Caracas, 6 décembre (Prensa Latina) L’ancien président espagnol José Luis Rodríguez Zapatero a exhorté aujourd’hui l’Union européenne à réfléchir à sa position à l’égard du Venezuela et à prendre ses distances par rapport à la politique agressive de Donald Trump contre ce pays.
L’homme politique espagnol, qui assiste en tant qu’observateur international aux élections législatives de ce dimanche au Venezuela, a vivement critiqué les actions du président sortant des États-Unis, de l’extrême droite et y compris de son pays et de l’entité régionale européenne.
Il a rappelé tous les avatars vécus par cette nation sud-américaine et a souligné que « n’a servi ni l’imposition, ni les sanctions, seul le dialogue et les votes (...) il n’y a pas d’autre voie et ce jour représente un pas en avant, je dirais même que ce processus marquera le début de la fin des pires moments du Venezuela, de sanctions inutiles et incompréhensibles ».
Il a déclaré son désaccord radical avec les politiques de Trump, qu’il a qualifiées de stratégie ratée partie d´une grave erreur et qui ne devrait pas être acceptée par ceux qui le suivent.
En ce qui concerne les positions de l’UE et de certains gouvernements qui prétendent ignorer les résultats, il a assuré qu’elles partaient d’une méconnaissance de la réalité du Venezuela et de son système électoral.
'J’espère que l’éventuelle non-reconnaissance n’impliquera pas un désintérêt vis-à-vis des problèmes du pays (..) ne pas se désintéresser, c’est miser sur un changement radical dans ce qu’ont été les sanctions et leurs conséquences économiques, c’est avoir un regard équilibré, objectif et convoquer le dialogue, exclure l’extrémisme, le fanatisme et la haine, ne pas se désintéresser c´est respecter le Venezuela et les Vénézuéliens', a-t-il souligné.
Il a également exhorté l’extrême droite à se joindre au dialogue pour accepter les résultats et chercher le meilleur pour le peuple, 'misez sur l’avenir, sur cette nouvelle voie qu’on n’aurait jamais dû oublier'.
Il a affirmé que ces positions extrêmes n’ont pas été bonnes, ni pour la propre opposition, ni pour le pays.
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