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le KKE soutient fermement le PC du Venezuela et le peuple vénézuélien
10/20/20 14H59
Une téléconférence des partis participant à la "Revue communiste internationale", concernant l'évolution de la situation au Venezuela et la solidarité avec le peuple et le Parti communiste du Venezuela (PCV), a eu lieu le 9 octobre 2020, à l'initiative du KKE, en consultation avec le PCV.
Au cours de la téléconférence, Oscar Figuera, GS du CC du PCV, a informé les partis de la RCI sur les développements au Venezuela et la position du PCV, a répondu aux questions des représentants des partis de la RCI, tandis que de brèves déclarations ont été faites par les partis.
Voici des extraits de la contribution de G. Marinos, membre du BP du CC du KKE :
"Le KKE se tient fermement aux côtés du PC du Venezuela et du peuple vénézuélien. Il dénonce l'intervention impérialiste des États-Unis, de l'UE et de leurs alliés qui, avec les forces réactionnaires du Venezuela, tentent de contrôler l'évolution de la situation, de renverser le président élu et d'imposer la marionnette de l'impérialisme, Guaidó.
Leur but est d'exploiter les ressources productrices de richesse du pays en faveur des monopoles américains et européens en concurrence avec les intérêts chinois et russes au Venezuela et en Amérique latine en général, avec des conséquences négatives pour la population.
Nous dénonçons les attaques contre le PC du Venezuela, la politique d'autoritarisme et de répression. Le gouvernement du Venezuela a d'énormes responsabilités et il est une fois de plus confirmé que la social-démocratie a toujours eu recours à ces méthodes dangereuses contre les communistes et la lutte des classes, en tant que défenseur des intérêts capitalistes et de la gestion capitaliste, dans tous les pays.
En Grèce, nous avons une riche expérience de l'autoritarisme, de la répression et de l'anticommunisme, tant de la part des gouvernements conservateurs de ND que pendant la gouvernance des partis sociaux-démocrates du PASOK et de SYRIZA.
Nous tenons à souligner que l'initiative du Parti socialiste unifié du Venezuela et de la Confédération socialiste générale de créer une "plate-forme anti-impérialiste de la classe ouvrière", comme point de référence international, nous donne une impression très négative.
Nous pensons qu'elle n'a aucun fondement objectif et qu'il s'agit d'un effort visant à piéger des organisations massives, même des PC, dans un cadre social-démocrate de gestion capitaliste, agrémenté de quelques slogans anti-impérialistes. En outre, elle met davantage d'obstacles à l'action de la Fédération mondiale des syndicats, du Conseil mondial de la paix, de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique, dans l'effort des PC pour la coopération internationale, dans la lutte contre les monopoles et le capitalisme.
Dans cette plate-forme, la barbarie capitaliste est masquée derrière des références au néo-libéralisme. Le système et la gestion anti-populaire social-démocrate qui perpétue l'exploitation de l'homme par l'homme sont blanchis. Le socialisme et ses principes sont dégradés et déformés.
Les développements au Venezuela et en Amérique latine en général, nous permettent de tirer des conclusions utiles.
Le KKE, dès les premières années où Chavez a assumé des responsabilités gouvernementales, a noté que dans un court laps de temps, il serait prouvé que ce processus avancerait et favoriserait le développement de la lutte des classes ou stagnerait et que la gestion du capitalisme se poursuivrait.
Les faits ont montré qu'au Venezuela, le système d'exploitation est maintenu, le pouvoir est aux mains des monopoles, les conditions d'une crise capitaliste profonde prévalent, ainsi que la pandémie et l'agression impérialiste, avec des conséquences douloureuses pour la vie de la classe ouvrière et des couches populaires.
Le capitalisme a pourri et notre époque est une époque de transition vers le socialisme.
L'expérience acquise souligne que le pouvoir politique sera soit ouvrier-prolétarien, soit bourgeois, que toute solution intermédiaire n'a pas de base objective et que toute tentative en ce sens est vouée à l'échec.
Le socialisme a des lois et il n'a pas de sens sans le pouvoir des travailleurs, sans la propriété sociale des moyens de production concentrés, sans la planification scientifique centrale. Il n'y a pas de sens dans le socialisme avec les monopoles et le marché capitaliste, avec la force de travail qui est une marchandise.
Nous étudions et analysons le capitalisme dans sa phase impérialiste, sur la base du critère principal de la domination des monopoles et de la maturation des conditions matérielles préalables à la construction du socialisme. Nous luttons pour le socialisme-communisme et non pour sa caricature, nous luttons pour une croissance qui satisfera les besoins des gens et non le profit capitaliste. Ces questions cruciales sont des composantes de la stratégie communiste, la stratégie des PC".
source : https://www.solidnet.org/article/CP-of-Greece-The-KKE-firmly-stands-by-the-CP-of-Venezuela-and-the-Venezuelan-people/