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La rapporteure de l'ONU exhorte les États-Unis à lever les sanctions contre le Venezuela
Caracas, 12 février (Prensa Latina) La rapporteure spéciale des Nations unies, Alena Douhan, a exhorté aujourd'hui le gouvernement américain à lever les mesures coercitives unilatérales imposées au Venezuela.
Lors d'une conférence de presse à Caracas à la fin de sa visite officielle dans ce pays d'Amérique du Sud, cette experte indépendante des Nations unies a exhorté Washington à reconsidérer la suppression de toutes les sanctions contre le secteur public vénézuélien et à s'abstenir d'imposer des blocus au pays.
Douhan a affirmé que les mesures punitives mises en œuvre par les États-Unis ont ralenti le développement du Venezuela en raison des graves répercussions sur son économie, entraînant une baisse de 99 % des recettes en devises étrangères ces dernières années.
La rapporteure spéciale des Nations unies a également reconnu que l'application de mesures coercitives affectait l'accès du pays aux médicaments et à la nourriture, ce qui avait un impact direct sur la santé de la population vénézuélienne.
Il a également indiqué que les politiques d'asphyxie économique accentuaient le scénario de crise et de tensions internes, avec un impact direct sur la migration et la séparation des familles.
À cet égard, il a mentionné les effets dévastateurs des sanctions unilatérales sur les droits de l'homme, en particulier la santé, l'alimentation, l'éducation et le développement.
Le renforcement des mesures coercitives a sapé l'impact potentiel des réformes économiques promues par l'État vénézuélien, ainsi que la capacité du gouvernement à mettre en œuvre des projets sociaux, avec un impact sur la qualité de vie de la population, a-t-il déclaré.
Je suis préoccupé par le fait que les sanctions, le blocus économique du Venezuela et le gel des ressources ont aggravé les calamités économiques existantes (...)", a-t-il souligné.
Il a également souligné les dommages causés par les actions punitives de Washington au secteur privé du Venezuela, ainsi qu'aux citoyens de pays tiers dont les droits économiques et de propriété sont affectés.
Douhan est arrivé au Venezuela le 30 janvier pour déterminer si l'adoption, le maintien ou l'application des soi-disant sanctions entravent la pleine réalisation des droits de l'homme des citoyens de la nation sud-américaine.
Pendant son séjour dans le pays, la fonctionnaire a tenu des réunions avec des représentants de l'exécutif, du Conseil national des droits de l'homme, des membres de l'Assemblée nationale (Parlement), du corps diplomatique, de la société civile, des secteurs de l'opposition, des militants, des victimes et leurs familles.
L'État vénézuélien et les organisations civiles ont dénoncé à plusieurs reprises l'impact causé dans les domaines économique et social par les mesures punitives mises en œuvre par le gouvernement américain.
En février 2020, le gouvernement bolivarien a poursuivi les États-Unis devant la Cour pénale internationale pour des crimes contre l'humanité commis par l'application soutenue de mesures coercitives unilatérales dans le cadre de la politique de changement de régime dans la nation sud-américaine.
otf/wup
source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=429859&SEO=relatora-de-onu-insta-a-ee.uu.-a-levantar-sanciones-contra-venezuela