affaires Étrangères a indiqué que Cuba a abordé ces questions par la voie diplomatique avec le gouvernement des États-Unis, et a déclaré que cette conduite est abusive envers les Cubains désirant émigrer ce qui contredit les accords bilatéraux signés, et qu’elle porte préjudice aux pays de la région et encourage la migration illégale, irrégulière et dangereuse.
Depuis 2017, Washington ne tient pas l’engagement pris en 1994 d’assurer l’immigration légale sur son territoire d’au moins 20 000 Cubains chaque année.
Le scénario actuel "ne s’écarte pas de la politique traditionnelle de déstabilisation des États-Unis contre Cuba et du désir d’utiliser la population comme otage d’une ambition hégémonique et hostile contre Cuba et notre gouvernement", souligne la déclaration. (Source/PL)
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/nacionales/290173-le-president-de-cuba-denonce-la-politique-migratoire-hostile-des-etats-unis