La Havane, 25 nov. (RHC).- Yahima Esquivel, déléguée permanente de Cuba auprès de l’UNESCO, a confirmé ce mardi à Paris le soutien de notre pays au développement de l'intelligence artificielle à partir d'une vision éthique et inclusive.
S'exprimant dans un forum virtuel convoqué par l'organisation, l'ambassadrice a souligné l'importance de cette branche de l'informatique pour mettre en avant la valeur de la solidarité et de la vie en harmonie, au profit de l'humanité, du développement durable et de la paix.
Elle a signalé que l'Unesco joue un rôle fondamental dans les objectifs de promouvoir l'utilisation éthique de cet outil moderne et de réduire les écarts numériques et technologiques, afin d'éviter que le progrès n'aggrave encore les inégalités entre les pays.
Yahima Esquivel a appelé à la poursuite des efforts pour lutter contre les préjugés discriminatoires présents dans les nouveaux outils numériques, afin que l'intelligence artificielle ne renforce pas la stigmatisation et les préjugés, avec un impact particulier toujours sur les minorités et les groupes les plus vulnérables de la société.
La déléguée a participé à l'événement en ligne en sa qualité de présidente du groupe Amérique latine et Caraïbes (Grulac) au sein de l'entité des Nations unies chargée de l'éducation, de la science et de la culture.
La directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay a rappelé que l'intelligence artificielle est présente dans tous les aspects de la vie, mais elle a mis en garde contre un vide législatif concernant son développement et son application.
Elle a souligné que bien que cette technologie soit en pleine expansion, le monde manque d'un cadre éthique universel pour garantir les bonnes pratiques.
La directrice générale de l'Unesco a souligné que l'organisme des Nations Unies est en train d'élaborer le premier instrument normatif mondial dans ce domaine, une recommandation sur l'éthique de l'intelligence artificielle, qui est le résultat d'un consensus entre les 193 États membres.
Source: Prensa Latina