/image%2F1031403%2F20210613%2Fob_b17e92_world-day-against-child-labour-fr.jpg)
11 Jun 2021
Nous poursuivons la lutte contre toutes les formes d’exploitation des enfants
La Fédération Syndicale Mondiale (FSM), au nom de ses 105 millions d’affiliés dans 133 pays des 5 continents, réitère, également à l’occasion de cette Journée internationale sa position contre le travail des enfants et son engagement à poursuivre la lutte contre la violation des droits de l’enfant fondamentaux, contre le système qui génère la barbarie face aux enfants ; nous continuerons la lutte pour un avenir meilleur pour la nouvelle génération.
Dans une société d’exploitation, qui génère des guerres, du chômage, de la pauvreté, des réfugiés, d’exclusion sociale de groupes sociaux vulnérables tels que les personnes handicapées ainsi que de violations continues des droits fondamentaux des couches populaires, les enfants ne pouvaient pas être d exception. Au contraire, ce sont eux qui subissent les plus gros coups. Quand il y a 250 millions d’enfants qui travaillent dans le monde, la réalité est très éloignée des principes fondamentaux des conventions internationales.
L’ONU, l’UNICEF et l’OIT parlent de plus de 250 millions d’enfants entre 5 et 14 ans, qui travaillent dans les enfers modernes.
Au moins 60 millions de ces 250 millions d’enfants qui travaillent sont confrontés à des conditions particulièrement défavorables et inhumaines (dans les mines, les plantations, les industries, les enfants esclaves ou les aides domestiques) ; 300 000 enfants sont recrutés ou kidnappés pour servir dans des groupes armés et des armées ; 100 millions d’enfants – principalement des filles – ne sont pas scolarisés tandis que 600 à 700 millions d’enfants vivent avec moins d’un dollar par jour. En Europe, 300 à 500 mille mineurs travaillent illégalement, victimes d’exploitation sexuelle, en provenance des pays du tiers monde. Chaque jour, des milliers de mineurs s’effondrent d’épuisement, travaillant 14 et 16 heures par jour dans les cachots des grandes multinationales de l’habillement pour quelques centimes par jour.
Une fois de plus, l’indifférence criminelle du système se confirme, qui, pour maximiser ses profits, n’hésite pas à sacrifier la vie des enfants. Cette réalité montre le visage pourri et vieux du système capitaliste qui ne cessera d’exister que lorsque les « damnés de la terre » l’enverront dans la tombe de l’histoire, afin que les enfants vivent dans un monde qui sera entièrement le leur.
La lutte pour un avenir meilleur pour la nouvelle génération avec des attentes doit frapper le système capitaliste exploiteur, non pas faire de compromis, mais lutter contre lui, jusqu’à la construction d’une nouvelle société sans exploitation de l’homme par l’homme.
– Le droit à une alimentation adéquate et à des services de santé de qualité
– Le droit à une éducation universelle, gratuite et obligatoire pour tous les enfants
– Le droit aux loisirs et l’accès des enfants à toutes les activités susceptibles de développer leur personnalité et leurs talents.
Le Secretariat
source : http://www.wftucentral.org/12-juin-2021-journee-internationale-contre-le-travail-des-enfants/?lang=fr