Partageant le concept de Patrie et sa défense intransigeante, la fidélité à leurs révolutions et la résistance héroïque aux mêmes ennemis, les deux pays ont, dans leurs principes, les raisons premières de leur fraternité
Même s’il y a eu des honneurs militaires, le protocole, comme il sied à la hiérarchie de la visite et à l'occasion, la présence au Nicaragua du Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, à l’occasion de l'investiture du président réélu, le commandant Daniel Ortega, a dépassé toute formalité du fait de la fraternité historique entre les deux peuples.
À son arrivée le 8 janvier, Diaz-Canel a dédié« une accolade au Nicaragua »,le qualifiant de pays frère, de pays ami, de peuple que nous connaissons, et s'est dit heureux d'y être de retour. Sur la place de la Révolution sandiniste, cette accolade s'est concrétisée par la rencontre des deux dirigeants, un geste symbolique qui a été applaudi par les personnes présentes à la cérémonie de prestation de serment.
La proximité entre Cuba et le Nicaragua a été confirmée à d’autres moments dans la journée lorsque le président cubain s'est entretenu avec des Cubains résidant dans ce pays d'Amérique centrale, auxquels il a assuré qu' « ils font partie de la Patrie », et lorsqu'il a reçu une représentation des amis de la solidarité dans ce pays.
Partageant le concept de Patrie et sa défense intransigeante, la fidélité à leurs révolutions et la résistance héroïque aux mêmes ennemis, les deux pays ont, dans leurs principes, les raisons premières de leur fraternité.