Caracas, 9 oct. (RHC) L'Assemblée Nationale Constituante du Venezuela a approuvé la loi anti-blocus, présentée par Nicolás Maduro, pour faire face à la guerre économique étasunienne.
Cet instrument légal permet au gouvernement d’entreprendre des actions pour protéger le peuple face aux sanctions prises par les États-Unis.
Le président de l'ANC, Diosdado Cabello, a signé son entrée en vigueur au nom de «tous les électeurs, de Dieu, d’Hugo Chavez et du peuple». Il a assuré que l'approbation de cette loi ouvre une nouvelle étape pour le Venezuela et la qualité de vie de ses citoyens.
«Cette loi est un instrument pour protéger l'économie du pays contre les attaques constantes du gouvernement des États-Unis, qui cherchent à déstabiliser le pays », a souligné Diosdado Cabello.
Divisée en trois chapitres et de 36 articles, cette loi vise à établir des outils juridiques pour «contrer, atténuer et réduire efficacement les effets néfastes générés par l'imposition de mesures coercitives unilatérales émises par d'autres États».
Hermann Escarrá, élu à l’ANC a expliqué certains articles de cet instrument juridique. Il a souligné qu'il s'agit d'une mesure de protection pour le pays, puisque les gouvernements de (l'ancien président des États-Unis) Barack Obama et (l'actuel président) Donald Trump ont publiquement considéré le Venezuela comme un pays très dangereux.
Hermann Escarrá a souligné qu'à aucun moment la Constitution de la République bolivarienne du Venezuela n'est ignorée.
Une fois la loi approuvée, comme l'a décidé le pouvoir exécutif, les règlements seront présentés au Conseil d'État afin que cet organe puisse demander à la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême de justice (TSJ) de donner son avis sur sa constitutionnalité.
Un rapport du gouvernement, cette réglementation est soutenue par 89 % des plus de 13 millions de personnes qui ont répondu à une enquête.
(HispanTV)
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
source : http://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/236315-venezuela-lanc-approuve-une-loi-pour-faire-face-a-la-guerre-economique-etasunienne