Le Venezuela rejette la manœuvre des États-Unisccontre le processus électoral
Caracas, 4 sept (Prensa Latina) Le gouvernement vénézuélien a dénoncé aujourd'hui une nouvelle manœuvre des États-Unis visant à s'ingérer dans les élections législatives du 6 décembre, en imposant des mesures coercitives à l'encontre des représentants des institutions vénézuéliennes.
Dans une déclaration du ministère des affaires étrangères, l'exécutif bolivarien a rejeté l'application des mesures prises contre la présidente du Conseil national électoral (CNE), Indira Alfonzo, deux de ses principaux recteurs et le procureur général de la République, Reinaldo Muñoz.
Aucune pression extérieure ne pourra empêcher le peuple vénézuélien d'exercer son droit de vote et de décider de son destin de manière souveraine", a souligné Caracas, répudiant la position d'ingérence de l'administration américaine de Donald Trump.
Le gouvernement vénézuélien a ajouté que les prétendues sanctions - décrites comme une attaque contre la souveraineté nationale - représentent un stimulant supplémentaire pour avancer plus efficacement et moralement vers les objectifs et buts électoraux.
Il a également ratifié la volonté du peuple vénézuélien de construire son propre avenir dans la démocratie et la paix ; "aucune menace liée au désespoir et à l'échec de la Maison Blanche ne mettra un frein au plein exercice de nos garanties démocratiques", a conclu la déclaration.
Le renouvellement de la plus haute instance électorale et l'appel au vote pour renouveler l'Assemblée nationale font partie des accords partiels émanant de la table de dialogue installée en septembre 2019 entre le gouvernement du Venezuela et plusieurs partis d'opposition.
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