Le président vénézuélien rappelle la victoire populaire face à l'agression

Le président vénézuélien rappelle la victoire populaire face à l'agression
Caracas, 23 février (Prensa Latina) Le président Nicolás Maduro a rappelé aujourd'hui la victoire du peuple vénézuélien face à l'agression de groupes violents au service de la droite le 23 février 2019 à la frontière avec la Colombie.

23 février 2022
CST10:29 (GMT) -0500
Un mois après l'autoproclamation du député Juan Guaidó comme président en exercice - avec le soutien immédiat des États-Unis et de leurs alliés internationaux - les secteurs les plus radicaux de l'opposition ont généré de graves flambées de violence dans l'État occidental de Táchira.

En complicité avec les autorités de Washington et de Bogota, des groupes de choc associés au leader de l'opposition ont mené des actions de déstabilisation à la frontière binationale, dans le cadre d'une fausse opération d'aide humanitaire.

"Nous commémorons les trois ans de la victoire de la bataille des ponts, une action civilo-militaire qui a vaincu l'empire américain et ses laquais, qui ont essayé de prendre le contrôle de notre pays pour voler notre paix. Nous continuerons à défendre le droit international et la souveraineté de la patrie", a écrit M. Maduro sur son compte Twitter.

La livraison de la prétendue aide humanitaire, rassemblée dans la ville frontalière colombienne de Cúcuta, a été dénoncée par les autorités de Caracas comme une couverture pour une intervention militaire en territoire vénézuélien.

Plusieurs centaines de personnes, civils et militaires, ont été blessées du côté vénézuélien à la suite des incidents signalés sur les ponts internationaux Simón Bolívar et Francisco de Paula Santander, ainsi que dans la ville d'Ureña.

Dans le but de tenir les membres des Forces armées nationales bolivariennes (FANB) responsables d'actes de répression présumés, des groupes d'opposition violents ont mis le feu à un camion du côté colombien du pont Santander.

Les autorités bolivariennes ont ensuite dénoncé la complicité de l'armée et de la police colombiennes qui ont négligé de contrôler leur côté de la frontière, et ont imputé les flambées de violence au président du pays voisin, Iván Duque, et au président en exercice autoproclamé Juan Guaidó.

Ces événements ont incité le gouvernement vénézuélien à rompre ses relations diplomatiques avec la Colombie, compte tenu des "actes d'agression systématiques" provenant du pays voisin, "sous la tutelle des États-Unis", selon un communiqué du ministère des affaires étrangères.

mem/wup

source : https://www.prensa-latina.cu/2022/02/23/presidente-de-venezuela-rememora-victoria-popular-ante-agresion