Parti communiste de Grèce, grève du 26 novembre : mesures immédiates pour protéger la vie des gens - Nous défendons notre vie et nos droits
11/25/20 16H15
Grève du 26 novembre
Des mesures immédiates pour protéger la vie des gens - Nous défendons notre vie et nos droits
Des dizaines de fédérations, de centrales syndicales et de syndicats dans tout le pays ont décidé de faire grève et se préparent à la grève du 26 novembre. Parmi eux, on trouve les fédérations des médecins hospitaliers, des constructeurs, des travailleurs de l'industrie pharmaceutique et des centres de travail d'Athènes, du Pirée, de Patras et de dizaines d'autres villes. Les syndicats des travailleurs du transport maritime ont décidé d'organiser une grève nationale de 24 heures dans toutes les catégories de navires, tandis que les travailleurs des transports urbains d'Athènes participent également à la grève.
Le Front militant des travailleurs (PAME), dans son annonce sur la grève du 26 novembre, souligne ce qui suit :
"Le 26 novembre, nous sommes en grève ! Pour protéger nos vies, notre santé et nos droits contre l'attaque féroce du gouvernement et des groupes d'entreprises.
La position décisive des syndicats et des travailleurs qui ont participé aux mobilisations organisées dans toute la Grèce pour la commémoration militante du soulèvement polytechnique du 17 novembre a rompu dans la pratique les interdictions et l'autoritarisme du gouvernement. Ils ont annulé son plan visant à empêcher les luttes et les revendications du peuple pour la protection de sa vie et de sa santé.
Au lieu de prendre des mesures pour protéger la vie et la santé des travailleurs, le gouvernement promeut des projets de loi ordonnés par la Fédération hellénique des entreprises et des groupes d'entreprises. Ces projets de loi comprennent :
- La journée de travail de 10 heures, travaillant de l'aube au crépuscule avec un salaire de 200 euros.
- Le travail non assuré et non rémunéré.
- L'abolition du congé du dimanche.
- Le transfert de la sécurité sociale aux groupes d'entreprises.
- Les ventes aux enchères et les confiscations des ménages populaires.
Ces mesures renforceront les groupes d'entreprises dans un contexte de crise capitaliste. Ce sont des mesures qui resteront en vigueur après la pandémie, afin que les travailleurs restent les "bêtes de somme" qui alimenteront les profits du capital. C'est pourquoi le gouvernement prend de nouvelles mesures de répression et d'autoritarisme et prépare un nouveau projet de loi qui abolit effectivement les droits et libertés syndicaux.
Le PAME appelle tous les syndicats à assumer la charge de répondre au gouvernement et aux employeurs. Personne ne doit être laissé en dehors de cette lutte. En prenant toutes les mesures de protection, nous ne devons pas laisser la classe ouvrière être submergée par la peur, l'intimidation et le pessimisme. Le message de la grève doit atteindre partout, sur tous les lieux de travail !
Nous l'exigeons :
- La réquisition immédiate des opérations chirurgicales, des lits de soins intensifs, des lits, des centres de diagnostic et des laboratoires des hôpitaux privés. Il en va de même pour les médecins privés. Les hôpitaux qui ont été fermés ces dernières années doivent rouvrir.
- Un renforcement immédiat du personnel de santé avec un recrutement massif de médecins de toutes les spécialités et de personnel infirmier. Engagement permanent de l'ensemble du personnel contractuel et auxiliaire dans le secteur de la santé.
- Des trajets plus fréquents et le recrutement de personnel dans les transports publics.
- Allocation de chômage extraordinaire à tous les chômeurs, sans conditions.
- Tant que durent les mesures restrictives et l'interdiction, il devrait y avoir une exonération des redevances pour l'électricité, les communications, l'eau et le gaz naturel. Pas d'interruption des services de tout ménage populaire.
- Suspension des paiements des travailleurs à l'État, aux banques, aux services publics et aux services d'utilité publique, suspension des ventes aux enchères et des confiscations. Réduction et annulation des dettes des familles ouvrières et populaires".
source : http://www.solidnet.org/article/CP-of-Greece-Strike-on-November-26-Immediate-measures-to-protect-peoples-lives-We-defend-our-lives-and-our-rights/