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Evo Morales exige la vérité sur sa disqualification inconstitutionnelle

La Paz, 18 mars (Prensa Latina) L'ancien président bolivien Evo Morales a confirmé aujourd'hui qu'il engageait une action en justice pour savoir qui a ordonné la disqualification de sa candidature au poste de sénateur de Cochabamba lors des élections générales d'octobre 2020.

18 mars 2022
CDT10:43 (GMT) -0400
Nous n'avons pas l'intention de percevoir de compensation. Notre revendication était la justice et non l'argent", a écrit le leader du Mouvement vers le socialisme dans un tweet.

Le premier ex-président autochtone du pays a assuré sur son compte Twitter qu'il n'a jamais demandé de compensation et a ajouté qu'il était surpris que le Tribunal constitutionnel plurinational (TCP) vienne de publier une phrase dans laquelle il a toujours su que son droit de se présenter aux élections devait être ratifié.

La veille, le président du TCP, Paul Franco, a indiqué que le tribunal avait jugé que la disqualification de Morales pour se présenter aux élections d'octobre 2020 était anticonstitutionnelle.

Cette candidature au poste de sénateur du département de Cochabamba a été refusée par le Tribunal suprême électoral (TSE), qui a fait valoir que l'ex-gouverneur ne remplissait pas la condition constitutionnelle de résidence permanente, car il avait bénéficié de l'asile politique au Mexique et s'était ensuite réfugié en Argentine.

Par la suite, une cour de justice a rejeté l'appel, et Morales s'est tourné vers le TCP, par l'intermédiaire de son avocat et actuel procureur général, Wilfredo Chávez.

La plainte était fondée sur la violation de ses "droits fondamentaux et de ses garanties constitutionnelles" en l'excluant de la compétition électorale.

À cet égard, le TCP a jugé que la disqualification de Morales ne correspondait pas, puisque l'ancien président, en 2020, avait le statut de réfugié politique, et a également ordonné une compensation financière pour les dommages civils et judiciaires.

Selon M. Franco, le montant sera établi par la deuxième chambre constitutionnelle du tribunal départemental de justice.

Le jugement publié jeudi explique que le montant de la compensation sera défini en fonction des paramètres des frais de justice encourus par Morales, ainsi que des dommages consécutifs subis par le leader du Mouvement vers le socialisme.

Le TCP est l'institution qui exerce le contrôle de constitutionnalité pour assurer le respect et la validité des droits et garanties individuels en Bolivie.

Commentant sur le réseau social l'issue de son action en justice, le leader des cultivateurs de coca d'origine indigène a déclaré qu'une fois de plus, le temps et l'histoire lui ont donné raison.

"En janvier 2002, nous avons été expulsés du Congrès sur ordre du #DEA et de l'ambassade des #US. Mais des mois plus tard, nous sommes revenus avec 27 adjoints et huit sénateurs. Le peuple nous a rendu nos sièges par son vote démocratique", a rappelé M. Morales.

mgt/jpm

source : https://www.prensa-latina.cu/2022/03/18/evo-morales-exige-la-verdad-sobre-su-inhabilitacion-inconstitucional

Tag(s) : #Bolivie, #Evo

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