Cuba : La force de la vérité fera toujours éclater les mensonges

« Nous condamnons le chantage de gangster avec lequel les États-Unis ont fait pression sur l’Organisation panaméricaine de la santé pour qu’elle utilise cet organisme régional comme instrument de son agression maladive contre notre pays », a déclaré le président de la République de Cuba, Miguel Diaz-Canel Bermudez, dans son discours à la 75^e session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies.

La dénonciation de notre président a été exprimée publiquement ce lundi lors du 58^e Conseil d'administration de l'OPS. Dans le cadre d'un tour de passe passe politique, juste après l'intervention du ministre cubain de la santé publique, José Angel Portal Miranda, la parole a été donnée au représentant des États-Unis, Garret Grigsby, qui a tenté de discréditer les informations fournies.

Selon l'agence Prensa Latina, Grigsby a fait référence au trafic d'êtres humains présumé dans notre pays et a demandé à l'OPS de suivre le travail des brigades médicales cubaines internationalistes. Faisant usage de son droit de réponse, Portal Miranda a déclaré : « Ce n'est pas Cuba qui a politisé ce forum. C'est le gouvernement des États-Unis qui, incapable d'obtenir un soutien international pour sa campagne malhonnête contre la coopération médicale internationale de Cuba, tente de fouler aux pieds le travail de cette organisation.

« Si les États-Unis se souciaient des revenus des travailleurs de la santé cubains, ils auraient déjà levé le blocus. Au lieu d'attaquer Cuba, qui a su protéger sa population et en aider d'autres, les États-Unis devraient améliorer leur gestion catastrophique de la pandémie et garantir la santé de leurs citoyens », a-t-il ajouté.

Il a également souligné que « le pays le plus riche de la région, avec plus de 200 000 décès causés par la COVID-19, incapable de garantir la vie et la santé de ses citoyens, ment et tente de politiser le travail de cette Organisation ».

Le ministre cubain n'a eu droit à la parole que pendant une minute pour réfuter les fausses allégations des États-Unis, qui témoignent également d'un manque de respect pour le travail de Cuba contre la traite des êtres humains et pour la politique de tolérance zéro de notre pays à l'égard de ce fléau.

« Faute de soutien au sein de la communauté internationale, qui chaque année demande la levée du blocus inhumain contre le peuple cubain, le gouvernement des États-Unis a inventé toutes ces accusations qui ont été formulées ici et que nous rejetons fermement », a-t-il souligné. Portal Miranda a réitéré l'engagement inconditionnel de continuer à assurer des services de santé pour tous nos citoyens et a également ratifié la certitude totale de notre nation que la coopération et la solidarité internationales sont essentielles pour sauver l'humanité.

Préalablement à cette réponse, qui a permis de démanteler les manipulations étasuniennes, le ministre a indiqué lors de son discours que l'action intersectorielle, l'immédiateté dans la prise de décision, l'organisation des services et la prise en charge personnalisée avec une approche intégrale, ont permis d'obtenir des résultats favorables dans la lutte contre la COVID-19.

« Notre force est d'avoir un système national de santé unique, inclusif, gratuit et accessible qui donne la priorité aux soins primaires et qui compte neuf médecins pour mille habitants », a-t-il rappelé.

Le ministre a souligné le travail du personnel de santé, des scientifiques et des chercheurs, ainsi que nos protocoles de soins et l'utilisation de médicaments produits au niveau national qui ont permis la guérison de 87% des personnes infectées.

Il a souligné le travail de Cuba sur un candidat vaccin contre le nouveau coronavirus, qui est en phase d'essais cliniques, et comment ces résultats ont été possibles malgré le blocus des États-Unis.

Le ministre a indiqué que rien n'a empêché Cuba de garantir des soins de santé de qualité à notre peuple, sans pour autant renoncer au principe de solidarité qui nous distingue. Il a évoqué les 52 brigades du contingent Henry Reeve qui ont collaboré à la lutte contre la pandémie dans 39 pays.

Portal Miranda a insisté une fois de plus sur le fait que les manœuvres des États-Unis contre Cuba ont été étendues à l'OPS en décidant, sans aucun mandat légal, de procéder à un examen externe du programme Davantage de médecins pour le Brésil, dont Cuba n'avait pas été informée auparavant, bien qu'elle soit l'un des principaux acteurs de cette coopération.

« Mon pays dénonce et rejette ces actions, qui répondent clairement à des fins politiques, et dans lesquelles ils ont utilisé l'Organisation, en essayant d'entraver ses relations avec certains de ses États membres », a-t-il conclu.

source : http://fr.granma.cu/cuba/2020-10-01/le-ministre-de-la-sante-la-force-de-la-verite-fera-toujours-eclater-les-mensonges