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Le général d'armée Raul Castro Ruz et le Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, ont envoyé des gerbes en hommage à Marta Rojas

Auteur: Madeleine Sautié Rodriguez | madeleine@granma.cu

6 octobre 2021 09:10:20


Photo: Ricardo López Hevia
Le journal a connu un après-midi sans précédent. Tout Granma savait que les cendres de Marta Rojas retourneraient dans ce qui fut sa maison principale, le lieu où, avec l'avidité de sa plume, elle avait grandi d'elle-même ; ce temple qu'elle a toujours défendu avec sa signature, car bien avant elle avait déclaré sa loyauté à Fidel, l'homme qui attaqua la caserne Moncada pour faire de Cuba un pays digne.
Le silence dans la salle d’accueil est saisissant, interrompu seulement par un pas occasionnel, ou par l'émotion suscitée par le fait de la voir si belle sur son portrait, nous souriant à tous, comme elle avait l'habitude de le faire.
De partout arrivent des amis, des collègues membres d'autres groupes, certains même retraités, des personnalités éminentes, des visages de représentants d'institutions qui connaissent ses mérites, et ses collègues du journal, des lèvres desquels pourraient jaillir des milliers d'anecdotes, des histoires passionnantes dont Marta est la protagoniste joviale, intrépide, pleine d'esprit et imprévisible.
Et voilà la petite urne, flanquée des couronnes de fleurs du général d'armée Raul Castro Ruz et du président Miguel Diaz-Canel Bermudez, Premier secrétaire du Parti communiste de Cuba ; du président de la République socialiste du Vietnam, Nguyen Xuan Phuc, et du ministère des Affaires étrangères de ce pays frère ; de l'Association des combattants de la Révolution cubaine ; de nombreux endroits. Et l’on peut voir ses médailles, son Prix national de journalisme « José Marti », ses livres infinis, empreints d'une telle sagesse. Son drapeau.
Après la garde d'honneur, les paroles de Yailin Orta, directrice de Granma, évoquent le souvenir de Marta. Il ne s’agit pas d’un adieu. « Elle nous appelle à célébrer la vie », dit-elle, et dépeint son « optimisme contagieux », et nous assure : « Marta ne nous avait pas préparés à ce moment ». L’auditoire écoute et, en même temps, garde ces images de la Marta Rojas qu'il a connue, dynamique et audacieuse, incompatible avec la mort.
Il ne fait plus aucun doute. Marta est passée à une autre dimension, mais elle ne cessera jamais de nous accompagner « en frayant de nouveaux chemins » pour défendre ce qui fut sa plus grande passion : la Révolution.

source : https://fr.granma.cu/cuba/2021-10-06/la-plus-grande-passion-de-marta-la-revolution


 

Tag(s) : #Cuba

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