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Sur le " Mémoire et compte rendu présidentiel " : Pour le PCV, il poursuit, élargit et consolide la remise du pays au capital.
25 janvier 2022
Tribune populaire
Le 15 janvier, le président de la république M. Nicolás Maduro a présenté le rapport annuel et les comptes de son administration pour l'année fiscale 2021. En général, la présentation du rapport annuel et des comptes a montré qu'aucune transformation majeure n'a été réalisée dans notre pays qui révélerait que nous sommes en présence de la voie vénézuélienne vers le socialisme. Au contraire, ce que révèle le discours du président est une consolidation du capitalisme dépendant et de sa condition extractiviste marquée, une caractéristique centrale de notre mode de production capitaliste. Lorsqu'il a parlé de l'économie, il a développé une approche centrée sur les résultats obtenus par les capitalistes qui négocient avec le gouvernement et a garanti de nouvelles mesures dans le cadre de la loi de cession et de pillage (appelée "loi anti-blocage"), au capital local et transnational qui décide de s'installer au Venezuela. L'une de ses principales offres au capital est l'approbation du projet de loi sur les zones économiques spéciales (ZES), qui constitue une nouvelle étape dans la cession inconditionnelle du pays, de ses richesses, de son territoire et d'une main-d'œuvre dans des conditions de semi-esclavage. Sur les salaires, qui constituent actuellement l'une des principales revendications des classes populaires, il n'a donné aucun signe d'amélioration malgré l'annonce de projections de croissance économique en 2022. Cela montre que cette croissance est conçue pour l'enrichissement de la bourgeoisie nationale et transnationale au prix d'une exploitation accrue des travailleurs des villes et des campagnes. C'est pourquoi le PCV encourage la présentation à l'Assemblée nationale de deux projets de loi d'initiative populaire : l'un pour l'indexation des salaires et l'autre pour le sauvetage des prestations sociales.
Dans son discours, il a mis l'accent sur la prétendue consolidation de la paix et n'a jamais fait référence aux affrontements armés qui se sont développés dans les zones frontalières des États d'Apure et du sud de Monagas, qui ont révélé la porosité de la frontière vénézuélienne et la situation de perte de souveraineté dans cette partie du pays, Cela a révélé la porosité de la frontière vénézuélienne et la perte de souveraineté dans cette zone du pays en raison de la présence de groupes armés et de bandes criminelles qui luttent pour le contrôle du territoire et des routes stratégiques, l'exploitation de l'or et du coltan, le trafic de drogues, la traite des êtres humains et le trafic de carburant, entre autres crimes, qui agissent au service des mafias et des secteurs du capital qui comptent sur la complicité et l'impunité des hauts niveaux des institutions de l'État. La souveraineté et l'intégrité territoriale du Venezuela sont en danger, non seulement à cause des agressions de l'impérialisme américain, qui découlent de la dispute pour l'hégémonie et de la nouvelle répartition du monde générée par les confrontations inter-impérialistes et intercapitalistes, mais aussi comme conséquence de la politique du gouvernement de livrer le pays au plus offrant.
En ce qui concerne la situation interne, il a déclaré que l'année 2021 correspondait à la conquête de la paix par "la consolidation du dialogue national, de la consolidation de la stabilité interne du pays", validant sans restrictions le nouveau pacte des élites entre les directions du gouvernement bourgeois dirigé par le président Nicolás Maduro et le PSUV avec les représentants politiques de la bourgeoisie pro-impérialiste qui ont participé, entre autres négociations et dialogues, à ceux du Mexique.
Pacte de paix, au détriment de la classe ouvrière et de la souveraineté du pays. C'est dans le cadre, et comme produit de tous ces dialogues, que le gouvernement a remis la souveraineté du pays avec les Zones économiques spéciales (ZES), une loi qu'ils ont décidé de faire passer à l'Assemblée nationale durant ce premier trimestre de l'année 2022 en accord avec l'opposition dite de droite au parlement national.
Cette loi aggravera les conditions de travail de la classe ouvrière par la flexibilisation et la déréglementation du travail qui seront imposées dans ces zones, approfondissant l'exploitation de la force de travail et les politiques répressives contre les dirigeants révolutionnaires de la classe ouvrière et les organisations syndicales, ainsi que le mépris des conventions collectives, que les employeurs privés et publics appliquent avec les conseils et la complicité du ministère du Travail et du gouvernement en général.
Les bases ont été posées pour continuer à consolider la capitulation du pays face au grand capital national et transnational, ainsi qu'aux mafias enracinées dans le gouvernement, avec pour conséquence l'approfondissement de la crise du capitalisme vénézuélien dépendant et l'aggravation des calamités et de la misère de la grande majorité de notre peuple, avec un faux discours gouvernemental socialiste qui falsifie et manipule la réalité du pays au niveau national et international.
C'est le moment d'approfondir l'organisation, l'unité et la mobilisation révolutionnaire des travailleurs, des paysans, des communistes, de tout le peuple, des courants populaires de base et de leurs secteurs exploités, pour promouvoir une solution révolutionnaire et populaire à la crise capitaliste vénézuélienne. L'Alternative Populaire Révolutionnaire (APR) continue d'être cet espace en construction.
Bureau politique du Comité central du Parti communiste du Venezuela (PCV)
Caracas, 17 janvier 2022.
source : https://prensapcv.wordpress.com/2022/01/25/sobre-la-memoria-y-cuenta-presidencial-para-el-pcv-continua-amplia-y-consolida-la-entrega-del-pais-al-capital/