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Photo: Ariel Cecilio Lemus

De même que le président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, qui a qualifié d'indigne, d'immorale et de mensongère la récente accusation portée par le Département d'État des États-Unis contre Cuba, en franche manipulation de la question des Droits humains, le ministre des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, a rejeté, sur son compte Twitter, « les allégations trompeuses et politisées » du rapport qui les soutient, affirmant que ce document manquait à la vérité et l’a défini comme « opportuniste, arbitraire et unilatéral ».

Dans le même message, Bruno Rodriguez a exhorté le gouvernement étasunien à « cesser sa campagne de discrédit et d'ingérence ».

À cette même date, et par le biais d'un communiqué de presse publié sur le site Cubaminrex, il a été signalé que dans l’après-midi du 5 mars, le directeur général chargé des États-Unis au ministère des Relations extérieures, Carlos Fernandez de Cossio, a convoqué le chargé d'Affaires des États-Unis, Timothy Zúñiga-Brown, pour lui faire part du rejet des considérations de son gouvernement, qui, a-t-il indiqué, profite opportunément d'une question aussi sensible que les droits humains en faveur de sa politique d'agression contre les pays qui ne lui sont pas subordonnés, « et qui défendent le droit souverain de leur peuple à l'autodétermination ».

Concernant Cuba, il répète les calomnies que des groupes politiques des États-Unis, aux positions extrêmes contre Cuba, ont formulées pendant des années comme prétextes pour la promotion d'actions hostiles et l'imposition de mesures économiques coercitives visant à nuire au niveau de vie de la population cubaine et à la châtier pour son soutien au système politique, économique et social que le pays a librement et souverainement choisi », précise le communiqué.

Selon les informations, Fernandez de Cossio a déclaré que « les violations flagrantes et systématiques des droits de l'Homme aux États-Unis et par le gouvernement de ce pays sont connues et documentées. Il s'agit notamment du racisme, de la xénophobie, des brutalités policières, de la torture des prisonniers, des emprisonnements prolongés, de l'utilisation de prisons secrètes, de l'antisémitisme, du maccarthysme et d'autres formes d'intolérance religieuse et idéologique. À cela s'ajoutent les exécutions extrajudiciaires dans diverses parties du monde et la détention arbitraire et prolongée de personnes innocentes ».

À l’opposé de la réalité étasunienne, le diplomate cubain a insisté auprès du chargé d'Affaires de l'Ambassade des États-Unis sur le prestige de l'archipel en matière de droits de l'homme, « pour les résultats obtenus dans la promotion et la protection de ces derniers, pour sa tradition de coopération avec les mécanismes des Nations Unies qui sont appliqués sur des bases universelles et non discriminatoires et pour le soutien du pays aux efforts d'autres pays en développement pour protéger les droits de leurs peuples », et il a illustré ses propos en citant la récente élection de Cuba comme membre du Conseil des droits de l'Homme pour la période 2021-2023, tout en soulignant que l’Île fait partie de 44 des 61 instruments internationaux des droits de l'Homme.

source : http://fr.granma.cu/cuba/2021-04-06/le-prestige-de-cuba-en-matiere-de-droits-humains-disqualifie-les-accusations-des-etats-unis
Tag(s) : #Cuba

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